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L'objet de la science économique

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Par   •  26 Janvier 2018  •  Cours  •  1 440 Mots (6 Pages)  •  1 551 Vues

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Economie générale

Chapitre 2 : introduction générale

L’objet de la science économique

Les besoins humains sont illimités : on définit le besoin économique comme un manque qui peut être satisfait par l’acquisition ou la consommation de biens et services, sachant que ces mêmes biens et services sont produits en quantité limitées.

On distingue alors les besoins qui possèdent un caractère absolu, que l’on ressent quelle que soit la situation des autres individus, et ceux qui ont un caractère relatif, que l’on éprouve au contact des autres. Bien entendu, les premiers peuvent atteindre un seuil (boire et manger par exemple) alors que les seconds paraissent illimités.

Les biens et les ressources sont limités : l’économie ne s’intéresse qu’aux biens rares, que l’on appelle bien économiques, et écarte donc du domaine d’étude les biens libres qui, par opposition aux biens rares, sont disponibles en abondance, comme l’air, l’eau, le soleil, le vent.

Les biens économiques se caractérisent par le fait qu’ils nécessitent un sacrifice pour être produits.

La rareté impose des choix : comme les ressources en travail et en matières premières sont rares, il est impossible de produire tous les biens nécessaires à la satisfaction des besoins illimités. Ainsi, la science économique cherche à répondre aux questions suivantes :

Quels biens produire ? En quelle quantités doivent-ils être produits ? Comment ces biens doivent-ils être produits ? Pour qui ces biens doivent-ils être produits ?

Lionel Robbins en 1932 : « l’économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que la relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif »

La méthode de la science économique

Approche positive : elle explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu’ils sont. Elle vise donc à montrer le monde « tel qu’il est »

Approche normative : cherche à définir ce que doivent être les choses et les comportements, à expliquer « comment doit être » le monde.

Individualisme méthodologique et holisme : l’individualisme méthodologique est une méthode d’analyse des faits économiques et sociaux qui part du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels, alors que l’holisme considère que les comportements individuels, alors que l’holisme considère que les comportements individuels s’inscrivent dans un contexte global prédéterminé.

Micro-économie et macro-économie 

L’analyse microéconomique relève de l’individualisme méthodologique et prend pour point de départ l’analyse économique à l’échelle d’un agent. Elle choisit un agent type puis, pour passer aux grandeurs globales, elle propose d’agréger les décisions individuelles.

La macroéconomie s’intéresse aux relations entre les grandeurs globales. Donc, en microéconomie, le point de départ est l’analyse à l’échelle d’un agent économique, en macroéconomie il se situe à l’échelle de tous les agents économiques. Les conclusions de l’analyse microéconomique ne sont pas forcément généralisables au niveau macroéconomique. Il est difficile de donner des fondements microéconomiques pour rendre compte de phénomènes que ne peut expliquer la microéconomie.

Keynésianisme

Opposition aux classiques et néoclassiques. Ils pensent que l’offre est à l’origine de la croissance. Sacralisent l’épargne.

Pour les keynésiens la demande est l’élément central de la croissance classique. Glorifient la consommation.

Opposés à des hausses de salaires par l’état car c’est une charge de plus pour l’entreprise et ce n’est pas en faveur de l’investissement.

Le marché conduit à un blocage des prix à un minimum où l’entreprise ne fait plus de bénéfices. Si l’entreprise procède à une augmentation des prix elle subit une baisse de parts de marché, baisse des prix elle perd des bénéfices et peut faire faillite. Ajustement ne se fait pas par une baisse des salaires mais par une hausse du chômage.

Keynes donne une place centrale à l’état, si le chômage est élevé ou le ralentissement économique, celui-ci doit augmenter les dépenses sans augmenter les impôts.

L’état augmente la demande globale ce qui demande une reprise de la production qui sera supérieure à la demande publique : multiplicateur keynésien.

Adam Smith

Né le 5 juin 1723.

Continuité du mouvement français : les physiocrates.

Chaque individu en recherchant ses intérêts individuels contribue au bien-être général : théorie de la main invisible.

Chacun va maximiser le rapport qualité prix pour faire plus de bénéfices.

Division du travail

Concurrence booste la qualité. L’état a intérêt à stimuler la concurrence ce qui conduit au libre-échange. Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans un domaine de production dans lequel il a un avantage absolu.

Le prix reflète la quantité de travail. Outil monétaire ne favorise pas la croissance il favorise l’inflation. Il faut favoriser le travail plus que la valeur de la monnaie. Avantage comparatifs, exemple Italie avec le vin et Royaume-Uni avec les draps.

Rôle de l’état : veiller à ce que la fonction publique ne soit pas corrompue, que l’impôt soit le plus faible possible et que la paix règne à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières.

David Ricardo

Père du libéralisme. Continue d’influencer l’économie politique. Né le 19 avril 1972.

Les rentes profitent aux rentiers.

Rentes : prix défini par l’état, concurrence limitée.

Protectionnisme profite à celui qui est protégé mais désavantage tout le reste de la population.

L’impôt freine l’argent public.

Source de la richesse est le travail. La banque centrale tente d’augmenter le nombre de billet en circulation pour inciter les entreprises à investir et les banques à faire des prêts.

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