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Recul de la schizophrénie

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Par   •  9 Avril 2018  •  Cours  •  897 Mots (4 Pages)  •  472 Vues

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Les différentes ressources visant à reculer le désavantage (schizophrénie)

Il est important de préciser que les différentes ressources dépendent essentiellement des patients et de comment la schizophrénie se manifeste chez eux. La prise en charge se fera donc au cas par cas.

De plus, la guérison de la schizophrénie (si on entend le fait de ne plus prendre de traitement) est très rare puisqu' elle concerne moins de 5% des patients. Si il y a guérison, on peut soupçonner une erreur de diagnostique au départ. Le patient n'aurait donc jamais été atteint par cette maladie mais aurait seulement eu un épisode psychotique simple (moment dans sa vie ou on délire et qui passe avec le temps et ne reivent jamais contrairement à la schizophrénie qui dure sur le long court).

On parle donc de rémission de la schizophrénie.

On peut différencier 3 traitement pour la schizophrénie:

- traitement médicamenteux

- traitement psychologique

- traitement social

Traitement médicamenteux

Le traitement de la schizophrénie par neuroleptiques a un effet symptomatique immédiat, mais également partiellement curatif. Les neuroleptiques améliorent l’évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l’observance du traitement.

La schizophrénie est un problème de régulation de dopamine. Le traitement consiste donc à réguler le taux de dopamine comme le corps à du mal à le faire par lui même.

Certains patients ou certaines familles redoutent les effets secondaires (maux de tête, fatigue, nausées, vomissements, constipation ..) des neuroleptiques et se posent souvent la question de savoir si ceux ci ne vont pas "assomer" le patient. Si les neuroleptiques sont prescrits à une posologie adaptée, ils ne privent pas les schizophrènes de leur personnalité, ni de leurs capacités à prendre des décisions.

La définition classique des neuroleptiques est celle donnée par Delay et Deniker ; elle associe les différents critères :

1) Création d’un état d’indifférence psychomotrice

2) Diminution de l’agressivité et de l’agitation

3) Réduction des psychoses

4) Production d’effets neurologiques et végétatifs

5) Action sous corticale dominante

Dans les formes sévères de schizophrénie ou celles qui résistent à tous les médicaments, le traitement peut faire  appel à la sismothérapie (électrochocs sur le cuir chevelu). Cela permet de rétablir les connexions neuronales. Dans un premier temps, la décharge électrique provoque une crise convulsive (épilepsie) dans le cerveau. Cette crise déclenche la sécrétion de neurohormones impliquées dans les troubles de l'humeur. Ces substances vont favoriser la repousse de jeunes cellules cérébrales et développer de nouveaux réseaux de connexions.

Traitement psychologique

La psychothérapie de soutien et d’accompagnement, évidemment nécessaire, est basée sur une relation de confiance (parfois peu évidente pour un patient vivant avec un sentiment d’hostilité). En effet, les patients souffrant de schizophrénie souffre de solitude. Les patients réagissent souvent en se renfermant sur eux-même car ils ont des difficultés à s'assumer psychologiquement. Dans ce cas, la rencontre avec d'autres personnes atteintes peut aider les patients à comprendre la leur et voir d'autres éventualités dans la commmunication avec le monde extérieur.

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