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La responsabilité environnementale. L'interdépendance humanité-nature. Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.

Étude de cas : La responsabilité environnementale. L'interdépendance humanité-nature. Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2017  •  Étude de cas  •  6 303 Mots (26 Pages)  •  6 633 Vues

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BÉJAUD Mathieu                                                                                                                

La responsabilité environnementale. L'interdépendance humanité-nature.

Le principe de précaution : sa réalité juridique, ses applications et ses limites.

2015-2016                                                        

SOMMAIRE

                                                                                                  Pages

Introduction                                                                                                3

I/ L'homme dépendant de la nature                                                                                                                                             

1-L'homme sur consommateur des ressources naturelles non renouvelables                        

2- Les nuisances de l'homme sur la nature                                                                5

II/ L'homme conscient de la fragilité de son environnement                                        7

1- La réglementation

2- La fiscalité environnementale                                                                        8

3- Le marché des quotas                                                                                9

III/ La Conférence de Paris de 2015 sur le climat                                                           10

1-Les objectifs

2-Les résultats                                                                                                   11

Conclusion                                                                                                   12

        Aujourd'hui, l'action de l'homme est pointée du doigt comme étant néfaste et source d’externalités négatives pour l’environnement. Dans ses activités économiques, l’homme utilisent les milieux naturels : il prélève des matières énergétiques, minérales et organiques pour ensuite les transformer mais en même temps il produit des déchets qu’il va soit recycler soit rejeter dans la nature. L’activité de l’homme peut gravement endommager les éléments naturels et en subir en retour les conséquences et se trouver confronter à une question environnementale. Les États du monde spéculent sur l'environnement mais décident aussi de trouver des solutions communes face au réchauffement climatique. Cette prise de conscience de la question environnementale semble aujourd’hui unanime.

C'est pour cela que très récemment, les chefs d’État de 195 pays se sont regroupés à Paris, sur le site du Bourget dans le cadre de l’événement le plus médiatisé de 2015 : la COP 21.

Les externalités peuvent alors être définies comme les activités humaines qui entraînent des effets externes sur l'environnement suite à son exploitation sans contrepartie particulière.

Cette question environnementale se pose puisque les problèmes environnementaux sont plus nombreux et aussi mieux connus de tous d’où notre problématique :

Est-ce que la relation entre l’homme et la nature entraîne forcément des externalités ?

                   

Dans un premier temps, il s'agit de s'intéresser à la dépendance de l'homme sur la nature puis aux mesures prises pour la préservation de l'écosystème. Enfin nous présenterons les objectifs et les résultats de la COP 21.

        I/ L’Homme dépendant de la nature

        L’Homme a pu survivre et évoluer en grande partie grâce à l’exploitation de la nature. Tout ce que nous consommons et construisons est issu de la nature. Depuis le milieu des années 1970 nous avons toutefois passé un seuil critique. La consommation de l’humanité a dépassé la capacité de la planète à renouveler les ressources consommées. Aujourd’hui, 86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature qu’elle n’est capable de se régénérer. Ce phénomène est d’autant plus visible depuis l’évolution technologique qui connaît un rythme soutenu, la consommation est alors plus abusive et source de pollution supplémentaire. C’est ce que nous allons aborder.

        1-L'homme sur consommateur des ressources naturelles non renouvelables

        Les ressources naturelles sont définies comme étant une substance, un objet présent dans la nature ayant pour but de satisfaire les besoins énergétiques et d’alimentation des humains, des animaux ou des végétaux se régénérant à échelle humaine.  A l’opposé, on retrouve les énergies non renouvelables appelés énergies fossiles dû à leur régénération au-delà de l’échelle humaine.

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La consommation énergétique mondiale de 1965 jusqu’à environ 2012 et permet de montrer que dans le temps, les énergies non renouvelables sont de plus en plus employées et en grande quantité. Le pétrole arrive en tête avec environ une consommation de 18000 TW h/an et le charbon avec 16000 TWh/an et les  gaz naturels avec environ 14000 TWh/an. Cela montre que globalement aujourd’hui, la consommation énergétique se base sur les trois sources principales qui sont le pétrole, le charbon et les gaz naturels. Les énergies minoritaires sont notamment l’énergie hydrolienne avec 4000 TWh/an, le nucléaire représentant 3000 TWh/an et 2000 TWh/an pour les autres renouvelables comme le solaire et l’éolien qui malgré leur faible utilisation commencent à se développer de plus en plus en réponse à la baisse des énergies fossiles notamment dû à l’augmentation de la démographie mondiale puisque au début du siècle dernier, il y avait environ 1,762 Milliards de personnes sur Terre alors qu’aujourd’hui, nous sommes environ 7,349 Milliards sur Terre. Cette importante augmentation revient produire et consommer plus d’énergie et notamment plus de pétrole car aujourd’hui les alternatives comparables au pétrole sont que peu nombreuses ce qui donne alors la priorité à l’utilisation du pétrole.

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