Relaxation Schultz
TD : Relaxation Schultz. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Honorine Bartusiak • 29 Avril 2025 • TD • 998 Mots (4 Pages) • 10 Vues
- Vécu de la méthode Schultz
Lorsque la première séance de relaxation Schultz débuta, je ne connaissais aucunement la méthode employée. A l’annonce du fonctionnement par induction verbale, une certaine appréhension était présente. En effet, j’avais été sensibilisé jusqu’alors à des relaxations davantage corporelles, au moyen de mobilisations du corps, et la crainte de se laisser envahir par ses pensées était présente.
Les ressentis pendant la relaxation Schultz, pour ma part, ont été multiples mais ils ont surtout évolué au fur et à mesure des séances. Lors de la séance initiale, mes pensées étaient quelque peu confuses du fait de la redondance des consignes et de l’absence de sensations corporelles. J’éprouvais de la difficulté à infuser de la conviction dans les phrases que je me répétais. Ces dernières me semblaient être éphémères et ayant une moindre portée. De la déception à l’idée de ne rien ressentir et des élucubrations parasites de type organisationnelles obnubilaient mes pensées. Puis vers la fin de cette séance d’initiation, mes pensées ont investi le principe de l’image mentale. Cette image mentale était en lien avec les phrases à répéter. Elle était le miroir des sensations que je m’imaginais ressentir à l’annonce des phrases. Je me représentais alors la partie de corps mentionnée et transversant celle-ci, une sensation telle une onde se propageant jusqu’à la partie distale du membre. Cette sensation était caractérisée par une impression corporelle (écrasement, glissement, …), une couleur et un rythme bien particulier.
Ce principe d’image mentale fut porteur et permis d’accompagner et affiner les ressentis au cours des séances suivantes. Les sensations devenaient plus présentes, elles étaient stables dans le temps et continuaient à habiter mon corps même après la répétition des phrases. Ses ressentis prenaient le pas sur l’environnement extérieur, qui se faisait oublier au fur et à mesure des séances. La temporalité était également impactée, le temps semblait moins long.
Si l’ensemble des ressentis allait en progressant, il m’est arrivé de vivre une séance où la relaxation ne prenait pas aussi facilement que les fois précédentes. A ce moment-là, j’éprouvais un besoin d’agitation motrice constant, de nombreuses pensées parasites étaient présentes. Les images mentales semblaient être vides d’émotions et fragiles. Je ne semblais pas être suffisamment disponible psychiquement et émotionnellement pour que la relaxation puisse atteindre son plein potentiel. Cette séance me démontra la variabilité possible, de nos ressentis et nos expériences, en fonction des jours et des états d’âme de chacun.
Pour conclure cette partie, j’ai eu l’occasion d’expérimenter divers états de corps comme la lourdeur, la chaleur, la lenteur de la respiration, le plexus solaire, la fraîcheur sur le front. Dans l’ensemble, certains ressentis étaient plus faciles d’accès et davantage appréciés comme la chaleur, la respiration et la fraîcheur sur le front. Le plexus solaire resta une consigne difficile à atteindre. Par ailleurs, je notais que les sensations de lourdeur et de chaleur étaient principalement plus prenantes sur les membres supérieurs qu’inférieurs (bien que cette différence réduisît vers les dernières séances). Une différence de ressentis était également présente entre les hémichamps droit et gauche, priorisant parfois un côté démesurément. Cette distinction était souvent en lien avec la difficulté de passer d’un membre à l’autre, les pensées étant alors encore sur le membre précédemment travaillé.
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