L’article : « Culture et gestion en Angleterre : Un idéal de mesure. »

L’ANGLETERRE

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1. L’article : « Culture et gestion en Angleterre : Un idéal de mesure. »

Ce texte parle tout d’abord du fait que l’Angleterre est situé sur une île, la Grande-Bretagne, au nord de l’Europe ce qui a favorisé son rayonnement. L’Angleterre reste un petit pays d’à peine plus de 130000 km carré et concentre 80 % de la population britannique. Ce pays est d’une très grande importance face à l’exportation de ses sports comme le cricket et le football mais également de sa musique populaire et particulièrement de sa langue devenue langue internationale de travail. L’Angleterre reste un pays différent de ses voisins européens. D’après une enquête de l’ETS Europe (Educational Testing Service) effectuée auprès de 26 entreprises françaises en 2005, 16 d’entre elles ont adoptés la langue anglaise comme langue de travail et 7 placent l’anglais et le français sur un pied d’égalité alors qu’entre le 16ème et 19ème siècle, la langue française était maître sur l’Europe et sur la diplomatie. Cela montre donc l’expansion de l’importance de l’anglais et de l’Angleterre.

Spécificités culturelles :

Les structures familiales jouent un rôle primordial. A l’époque médiévale, l’Angleterre proposait une stricte égalité de la succession entre les enfants, puis elle a progressivement glissé vers le modèle de famille nucléaire absolue (Todd, 1990). Les parents pouvaient donc favoriser le premier-né ou l’un des frères en lui léguant le titre, la maison, l’exploitation agricole ou l’établissement commercial. Il ne restait plus qu’aux cadets à trouver fortune ailleurs ou à accepter de demeurer célibataires s’ils restaient sur le domaine familial. On peut donc parler d’individualisme. Comme les cadets devaient quitter le toit familial cela permettait de dissoudre les liens de solidarité et donc par conséquence d’éviter tout sujet de discorde entre les parents et leurs enfants. Alors que le modèle familial égalitaire garde les enfants sous le même toit et se voit soumis à des conflits entre les futurs héritiers. Nous pouvons mettre en avant en parallèle le développement du système de placement des enfants comme domestique dès l’adolescence. À la fin du 18ème siècle, l’Angleterre est un des pays où cette pratique est la plus répandue. Cela apprenait donc à séparer les rapports de travail et de parenté. Les familles anglaises favorisaient donc l’autonomie et l’individualisme, ce qui a donc permis aux anglais de fonctionner dans une tolérance et une indifférence par rapport aux classes sociales, des religions ou des ethnies.  Comme le texte le dit « seule la liberté pouvait s’affirmer comme valeur positive. »

Certaines notions apparaissent très tôt en Angleterre, le principe de la liberté individuelle notamment en 1979 dans l’Habeas Corpus, un siècle avant la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1789. Quant au principe de la monarchie constitutionnelle il apparaît dès le 19ème siècle. L’Angleterre marque donc une avance considérable par rapport aux autres pays européens, cela se confirme avec la liberté de la pression, la tolérance religieuse et la souveraineté du Parlement qui sont apparus dans le même siècle soit un à deux siècles plus tôt que les autres peuples européens.

Les anglais restes libres mais tout en étant inégaux dans leur statut familial car même si les coutumes d’héritage sont aujourd’hui soumis à un système de redistribution plus équitable, ils restent quelque peu surpris du fort attachement des français à leur patrimoine ainsi que les efforts des parents pour assurer la transmission à leurs héritiers.

Les anglais restent inégaux dans leur statut social car les classes sociales sont très marquées et leur classe sociale peut être reconnue par leur accent. Ils restent également inégaux dans le domaine politique puisque le système majoritaire à un tour, permet de donner la majorité à la personne qui n’a pas forcément obtenu le plus de suffrages, suivant la distribution des voix dans chaque circonscription.

De plus, la religion a une place très importante en Angleterre. Il est à notifier qu’au 15ème siècle, la Réforme Luthérienne en Allemagne a bouleversé les rapports de l’homme à l’argent en mettant en place un nouvel état d’esprit avec la traduction d’un projet social différent dans les pays catholiques et protestants. La France, quant à elle,         évoque la religion catholique qui implique une mauvaise conscience et une distance vis-à-vis de l’argent.

Les puritains anglais vont donc suivre le concept luthérien qui explique que les obligations quotidiennes sont commandées par la volonté divine. Cela signifie qu’il est important qu’ils obéissent aux obligations religieuses et qu’ils s’investissent dans leur travail pour être protéger de Dieu. Ce dernier donne à chacun un métier qu’il doit donc accomplir quoiqu’il en soit.

Le modèle politique :

Au 17ème siècle, Hobbes disait que le pouvoir politique, les lois et les règles étaient  qu’une conséquence d’une décision collectivement humaine. En 1679, un nouvel acte s’est mis en place, l’Habeas Corpus. Celui-ci marqua un grand tournant politique dans l’histoire de l’Angleterre, il a permit d’ôter définitivement tout pouvoir de juridiction criminelle, tout pouvoir et décision abusif qui aurait menacé la liberté individuelle. Ce principe énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement. En vertu de celui-ci, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle peut être libérée sous caution, puis amenée dans les jours qui suivent devant un juge. En 1690, Locke, philosophe anglais évoque le fait que les hommes sont égaux mais également indépendants et libres. Il défendra l’idée que les hommes s’unissent dans le but de former une société mais principalement pour jouir des avantages qu’une société peut émettre. Il va mettre en place le principe de la séparation des pouvoirs pour qu’il n’y ait pas d’abus de pouvoir. Il parle de « Gentlemen’s agreement », le roi qui est donc le chef de l’exécutif doit être de bonne foi, équitable et ne doit en aucun cas porter atteinte au pouvoir législatif.

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