ADN stage 1
Rapport de stage : ADN stage 1. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar anna.dbs • 21 Février 2020 • Rapport de stage • 1 759 Mots (8 Pages) • 660 Vues
AP-HP / IFSI HENRI MONDOR
Analyse de situation ou d’activité n°2
Stage du semestre N° 2
Du 05 / 02 / 2019 au 08 / 03 / 2019
Stage de formation en soin Infirmier
Date de réalisation de l’analyse : 01 / 03 / 2019
Prénom Nom de l’étudiant(e) : Christophe Fernandes
Promotion 2018 –2021
Nom du formateur référent de suivi pédagogique : Savet Valérie
Situation:
Je suis étudiant de première année en soins infirmiers, je suis affecté pour mon premier stage du second semestre dans un hôpital de la région d'Ile-de-France en unité de Soin de Longue Durée. Cet établissement de plus de 600 lits, qui comprend des chambres simples et doubles, est spécialisé dans le domaine gériatrique comprend un service de Soins de Suite et de Réadaptation, de Soin de Longue Durée et d’une unité psychiatrique, tous répartis sur les divers étages des trois bâtiments. Mes journées lors de ce stage sont de 7 h à 14 h 30 pendant quatre semaines et de 12 h 30 à 19 h 30 pendant une semaine. J’ai alors deux patients à charge dans ce service, encadré par l’équipe pluridisciplinaire, je prends également en charge les autres patients de l’unité.
Dans la situation actuelle le patient ainsi que les soignants seront anonymes et porteront des noms d’emprunt.
Le mercredi 20 février, j’effectue la toilette quotidienne de Monsieur K 82 ans. Ce monsieur est atteint de trouble Alzheimer sans démence et d’arthrose lombaire. Il a été hospitalisé à la suite de nombreuses chutes puis transféré dans l’unité de soin de mon stage. Ces chutes ont eu pour effet une perte d’autonomie totale de la capacité de mouvoir ses jambes. Je dois donc pratiquer une toilette totale au lit.
Il est 7 h 20, j’entre en frappant dans la chambre double où est situé l’un de mes patients. Je fais une friction avec une Solution Hydro-Alcoolique (SHA). Je réveille doucement Monsieur K et lui informe que je dois faire sa toilette quotidienne au lit. Il accepte avec un grand sourire comme tous les matins en ajoutant cette fois-ci : “Ah, si c’est toi, je dis pas non !”. Je l’informe donc que je dois aller préparer mon chariot pour le soin. Pendant la durée de cette préparation, Monsieur K peut immerger facilement de son sommeil.
À 7 h 30 je reviens dans la chambre de Monsieur K. Je prépare donc la chambre en m’étant la présence et en respectant les protocoles de purges de l’eau chaude et de nettoyage de l’environnement du patient. Pour préserver l’intimité de mon patient je ferme la porte et tire le rideau séparant le lit son voisin du sien. Je débute ensuite sa toilette en portant une surblouse imperméable. N’étends pas souillé, je commence alors par le visage, les mains puis les bras, le torse puis les jambes et les pieds.
Vers 7 h 50, je débute la toilette intime en ayant préalablement effectué une friction au SHA et porté des gants jetables. Chaque jour, spécifiquement à ce moment, monsieur K récitait avec humour une petite histoire sur un soin d’une collègue un peu trop insistante sur cette zone qui nous faisait sourire et rire tout deux. Cependant, j’effectuais pendant cela les gestes préconisés par le protocole pour limiter le risque de contamination bactérienne du sexe du patient par la région anale. Tout en insistant lors du séchage dans les plis pour éviter toute forme de macération et d’apparition de mycose. Je couvre l’intimité de mon patient d’une serviette personnelle de grande taille, couvrant en partis le corps de celui-ci pendant le temps du changement d’eau de la cuvette. Je jette mes gants, je fais de nouveau une friction au SHA. Je demande ensuite à mon patient de se placer sur le côté et de se tenir à la ridelle pour me permettre un accès libre à son dos et à son siège. À ce moment-là, Madame H, aide-soignante, entre dans la chambre sans frapper, équiper de gants et d’une surblouse, laissant la porte ouverte pour prévenir le voisin de Monsieur K de sa future toilette. Je me presse alors de saisir et de rectifier la serviette qui avait glissé pendant la manipulation du patient, laissant apparent ses parties intimes. Madame H sortis de la chambre pour préparer le matériel en entrebâillant la porte. Ce qui permis aux patients déambulant ainsi qu’à l’officier préparant qui se trouvait dans le couloir du service, un libre accès visuel sur l’intégrité physique de mon patient. Par respect de l’intimité de mon patient, j’interpellai l’aide-soignante pour qu’elle puisse fermer correctement la porte. Néanmoins je n’ai pas attendu sa réaction pour sécuriser mon patient en levant la ridelle de son lit et courus fermer la porte aussi vite que possible. Je refrictionne mes mains au SHA et je retourne alors à mon soin.
Quelques minutes après, madame H, reviens de nouveau sans frapper avec le matériel en pleine main, portant toujours les mêmes gants et la même blouse. Tout en maintenant la porte ouverte avec l’autre main, cette fois-ci elle se fît interpeller par une autre aide-soignante dans le couloir pour discuter d’un sujet personnel les impliquants. Pour la seconde fois, j’interpellai les aides-soignantes que j’étais actuellement en plein soin et qu’elle ne respecta pas la pudeur de Monsieur K. Celui-ci s’exclama de vive voix que “ ce n'est pas porte ouverte aujourd’hui ! ”. Suivis d’un sourire comique. Je lui signale aussi qu’elle porte toujours les mêmes gants et une surblouse en dehors de la chambre du patient. Et qu’elle a l’obligation d’enlever après chaque soin pour éviter toute décimation de germes possiblement pathogènes.
Par la suite, je termine la toilette du dos de monsieur K. Je refais de nouveau une friction avant et après avoir jeté les gants de la toilette du siège. J’effectue avant l’habillage complet de mon patient, une prévention des escarres en appliquant une crème prévue à cet effet sur les points d’appui et zones dites “rouges” pour en éviter leurs apparitions. Je transfère ensuite le patient grâce au “lève-personne” situé sur un rail au plafond dans son fauteuil. Enfin, je range, rectifie le lit, désinfecte l’environnement et j’élimine les déchets dans les conteneurs prévu. Pour que monsieur K puisse déjeuner en bonne compagnie de son voisin.
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