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Exposé sur le droit des femmes

Étude de cas : Exposé sur le droit des femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2013  •  Étude de cas  •  757 Mots (4 Pages)  •  6 588 Vues

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INTRODUCTION

Outre le fait qu’elle soit maman, la femme joue un rôle fondamental dans l’espace familiale. Elle est le moteur de l’éducation à la base, la régulatrice de l’économie familiale, mais au-delà, la femme titille la place de l’homme dans une société où sa condition ne favorisait pas une insertion sociale et politique tant souhaitée. Pour étudier ce combat de libération sous le joug de la domination masculine porté par certains personnages du roman de Mariama BA, nous allons tout d’abord voir les éléments constitutifs de la condition féminine, l’injustice sociale faite à lafemme et en fin l’émancipation de celle-ci dans notre société africaine en particulier sous l’angle d’ « Une si longue lettre ».

I. Les éléments constitutifs de la condition féminine

Dans la société traditionnelle africaine, il y a plusieurs éléments qui constituent un poids, et des entraves pour la condition féminine. En effet, la femme est placée dans un espace fermé dans lequel, elle doit nécessairement évoluer. Dans ce "huis-clos", les femmes apparaissent toutes marquées à des degrés divers, par l’aliénation, la dépendance à l’égard de la tradition et la frustration.

a. L’infériorité de la femme Depuis les origines, la femme est considérée comme le sexe faible. Elle n’a aucun rôle à jouer si elle n’assume les rôles secondaires. Ainsi dans les assemblées, elles étaient reléguées au second rang et n’assistaient pas aux prises de décision. Donc, on peut dire qu’elle : devait seulement se marier, travailler d’arrache-pied au foyer et procréer sans pour autant demander la raison.

b. Les châtiments et les brimades Ils étaient le lot quotidien des femmes. Elles subissaient tous les sévices. Quand la femme disait un mot plus haut que l’autre, le mari pouvait la corriger, la battre, sans aucune forme de procès.

c. La polygamie Elle est de rigueur dans la société africaine. On se réfugie derrière l’Islam et les clivages sociaux pour avoir au moins quatre épouses. D’autres la justifiaient même dans certaines sociétés agricoles et non mécanisées, où il fallait avoir beaucoup d’enfants pour fructifier l’avoir familial. Mais de nos jours, elle est condamnée à disparaître parce que les conditions économiques ne la permettent plus. En plus, aucune femme ne souhaite partager son mari.

d. La répudiation Elle est monnaie courante dans notre société. Quand lafemme refusait de se plier aux recommandations de son mari, ce dernier pouvait la renvoyer chez ses parents pour un temps bien déterminé.

II. L’Injustice sociale Bouclée au foyer, surexploitée au travail, éloignée de la décision politique, niée dans sa sexualité, conditionnée par la culture et la tradition dans l’Afrique traditionnelle, la femme apparaît comme un être enfermé. La plupart des femmes sont victimes de l’injustice. Dans le roman nous constatons que l’héroïne est victime de l’abandon et s’est ainsi retrouvée avec ses douze enfants. Aïssatou et Jacqueline seront trahies par leurs maris respectifs. Elles sont donc toutes victimes du sexe contraire et d’une société qui donne la priorité aux hommes. Ces femmes sont considérées comme des "martyrs", elles ne sont pas infidèles devant ces hommes faibles qui brisent leur

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