Analyse De Pratique sur la pose d’une perfusion
Mémoire : Analyse De Pratique sur la pose d’une perfusion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audeg • 19 Janvier 2013 • 723 Mots (3 Pages) • 2 823 Vues
Activité réalisée :
La situation présente porte sur la pose d’une perfusion effectuée par mes soins.
Un matin, j’ai pris en charge une patiente atteinte de sclérose en plaque. Il s’agit d’une maladie neurologique auto-immune chronique du système nerveux central (SNC). Elle est multifactorielle et ses manifestations cliniques sont liées à une démyélinisation des fibres nerveuses du SNC. Cette maladie est caractérisée par une évolution en « poussées ». Pour soulager la patiente et éviter les séquelles que peuvent induire ces poussées nous administrons du Solumedrole® en intraveineuse (IV). Le Solumedrole® est un anti-inflammatoire stéroïdien. La perfusion doit couler sur une durée de quatre heures, je la pose à 10h après avoir administré les médicaments et après la toilette et le petit-déjeuner de la patiente.
Après avoir vérifié la prescription médicale et respecté les protocoles d’hygiène et d’asepsie je prépare la perfusion de 1g de Solumedrole® dans 500ml de sérum glucosé isotonique à 5% (SGI). J’entre dans la chambre de la patiente et lui explique l’acte de soin. La patiente présente un cathéter au niveau du pli du coude droit. Les cathéters sont principalement utilisés pour la perfusion de solutés ou de médicaments intraveineux à l'aide d'un cathéter souple et fin (moins d'un millimètre d'épaisseur), qui est destiné à être placé en permanence dans une veine ou une artère pour réaliser des injections ou perfusions prolongées ou répétées, améliorant le confort du patient tout en évitant de le piquer à plusieurs reprises, surtout si l'accès à une veine est difficile, et en lui permettant de se mouvoir avec moins de précautions. Un cathéter ne peut rester en place plus de 96 heures.
Je m’installe et pose le matériel préalablement préparé sur l’adaptable nettoyé au désinfectant-détergeant. J’effectue un geste d’hygiène des mains à la solution hydro-alcoolique (SHA). J’enfile alors mes gants à usage unique (UU). Après avoir mis une compresse imbibée de biseptine sous l’obturateur du cathéter, je dévisse celui-ci et branche la perfusion. Pour finir, je déclampe puis vérifie le débit.
Observations, étonnements :
Arrivé à ce stade, je remarque que la perfusion ne goutte pas. Je m’interroge donc sur la cause de ce disfonctionnement. La perfusion est bien déclampée, j’en déduis que la poche n’est pas le problème car en pressant la chambre de la tubulure, celle-ci coule bien. Ce n’est donc pas non plus un problème de tubulure. Je regarde alors le cathéter : pas d’œdème ni d’induration ou de rougeurs présents autour de celui-ci.
Je demande alors de l’aide à l’infirmière qui m’encadrait et elle m’explique que c’est sûrement un caillot formé dans le cathéter qui empêche la perfusion de couler. Elle me demande alors de prendre une paire de ciseaux, de presser la tubulure et de descendre vers le cathéter. Ce que je fais, la perfusion se met à couler normalement.
Difficultés et points à approfondir :
Il aurait fallu que je vérifie le retour veineux afin de déloger un caillot potentiellement existant. Dans ce geste effectué il y avait en effet un risque thromboembolique.
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