Etude de six photographies afin d’analyser le malaise infirmier

Introduction

Penser autrement la pratique infirmière est constitué de quatre parties.

Le chapitre 1 est composé de six photographies afin d’analyser le malaise infirmier.

Les six photographies sont les suivantes :

- identité professionnelle et idéal des soins infirmiers

- la relation avec le patient

- les relations avec l’équipe soignante et avec les médecins

- les structures

- les changements

- le rapport au temps.

Ces six photographies mettent en avant l’écart entre l’idéal éthique des soins infirmiers et la possibilité de le mettre en pratique. Cela entraine un sentiment d’insatisfaction des infirmières puisqu’il devient difficile de prendre en charge le patient dans sa globalité. Les auteurs expliquent aussi les exigences budgétaires ainsi qu’un manque de temps important.

En deuxième partie, nous trouvons cinq analyses de situation sur les cinq premières photographies ci-dessus.

Le chapitre 3 évoque le recul critique sur la pratique infirmière avec trois constats :

- la polysémie sur mot « soin »

- la présentation des soins infirmiers comme un art

- les soins infirmiers sont qualifiés unanimement de soins humanistes, de soins éthiques.

Enfin, la dernière partie concerne les conditions de possibilité de l’exercice de la créativité éthique des infirmiers.

Choix de l’analyse

Pour cette fiche de lecture, je choisis de faire une analyse chronologique.

Résumé de l’ouvrage

Penser autrement la pratique infirmière évoque le malaise de la profession infirmière dans une société en évolution.

Dans cet ouvrage, les auteurs donnent la parole à des infirmiers et le principal défi serait de les aider à reconstruire une cohérence de la pratique.

En effet, les infirmiers d’aujourd’hui ne peuvent pas toujours mettre en pratique les différentes dimensions de leur rôle professionnel. Il existe un réel écart entre l’idéal éthique des soins infirmiers et la possibilité de le mettre en pratique. Le patient est de plus en plus souvent réduit à n’être qu’un objet. Paradoxalement, ce dernier devient plus exigeant. Ce problème est généralement lié à un manque de temps. Les infirmiers ne peuvent pas toujours prendre en charge globalement le patient. Cela affecte les professionnels et entraine un sentiment de culpabilité, d’insatisfaction.

En effet, les infirmières ont l’impression d’être de « mauvaises soignantes ». On leur demande « de faire plus et toujours plus vite ». Il apparaît alors que les infirmiers vivent leur activité professionnelle dans un rapport à a contrainte. Les institutions de soins et le système actuel de santé sont largement critiqués.

De plus, l’idéal serait une bonne entente au sein de l’équipe soignant. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La conjugalité entre médecins et infirmiers est trop souvent impossible. Concernant les aides-soignants, il est parfois difficile de travailler avec certains qui préfèrent rester seuls. Cela entraine un manque de communication qui ne joue pas en faveur du patient.

Nous retrouvons aussi de multiples changements qui affectent l’organisation, les techniques de soins infirmiers ou encore

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