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Diagnostic de territoire

Analyse sectorielle : Diagnostic de territoire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2019  •  Analyse sectorielle  •  5 318 Mots (22 Pages)  •  1 052 Vues

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INTRODUCTION

        Le diagnostic de territoire présenté dans ce dossier s’inscrit dans notre parcours de première année en formation d’Assistant de service social . Il relève du domaine de compétences Numéro 2 sur “Analyse des questions sociales de l’intervention professionnelle en travail social”.

Le diagnostic de territoire est défini par la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR) comme un “état des lieux qui recense, sur un territoire déterminé, les problèmes, les forces, les faiblesses, les attentes des personnes, les enjeux économiques, environnementaux, sociaux (…). Il fournit des explications sur l’évolution du passé et des appréciations sur l’évolution future”[1]. Cette identification des caractéristiques du territoire nécessite aussi d’impliquer les différents acteurs du terrain (élus, responsables d'organisation, population ciblée…) afin d’obtenir leurs représentations[2]. En permettant de faire le point sur “l’existant” le diagnostic offre une meilleure compréhension du territoire et donne ainsi du sens aux perspectives d’action qui pourraient en découler.

        Notre groupe  de sept étudiants a été constitué par nos formateurs qui ont également sélectionné les territoires à observer. Notre diagnostic s'est déroulé du 9 octobre au 19 décembre 2018. Il  porte sur l’une des communes de la métropole de Lyon le quartier Charpennes/Tonkin, qui nous plonge de part son architecture unique ,chatoyante et remarquable dans (un mélange de modernité et d’exotisme dont l’association au Tonkin tire son origine d’un nom jadis vietnamien utilisé pour désigner la partie septentrionale du vietnam actuel, signifiant frontiere nord c’est donc à partir de 1884 que le nom devient un protectorat français) le quartier se trouve dans la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes (AuRA) créée à la suite de la réforme territoriale de 2015. Située au centre est de la France, la région AuRA fait partie des régions les plus peuplées de France avec une population de près de 8 millions d’habitants au 1er janvier 2018[3]. Elle compte douze départements et une métropole : la métropole de Lyon. Cette dernière est née en 2015 de la fusion de la communauté urbaine de Lyon et du conseil général du Rhône[4]. L'ancien département du Rhône a fait place au Nouveau Rhône et à la métropole de Lyon.

        La métropole de Lyon est une collectivité territoriale à statut spécifique car son champ d’action s’étend aussi à celui d’un département. Avec 1,3 millions d’habitants en 2015[5], la métropole de Lyon regroupe 59 communes dont la commune de Villeurbanne.

Selon l’INSEE, Villeurbanne avait une population estimée à 148.665 habitants en 2015 pour une superficie de 14,5 km2 soit une densité de 10238,6 habitants par km2. Charpennes/Tonkin est  l’un des huit quartiers[6] de Villeurbanne. Pour la réalisation du diagnostic du quartier Charpennes/tonkin nous avons mené plusieurs démarches.

MÉTHODOLOGIE

        Après avoir élaboré un rétro-planning , pour l'organisation de notre travail, nous nous sommes rendus sur le territoire. A la suite de cette visite, nous avons procédé à des recherches d'informations et à des collectes de données quantitatives sur le quartier. Nous avons également cherchés à avoir l'avis des habitants au moyen d'un micro-trottoir. L’analyse des diverses données de cette première partie d'investigation nous a permis d'identifier l'existence de contrat de ville sur six quartiers de Villeurbanne dont un dans le quartier Charpennes/Tonkin. La découverte du contrat de ville qui semble perdurer sur une partie de ce quartier nous a conduit à nous intéresser à la problématique des résidents de ce quartier prioritaire. Si les données quantitatives sur la commune sont disponibles et bien détaillées, celles relatives au quartier Charpennes/Tonkin et au périmètre politique de la ville sont plus restreintes.

Partant des données statistiques accessibles nous désirons avons souhaiter voir comment par le logement, l'éducation et l'emploi l'insertion des habitants de ce quartier prioritaire peut être favorisée.

Afin de répondre à cette question, nous avons cherché à obtenir des données auprès de différentes structures. Les rendez-vous que nous avons pu obtenir nous ont permis de recueillir plusieurs avis au cours d’entretiens ciblés : un bailleur social, un responsable de collège et la mission locale ainsi que la coordinatrice des rencontres et agent de développement territorial à la maison des services publics et un autre élu adjoint au maire chargé du quartier Charpennes-Tonkin. Après la description du territoire à étudier nous présenterons les constats tirés des outils utilisés.

I) Présentation du territoire

        Le quartier Charpennes est l’un des plus vieux de la ville de Villeurbanne. A l’origine, au XIXème siècle, il était considéré comme le “quartier du plaisir” en raison de ses nombreux cabarets. Avec la révolution industrielle, le quartier s’est peuplé très rapidement, devenant un important quartier ouvrier. Aujourd'hui entre le tramway, la station de métro et les nombreux bus, Charpennes est un quartier facile d’accès avec un flux de personnes assez important. Le quartier peut être à première vue considéré comme un lieu de passage de par sa localisation proche du 6ème arrondissement. En heure de pointe, le quartier est assez vivant. Autour de la place, on trouve de nombreux commerces et restaurants.

Le Tonkin lui, est un quartier relativement(plutôt) bien desservi par les transports en commun et proche du périphérique. D’apparence (relativement) calme avec une proximité géographique à plaire car proche du parc de la Tête d’or, on observe quelques commerces de proximité, à la fois des copropriétés de standing et des logements sociaux. Lorsque l’on part de la place des Charpennes pour se rendre au Tonkin, l’urbanisme se modifie peu à peu laissant apparaître « un quartier sur dalles ».(de charpennes à Tonkin , le mystère architectural nous transporte peu à peu vers un quartier sur “dalles”, les signes visuels d’un developpement urbain ancré dan s une difference qui ne laisse pas indifferent . car c’est d’ailleurs cela qui nous a permi de faire une distinction entre les deux quartiers , bien que tous complémentaires chacu regorge cependant une difference qui va dans l’unité la plus simple et la plus sophistiquée) C’est d’ailleurs à cela que l’on peut se repérer entre les deux quartiers, la partie sur dalles ou la partie un peu plus « classique ».

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