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Le bien-être de l’humain dans la société contemporaine

Thèse : Le bien-être de l’humain dans la société contemporaine. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2025  •  Thèse  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  1 184 Vues

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Le bien-être de l’humain dans la société contemporaine

Introduction

Depuis toujours, l’humanité poursuit la quête du bien-être. Des philosophes grecs aux sciences modernes, la question de ce qui rend l’existence “bonne” ou “désirable” est centrale. Aristote parlait d’eudaimonia, un accomplissement de soi par la vertu et la raison, tandis que les courants utilitaristes définissaient le bonheur comme la maximisation des plaisirs et la réduction des souffrances.

Aujourd’hui, cette notion se complexifie encore. Le bien-être ne peut plus être limité à la simple absence de maladie ou à la satisfaction des besoins primaires : il englobe une pluralité de dimensions, allant de l’équilibre mental et émotionnel à la qualité des relations sociales, en passant par le rapport à l’environnement naturel et technologique.

Or, dans une époque marquée par l’accélération des rythmes de vie, l’hyperconsommation, la crise écologique et l’hyperconnexion numérique, la question du bien-être de l’humain devient plus pressante et plus problématique.

Problématique :

Comment définir et cultiver le bien-être humain dans un monde contemporain caractérisé par la productivité, la standardisation et l’incertitude globale ?

Hypothèse :

Le bien-être ne saurait être réduit à un indicateur économique ou à une satisfaction matérielle. Il s’agit d’un état multidimensionnel qui suppose un équilibre durable entre les dimensions biologiques, psychologiques, sociales et environnementales de l’existence.

Partie I – Les fondements du bien-être humain

1. Approches philosophiques

L’Antiquité posait déjà la question : le bonheur est-il une affaire de plaisir ou de vertu ? Aristote, dans Éthique à Nicomaque, insistait sur la notion d’eudaimonia, conçue comme la réalisation de soi à travers la raison et la mesure. Les stoïciens, eux, proposaient un bien-être fondé sur l’acceptation du destin et la maîtrise des passions. Ces conceptions montrent que le bien-être n’est pas seulement matériel, mais lié à une posture intérieure.

À l’époque moderne, Jeremy Bentham et John Stuart Mill ont développé l’utilitarisme, qui évalue le bien-être à travers le calcul des plaisirs et des douleurs. Cette approche a profondément influencé nos sociétés contemporaines, où les indicateurs de qualité de vie et les politiques publiques tentent de mesurer le bonheur collectif.

2. Approches médicales et psychologiques

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme un état de “bien-être physique, mental et social complet, et pas seulement l’absence de maladie”. Cette définition illustre la complexité du concept et son interdépendance avec la société.

Les sciences psychologiques, notamment la psychologie positive développée par Martin Seligman, insistent sur des facteurs comme les émotions positives, l’engagement, les relations, le sens et l’accomplissement personnel (modèle PERMA). Le bien-être est alors perçu comme un équilibre dynamique, et non comme un état fixe.

3. Approches sociales et culturelles

Le bien-être est également une construction culturelle. Ce qui est perçu comme source de bonheur varie selon les contextes : l’individualisme occidental privilégie la réussite personnelle, tandis que certaines cultures asiatiques valorisent davantage l’harmonie sociale et le respect de la collectivité.

Ainsi, le bien-être humain ne peut être réduit à un modèle universel : il est situé dans le temps, l’espace et les traditions.

Partie II – Les menaces contemporaines au bien-être

1. Le travail moderne : entre accomplissement et aliénation

Le travail constitue à la fois une source d’identité et une cause de mal-être. Dans les sociétés industrialisées, la recherche de productivité et l’intensification des rythmes entraînent stress, burn-out et perte de sens. La “valeur travail” domine encore nos existences, alors que son organisation actuelle met souvent en péril la santé psychologique des individus.

2. L’hyperconsommation et la standardisation

Le modèle consumériste, qui promet le bonheur à travers la possession, produit souvent l’effet inverse : frustration,

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