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Analyse NBC Bank (finance islamique)

Analyse sectorielle : Analyse NBC Bank (finance islamique). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2019  •  Analyse sectorielle  •  2 703 Mots (11 Pages)  •  672 Vues

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Sommaire

I.        L’infra-culture:        3

1        Les croyances issues de la doctrine islamique:        3

2        Les valeurs :        5

3        L’histoire de l’empreinte nationale :        6

4        Cœur de métier :        7

5        Lien social :        8

II.        Mode opératoire culturel:        8

Bibliographie:        10


  1. L’infra-culture:

  1. Les croyances issues de la doctrine islamique:

L’Islam est bien plus qu’une religion. C’est également un système tout à la fois politique, religieux, militaire, économique, social, juridique, tout autant qu’un mode de vie exprimant la soumission à Dieu et au Prophète et qui associe le spirituel et le social. De ce fait, toutes les créatures de Dieu suivent une loi unique et incontestée, celle de la « Charia ». De cette dernière découle une nouvelle finance qui se veut suivre ses règles.

Tout comme toutes les banques dites « islamiques », Alahli suit très scrupuleusement les principes de la finance islamique. Ainsi, toutes les valeurs et croyances prônées par la banque sont toutes issues de loi de Dieu.

Nous allons voir dans un premier temps sur quelle base fonctionne l’économie islamique, puis citer les 5 principes de la finance islamique qu’Alahli Bank a choisi de prôner, et enfin vérifier si ces valeurs et croyances sont bien respectées.

  1. A l'opposé de l'économie libérale classique, essentiellement neutre vis-à-vis de toute position éthique ou morale, l’économie islamique se veut normative et est basée sur un système de valeurs et de normes. Il existe 3 piliers :

  1. Le principe de la double propriété :

En Islam, le désir de confortablement gagner sa vie n’est pas mal vu. Au contraire, en Islam dit plutôt que vouloir réussir sa vie financièrement, de vivre confortablement ou de se protéger d'un avenir incertain n'est jamais considéré comme un mal.

  1. Le principe de la liberté économique dans un cadre limité :

Le second pilier de l'économie islamique est le fait d'accorder aux individus une liberté économique, dans les limites des valeurs morales et éthiques auxquelles croit l'Islam.

  1. Le principe de la justice sociale :

L’Islam souhaite que les valeurs sur lesquelles il est fondé soient respectées dans ce système, en distribuant de la richesse dans la société islamique, afin d’assurer la possibilité de réaliser une justice sociale.

  1. La finance participative (le nom officielle et juridique) issue des principes très strictes de la Charia (ou loi islamique). 5 principes sont respectés dans la finance islamique, et notamment par Alahli :

  1. Prohibition de l’usure (Riba) :

Selon la doctrine islamique, la prohibition du Riba est justifiée par le fait que le temps appartient à Dieu seul et ne peut être vendu, et que l’argent, en lui-même, n’est pas productif. Le prêteur ne donc pas bénéficier d’un quelconque avantage de son prêt, sauf si cet avantage est librement accordé par l’emprunteur après remboursement du prêt.

  1. Prohibition des investissements illicites :

Il existe des exigences quant à la nature de l’activité dans laquelle un investissement demeure conforme aux impératifs moraux et religieux tels que dictés par l’Islam. Ainsi, les jeux de hasard, les activités en relation avec l’alcool, avec l’élevage porcin ou encore avec l’armement, avec l’industrie pornographique sont strictement prohibés.

  1. Prohibition des investissements spéculatifs (Maysir) :

La loi islamique interdit de conclure des transactions qui renferment tout flou au niveau d’un des biens échangés et/ou qui présente en soi un caractère hasardeux et incertain. La spéculation est interdite.

  1. Partage des pertes et des profits (entre investisseurs et entrepreneurs) :

Communément appelé le principe des « 3P » (Partage des Pertes et des Profits), ce système permet d’associer le capital financier au capital humain., un investisseur qui confie ses fonds à un entrepreneur partagera les bénéfices ainsi que les pertes éventuelles en fonction de la performance.

  1. Adossement de toute transaction sur des actifs tangibles (relevant de l’économie réelle) :

Ce principe permet de maîtriser des risques et rassure notamment quant aux problématiques de déconnexion de la sphère financière à la sphère réelle.

  1. La banque et Islam, des termes associables? :

La finance islamique est très délicate car elle doit à la fois répondre à loi divine islamique et en même temps être compatible avec les règles de la finance moderne occidentale, sans lesquelles, aucun développement ne serait possible.

Le fonds de commerce d’une banque comme Alahli étant de faire de l’argent et l’association au mot islamique peut créer la confusion chez certains. Qui dit banque, dit établissement de crédit, dit prêt à intérêt… ce qui est interdit par l’Islam. En effet, la Charia définie que l’argent doit être uniquement utilisé comme intermédiaire dans les transactions qui permet de mesurer la valeur. Ce n’est pas un bien qui se vend ou qui se loue.

C’est pour cela que certains experts qualifient d’hypocrisie ce type de finance car ne respectant pas, ou du moins qu’en partie les valeurs défendues par l’islam. Le seul point qui les différencie et encore est la dimension éthique qu'on trouve dans certains placements (le fait d’exclure de fait des jeux de hasard, d'alcool...). Mais pour ce qui est du cœur de métier (prêt avec taux d’intérêt), la pratique reste la même et changent seulement de nom. Ils sont parfois même bien supérieurs que dans des banques commerciales.

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