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Etude de marché : les femmes entrepreneures en France

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Par   •  10 Mars 2021  •  Étude de cas  •  1 938 Mots (8 Pages)  •  500 Vues

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Etude de marché

Les femmes entrepreneures françaises


[pic 2]

Introduction        2

L’offre :        2

Les entreprises françaises :        2

La concurrence :        3

La demande :        4

Les secteurs :        4

Les motivations et les freins :        4

L’environnement :        5

Partie politique :        5

Partie économique :        5

Partie sociologique :        6

Partie légale :        6

Introduction

L’entrepreneuriat devient un parcours de plus en plus prisé par la gente féminine, même si les hommes dominent encore ce secteur. Difficile de sortir du lot avec la concurrence que connaît aujourd’hui le monde entrepreneurial. Pourtant, certaines femmes sont parvenues à imposer leur leadership et à devenir une réelle référence dans l’entrepreneuriat féminin.

En France, 91% des femmes considèrent les entrepreneures comme des femmes inspirantes. Pour elles, entreprendre, rime avec le goût du risque, épanouissement et la volonté de devenir indépendante.

La majorité d’entre elles entreprennent pour changer la société et les nombreuses inégalités que connaissent les femmes dans le monde du travail.

Ces dernières font des percés incroyables en matière d’entrepreneuriat ces dernières années. Et il y a de plus en plus d’entreprises appartenant à des femmes, de femmes investisseuses… c’est devenu un signe d’honneur, d’égalité, de progrès, et c’est valorisé.

Leur nombre est en croissante et elles proposent d’avantages d’idées prometteuses, ce qui instaure petit à petit un changement des mentalités ainsi qu’un soutient plus considérable aux femmes bien qu’il ne suit pas le même rythme d’augmentation des autres types de soutient.

Voyons maintenant quel est l’état de ce marché :

L’offre :

Les entreprises françaises :

Quelques 30 à 35 % des créateurs d’entreprise sont des femmes.

15 % représente la part des dirigeantes de PME à croissance (4 à 150 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Bien que la féminisation progresse dans le secteur de l’entreprenariat, la tendance actuelle demeure que les femmes dirigent des entreprises de plus petite taille dont le nombre d’employés est moins élevé et la courbe de croissance plus lente que celle des hommes. Elles sont également sous-représentées en tant que créatrices d’entreprises.

Les dirigeantes d’entreprises sont plus diplômées que les hommes : 72% d’entre elles disposent d’un diplôme se situant entre le master et le doctorat, quand ce ne sont que 62% des hommes dirigeants d’entreprises qui sont diplômés à ce niveau.

Comme pour les hommes, l’entrepreneuse moyenne est mariée et a des enfants, et doit donc concilier vie familiale et vie professionnelle, 46% d’entre elles estiment plus simple de concilier ces deux mondes en tant que dirigeant d’entreprise.

Les chiffres clés :

  • 900 000 femmes sont dirigeantes d’entreprise (travailleuses salariées ou non salariées)

  • 40% des micro-entrepreneurs sont des femmes

  • 37% des entrepreneurs individuels (hors microentreprise) sont des femmes
  • 25% des gérants de SARL sont des femmes
  • 17% des dirigeants salariés de sociétés (hors SARL) sont des femmes
  • 27% des Françaises sont ou ont été dans une démarche entrepreneuriale
  • 73% d’entreprises toujours en activité après 3 ans d’existence

[pic 3]Côté financier : les données recensent que les performances financières des entreprises dirigées par les femmes sont meilleures. Le taux de rentabilité (mesuré par l’excédent brut d’exploitation) serait effectivement de 8,6 % pour les entreprises dirigées par des femmes, contre 6 % en moyenne pour celles dirigées par des hommes.

Être une femme, ce n’est pas un problème avec les clients : il suffit de les écouter et de leur trouver une solution pour être légitime. En revanche, pour les partenaires financiers, c’est un peu différent". Il faut les convaincre avec de multiples documents pour leur prouver leurs l’ambition.

  • 54 % des petites entreprises dirigées par les femmes présentent moins de risques de faire faillite que les hommes
  • 73 % d’entre elles auto financent leur lancement

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La concurrence :

Concernant à présent la concurrence de ce marché avec les pays voisins de la France, on s’aperçoit que les françaises développent des projets beaucoup plus modestes contrairement à leurs consœurs allemandes ou britanniques. Le contexte socioculturel semble jouer un rôle important.

[pic 5]Les entrepreneures françaises sont très peu soutenues par des réseaux professionnels, seulement 44 %, et manque d’informations, contrairement aux Anglo-Saxonnes et aux Allemandes : les Allemandes seraient plus soutenues par leur proche et toutes les aides au financement sont systématiquement accompagnées d'un suivi sur toute la durée du prêt, ce qui crée un climat propice à la prise de risque.

Ce qui nous donne les chiffres suivants, à l'échelle européenne le taux d'entreprises créées par les femmes sont de l'ordre de 28 à 32 % tandis qu’en France, l'entrepreneuriat féminin représente, selon les années, entre 25 et 30 % du nombre total des structures. Ce qui est sensiblement moins.

En 2017, la France était classée 6ème sur 31 pays, dans une étude dirigée par Ruta Aidis (de l’Université George Mason en Virginie) portant sur l’accessibilité des femmes au parcours de création d’entreprise.

La demande :

Les secteurs :

On observe que certains secteurs d'activité semblent plus ouverts à l'entrepreneuriat féminin tels que :

  • la mode et de l'habillement
  • l'action sociale
  • la restauration
  • la santé.

A l'inverse, la proportion de femmes dirigeantes est la plus restreinte pour les activités suivantes :

  • poste et courrier
  • l'industrie du transport (aéronautique, aérospatial, naval et ferroviaire)
  • la maintenance
  • le bâtiment et les travaux publics
  • l’équipement automobile
  • l'industrie électronique.

Les entrepreneures françaises choisissent généralement entre les trois secteurs suivants pour se lancer dans la création d’entreprise : 29% dans le conseil, 25% dans le service aux particuliers et 20% se lancent dans le commerce.

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