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Archéologie et patrimoine

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Par   •  1 Octobre 2018  •  Cours  •  2 858 Mots (12 Pages)  •  488 Vues

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                   COURS D’ANIMATION CULTURELLE[pic 1]

Objets et Missions

INTRODUCTION ( Essai de définition)

L’animation culturelle se démarque de l’animation socioculturelle. En effet, le domaine d’intervention de cette dernière est plus large.

Selon Pierre Bernard « la société éclatée et la nouvelle culture mosaïque correspondante explique le mieux la genèse et la croissance de l’animation culturelle » il ajoute pour dire «  l’animation socioculturelle concerne l’ensemble de la vie quotidienne des individus, le travail, les activités civiques et politiques, les relations de voisinage »

De façon plus concrète, lorsque devant ou avec une assemblée de personnes, une activité ou une pratique prend, par exemple, la forme d’une visite de musée, de vernissage d’œuvres d’art ou d’atelier de dessins, de lecture publique ou animée, de déclaration de poèmes de projection de films, de représentation théâtrale, des soirées dansantes (bal) de fêtes populaire (traditionnelle ou moderne) de soirée de conte (au clair de lune) de concerts de musique avec des chants ou des musiques sans chanter, alors se dévoilent inéluctablement des traits caractéristiques de l’animation culturelle.

Il existe une variété d’animation, c’est pourquoi nous allons voir dans ce cours dans un premier temps la typologie de l’animation et en second lieu les agents et les infrastructures de l’animation.

 

I. Typologie de l’animation

Dans un pays comme la Cote d’Ivoire, l’animation se veut plurielle. En effet, elle embrasse plusieurs secteurs de la vie sociale et se déploie en terme divers (concert de musique, représentation dramatique, projection de films, exposition d’œuvres d’art plastique ou de beaux-arts). On peut aussi retrouver des défilés de mode, des spectacles humoristiques (bonjour 20..) très prisés depuis quelques années par le public ivoirien de conférences, séminaires et ateliers etc.

Ces différents types d’animation culturelle ont été regroupés selon une procédure dictée par le Professeur KAMATE en 5 grandes familles qui sont :

  • L’animation artistico-scénique : elle fait appel aux Arts de la scène ou Art vivant (animation théâtrale, animation chorégraphique musicale, animation par le conte dramatique)
  • L’animation artistico-visuel : ce type d’animation prends appui fondamentalement sur le cinéma, l’audiovisuel et les arts visuels. Selon Ubersfeld (Anne) : «  ce type d’art se distingue par le fait qu’il s’offre au public par le biais des procédés scientifiques, techniques ou technologiques qui ne permettent pas de vivre directement, immédiatement  la prestation des artistes » elle précise à ce sujet : « ce n’est que par un abus du terme que l’on peut tenir pour spectacle un film ou une manifestation télévisuelle, qui sont image et non présence actuelle des émetteurs »  le vernissage , les visites muséales, les défilés de mode pourraient s’incruster dans ce groupe d’animation ;
  • Animation non artistique pris au premier degré du terme, c’est une forme d’animation qui s’opère sans la contribution d’un art particulier. Elle se veut une activité humaine qui vise la création d’une œuvre de l’esprit dans un but purement esthétique ou idéologique. C’est une forme d’animation gravitant  autour d’évènementiel comme les concours de beauté (miss C.I, awoulaba, awards). Il y a aussi les concours gastronomique (festival de grillades)
  • Animation pédagogique : elle concerne la transmission du savoir et du savoir –faire à travers des structures de formations ; elle est assurée par 3 niveaux d’enseignement et 2 types d’établissement en C.I.

  1. le primaire :

Ici les élèves approfondissent leur relation à la culture et aux arts entamée à la maternelle (dessin, coloriage, modelage, chant ; poésie)

  1. le secondaire :

L’animation culturelle est prise en charge par 2 types d’établissement. Nous avons l’enseignement général et  l’enseignement technique. Dans le général on a l’Art plastique, la musique le théâtre (français). Contrairement aux 2 premiers, le théâtre n’est pas encore généralisé dans tout établissement du pays. Les rares établissements qui s’y intéressent s’inscrivent dans le cadre des activités extraordinaires.

  1. L’extrascolaire :

Ce sont des formes d’activités pédagogiques qui font appel à un aspect particulier de l’animation que l’on retrouve dans les centres aérés, les colonies de vacances et dans les écoles d’initiation aux arts et à la culture.

  1. Animation mixte ou pluridisciplinaire :

C’est une animation globalisante dont la mise en œuvre embrasse tous les supports disponibles dans l’animation qu’il soit artistique ou non, de ce point de vue les évènements comme le MASA (Marché Africain) se classe aisément dans ce registre. Le Festival du ZANZAN avec quelques fêtes rituelle régionale (le TCHOLOGO de Ferke, le DJIPRI de Gomon, le FOKUE d’Adzopé, l’ABISSA de Grand Bassam, les fêtes de génération chez les Ebriés, les Abourets, les Adjoukrous)… on a aussi  les fêtes religieuses notamment Chrétienne l’Amoisson (céleste) Assomption (Catholique)  aussi les moments de réjouissance populaire (popo carnaval de Bonoua ; Carnaval de  Bouake, popaix de Fresco. En 2009 il a été enregistré officiellement la programmation de 29 festivals et carnavals avec 53 évènements liés aux fêtes et traditions populaire. Toutes ces animations culturelles sont structurées principalement autour de la Musique et de la Danse. Eventuellement on y constate selon l’activité la présence des Arts visuels, des arts de la scène.  

Comme on peut le noter, cette classification indique que l’animation culturelle en C.I est d’une grande richesse. Elle se déploie en effet au moyen de plusieurs supports artistiques et non -artistique. Qu’en est-il donc des agents et des infrastructures qui en assure son déploiement.

II.  Agents et Infrastructures de l’Animation Culturelle

  1. Les agents et leurs statuts

En C.I autant l’A.C est plurielle autant sont nombreux les animateurs. Nonobstant les fonctions qu’ils remplissent affublés témoignent de leurs pluralités. Ainsi trouve t- on dans le secteur de l’Action culturelle des conseillers, conseillers adjoints, des conservateurs et adjoints, des animateurs culturel des muséologues (animateurs du patrimoine) des bibliothécaires (médiateurs du livre) des documentalistes des médiateurs culturels, des animateurs de loisirs, des organisateurs de spectacle… si les uns travail a la conception, les autres se chargent de la réalisation. Ces différents corps de métiers montrent bien qu’ils sont en grand nombre les intervenants de l’action culturelle. Aussi il est bon de savoir qu’il existe 2 catégories d’agent d’animation culturelle: les  bénévoles et les professionnels.

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