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Les Classes Thérapeutiques

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Par   •  22 Novembre 2013  •  6 914 Mots (28 Pages)  •  689 Vues

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Les classes thérapeutiques

Classe thérapeutique Allergologie

Face aux allergies, la prise en charge s’appuie principalement sur quatre grands principes :

Méthodes préventives : Le premier traitement de l’allergie vise à éviter autant que possible le contact avec la substance à l’origine de l’allergie (allergène). Ces méthodes préventives consistent à être le moins possible au contact de l’allergène .Eloignement des chats ou des chiens, changement de poste de travail en cas d'allergie professionnelle, éviter des séjours en montagne (au-delà de 800 m d'altitude), bien aérer le domicile voire à le mettre en surpression avec un air filtré, utiliser des oreillers en mousse, changer régulièrement les taies et draps et à les laver à 60 C (voire utiliser un drap housse anti-acarien), prendre une douche après une exposition à un allergène, etc. Mais l'éviction de l'allergène de l'environnement est parfois difficile à mettre en oeuvre.

Désensibilisation : Cette méthode agit sur le système immunitaire en induisant une tolérance de l'organisme vis à vis de l'allergène responsable des symptômes. Cette solution est la seule reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé comme traitement efficace et durable. Son but est de désensibiliser l'organisme en lui administrant des doses infinitésimale d’allergènes progressivement et ainsi de l'empêcher de réagir face aux allergènes. Il demande une certaine rigueur de la part du patient. Les traitements évoluent grâce notamment aux formes sublinguales (sous la langue) sous forme liquide ou sous forme de comprimés pour certains allergènes.

Traitement des manifestations allergiques :

Les antihistaminiques H1 visent à bloquer la libération d’histamine par les cellules immunitaires, à l’origine de l’allergie à la source. Ils peuvent être pris par la bouche, le nez, sous forme injectable ou en collyre.

Les vasoconstricteurs sont souvent associés aux antihistaminiques dans les cas de rhinite. Ils existent sous forme de comprimés, par voie nasale ou en collyre.

Les cromones permettent d’anticiper la réaction allergique au début de l’inflammation. Existe par voie nasale, collyre ou ampoule buvable.(lLOMUDAL)

Les corticoïdes (locaux par voie nasale, collyre ou sur la peau), les corticoïdes par voie buccale ou par injection intramusculaire permette de lutter contre l’inflammation liée à l’allergie.

Les bronchodilatateurs permettent de traiter les crises d’asthme, quelle que soit sa cause.

L’adrénaline (disponible sous forme de "stylo", seringue contenant une dose unique auto-injectable) est le traitement d’urgence du choc anaphylactique (forme extrême d’allergie engageant le pronostic vital).

Les médicaments les plus courants de la classe Allergologie

• Adrenaline Aguettant (0,1%)

• Virlix

• Stallergenes

Cetirizine

• Hypostamine

• Polaramine

Classe thérapeutique Anesthésie, réanimation

L’anesthésie consiste en un blocage plus ou moins complet de la sensibilité, que cela soit au niveau du corps entier, d’une partie d’un corps ou simplement d’un organe. Généralement, la douleur provient de l’excitation de récepteurs qui la transmettent au niveau du cerveau. L’anesthésie revient à bloquer ce signal.

On distingue plusieurs types d’anesthésiques, en fonction de leur mode d’action et selon l’importance de l’intervention.

L’anesthésie superficielle : les molécules pénètrent à travers la peau pour agir directement sur les nerfs. Le message douloureux ne peut alors pas atteindre le cerveau, bloqué au niveau des récepteurs.

L’anesthésie locorégionale : on injecte un produit dans la région précise que l’on veut désensibiliser.

L’anesthésie générale : elle consiste en une désensibilisation complète de l’organisme. On y allie souvent un anesthésique, qui agit en provoquant une perte de conscience (barbituriques…), avec un agent de curarisation ayant un effet de relâchement des muscles.

La rachianesthésie et la péridurale. La péridurale consiste à injecter entre deux feuillets méningés (zone où sont immergées les racines nerveuses), le cathéter reste en place, permettant une nouvelle injection pour prolonger l’effet antidouleur. Pour la rachianesthésie, on injecte directement dans le fourreau où se trouve la moelle épinière, en une seule fois. Pratiquée souvent en urologie, elle permet de désensibiliser les membres inférieurs ainsi que la partie basse de l’abdomen. Plus puissante, d’installation plus rapide que la péridurale, elle peut être utilisée en cas de césarienne.

La réanimation vise à maintenir le corps dans un état de fonctionnement optimal en cas de défaillance d’un organe vital, ou à la surveillance de l’organisme suite à une intervention chirurgicale ou un traumatisme. Parmi les médicaments utilisés : les succédanés du plasma sanguin (utilisés par exemple en cas d’hémorragie), les solutions de dialyse ou encore les molécules visant à relancer la pompe cardiaque en cas d’arrêt (comme l’adrénaline par exemple). Au-delà du simple aspect médicamenteux, la réanimation peut s’appuyer sur des techniques mécaniques comme la ventilation mécanique, la circulation sanguine extracorporelle…

Les sous-classes Anesthésie, réanimation

• Anesthésie de surface

• Anesthésie locale ou régionale

• Rachianesthésie

• Anesthésie générale

• Sympathomimétiques IV

• Succédanés du plasma

• Solutions pour perfusion

• Solutions pour dialyse péritonéale

• Solutions pour hémodialyse et hémofiltration

• Solutions cardioplégiques

Classe thérapeutique Anti-inflammatoires

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