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Financement bancaire

Fiche : Financement bancaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2016  •  Fiche  •  3 488 Mots (14 Pages)  •  719 Vues

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1- Le financement de l’exploitation :

Le financement à court terme est généralement accordé aux entreprises pour une période n’excédant pas la durée de leur cycle d’exploitation. L’entreprise y fait habituellement appel afin de faire face aux frais d’exploitation et pour renouveler les stocks et financer les créances sur la clientèle. Un montant maximum est fixé par la banque en fonction du chiffre d'affaires de l’entreprise et en tenant compte des dettes de l’entreprise vis-à-vis de la banque et de ses fournisseurs.

Les crédits d’exploitation sont classés comme suit :

- Crédits par caisse

- Crédits par signature

Les premiers comportent des décaissements par le banquier c’est à dire, une mise à la disposition du client de capitaux.

Quant aux seconds représentent des garanties données par la banque à certains organismes, en faveur du client, pour lui permettre l’obtention de délais de paiement, l’obtention d’avances ou la possibilité de réaliser certaines opérations.

1-1- Les crédits par caisse :

Ils se caractérisent par des décaissements de fonds et se subdivisent en deux catégories :

1-1-1 Les crédits de trésorerie :

La banque, en accordant un crédit de trésorerie qui satisfait temporairement une insuffisance de trésorerie de son client en l’autorisant à rendre son compte débiteur.

Ce type de crédit comporte un facteur risque très important comparativement aux crédits spécifiques car il s’agit d’un crédit en blanc qui n’est pas adossé a un quelconque élément d’actif autrement dit qui ne comporte aucune garantie intrinsèque.

Ils peuvent se présenter sous les formes suivantes :

1-1-1-1 La facilité de caisse :

La facilité de caisse est un concours bancaire destiné à combler des décalages de trésorerie, c’est à dire l’intervalle qui sépare les dépenses et les recettes de l’entreprise.

Le montant du crédit ne doit pas dépasser (50%) du chiffre d’affaire mensuel. Ce plafond est valable pour douze (12) mois et le compte doit fonctionner alternativement en position débitrice et créditrice. Ainsi, doit-il devenir créditeur au moins une seule fois par mois.

Par ailleurs, le banquier doit étroitement surveiller l’utilisation de la facilité de caisse et intervenir dès les premiers signes de lourdeur du compte du client, avant que la facilité de caisse ne se transforme en découvert permanent. (Annexe1)

1-1-1-2 Le découvert :

Une entreprise bénéficiant de cette forme de crédit est autorisée à laisser son compte en position débitrice, à concurrence d’un plafond, pendant une durée pouvant atteindre quelques mois par an. Ce plafond représente 15 jours du chiffre d’affaires annuel. Les entreprises qui bénéficient de ce type de crédits sont des entreprises qui ont une vitesse de rotation de l’actif circulant un peu lente.

Ce type de crédit peut être dangereux pour l’entreprise ainsi que pour la banque. En effet, dans le cas où le besoin devient de plus en plus crucial pour l’entreprise, la banque aura tendance à se retirer en réduisant ou en supprimant son découvert. L’entreprise risque dans ce cas de déposer son bilan.

Pour la banque, le risque est d’autant plus important. En effet, le découvert peut devenir permanent, ainsi dans le souci de sauver l’entreprise, le banquier aura tendance à se substituer au propriétaire de l’affaire à qui il incombe d’amener les apports nécessaires. (Annexe2)

1-1-1-2 Le crédit de campagne :

Pour différentes raisons, une entreprise peut subir un important décalage entre ses dépenses et ses recettes, elle peut avoir ce qu’on appelle une activité saisonnière. C’est ainsi qu’elle peut fabriquer toute l’année et vendre sur une période très courte, ou bien qu’elle ne peut acheter que sur une période très courte pour vendre toute l’année.

Dans tous les cas de figure, l’entreprise ne pourra pas assumer ce décalage avec ses seuls capitaux. Elle doit solliciter un crédit de campagne.

Pour la mise en place d’un crédit de campagne, le banquier devra prendre certaines précautions :

- Prendre en compte le déroulement des campagnes précédentes.

- Prendre en compte les résultats et les bénéfices des campagnes précédentes.

- L’établissement avec le client d’un plan de financement de trésorerie.

- Prendre en compte le risque commercial partagé avec le client.

- Exiger un autofinancement.

- Suivre scrupuleusement le client et le déroulement de la campagne.

- Veiller à ce que le crédit serve bien à financer la campagne.

NB : le montant du crédit accordé par le banquier sera calculé sur la base du besoin le plus élevé après établissement d’un plan de trésorerie).

1-1-2 Les crédits par caisse spécifiques :

Il s’agit de crédits finançant des actifs circulants spécifiques, soit les stocks, soit les créances.

Les crédits de cette nature les plus utilisés sont :

1-1-2-1 L’escompte :

Il est bien connu que les entreprises industrielles ou commerciales traitent leurs transactions avec leurs clientèles en livrant des marchandises ou en vendant des services. Ainsi, face à la concurrence, elles sont amenées à accorder des délais de paiement assortis de garanties, en matérialisant leurs créances par des effets de commerce ou encore « lettres de change » tirées par le vendeur (tireur) sur l’acheteur (tiré). Ce qui va engendrer la naissance de besoins de trésorerie pour l’entreprise, celle-ci étant détentrice de cette lettre de change, peut « vendre » cette créance à un banquier, qui lui « escompte » cet effet, en mettant à sa disposition le montant déduction faite des intérêts décomptés jusqu’au jour de l’échéance, en contre partie des effets endossés.

La comptabilisation de cette lettre de change au niveau de l’entreprise

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