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Analyse De Pratique: la pose d’une voie veineuse périphérique en pré-anesthésie à Madame S

Mémoire : Analyse De Pratique: la pose d’une voie veineuse périphérique en pré-anesthésie à Madame S. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Juin 2014  •  1 799 Mots (8 Pages)  •  5 716 Vues

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Exposé de la situation:

Le jeudi 5 juin 2014, alors que je suis en poste du matin (7h30-15h), je m’apprête à effectuer la pose d’une voie veineuse périphérique en pré-anesthésie à Madame S. Cette patiente, âgée de 36 ans, est entrée dans l’hôpital ce jour en service ambulatoire, pour subir une coloscopie et une fibroscopie. Cet acte se réalise sous anesthésie générale. En effet, madame S. a des antécédent familiaux du cancer du colon, elle se plaint également de douleurs d’estomac persistantes malgré les traitements per os. La coloscopie que la patiente subit est une coloscopie de contrôle et la fibroscopie est un examen diagnostique. Quand je pars à la rencontre de Madame S., en salle de pré-anesthésie, elle me parait anxieuse et tendue. Je remarque également qu’elle est très mince: je consulte alors son dossier et remarque sa taille et son poids (45kg pour 1m65). Pendant cette situation, les personnes présentes sont uniquement la patiente et moi. J’ai choisi de travailler sur cette situation car j’ai eu des difficultés à piquer Madame S., du fait de sa maigreur. L’enjeu de cet acte (pose de cathéter) est d’avoir une voie veineuse afin que l’anesthésiste ou l’IADE puisse injecter correctement les produits anesthésiants à la patiente. La pose doit se faire, évidemment, dans les règles d’asepsie.

J’ai rencontré des difficulté à poser la voie veineuse périphérique à cette patiente, bien qu’avant celle-ci, j’en ai posé plusieurs sans problème. C’est alors que cette analyse entre dans le cadre de la compétence 4 « mettre en œuvre des actions à visés thérapeutique et diagnostique ».

Réflexion/Situation:

Afin de réaliser ce soin, il est primordial de savoir ce qu’il faudra utiliser ainsi que de connaître le protocole de cet acte. En effet, au début de mon stage en norendoscopie, j’avais été prendre connaissance du protocole du service en sachant que c’est dans celui-ci que je pouvais pratiquer tous les jours la pose de cathéter. Je me suis également appuyé sur les cours reçus à l’IFSI concernant l’asepsie des points de ponction.

Intentions/Objectifs:

Avant d’effectuer cette pose de voie veineuse périphérique, j’avais été formée dans un premier temps en observant les infirmières du service, puis j’ai commencé à poser les cathéters le jours même (c’est-à-dire deux jours après le début de mon stage dans ce service). Avant cette patiente, j’avais déjà posé beaucoup de voies veineuses sans rencontrer de difficultés particulières. Mes intentions étaient alors les mêmes que celles avec les autres patients: réussir à poser le cathéter du premier coup, en ne faisant pas mal au patient et à un endroit satisfaisant l’anesthésiste. Au début de mon soin, je ne pensais pas rencontrer de difficultés.

Déroulé de la situation:

Avant l’examen que la patiente doit subir (coloscopie et fibroscopie), elle doit attendre dans la salle de pré-anesthésie du service (qui lui se compose de deux blocs et d’une salle de soins externes également). Madame S. a été amenée dans le service grâce aux infirmières du service ambulatoire de l’hôpital. C’est à l’entrée du bloc, en lit, que les aides-soignantes du service de norendoscopie prennent le relais et brancardent la patiente jusqu’à la salle de pré-anesthésie. Cette salle peut contenir deux lits (un côté correspond à un médecin, pas plus de deux médecins opèrent par demi-journée). Là, il n’y avait que Madame S. dans la salle. Une fois que les aides-soignantes ont bien placé le lit et bloquent les freins, elles quittent la salle. C’est alors que j’entre à mon tour, tout en me présentant à la patiente. Je lui dit que je suis étudiante infirmière et que je viens lui poser un cathéter. La patiente est d’accord, je lui demande alors son identité (nom, prénom, date de naissance) et pourquoi elle est ici (pour quel docteur? Pour quel examen?) et si elle est bien préparée (à jeun? A bien bu la préparation de lavement prescrite par le médecin? Allergie?). Je m’assure ici de l’identité du patient (invariant qualité). Comme je suis bien en présence de la bonne patiente, je peux commencer mon soin. Je lui explique alors que je vais devoir lui poser un cathéter pour que l’anesthésiste puisse injecter les produits nécessaires à l’anesthésie générale.

La patiente est toujours d’accord: je prépare alors mon matériel, dans les règles d‘aspestie (invariant qualité). Je désinfecte tout d’abord la petite table qui est situé dans la salle, prévue pour poser le matériel nécessaire à la pose de cathéter, avec une lingette Anios, que je jette par la suite dans la poubelle noire. Je déplace la table jusqu’au lit de Madame S. afin de pouvoir poser le matériel dessus (ergonomie, invariant qualité). Je me passe ensuite les mains au SHA et prépare le matériel: un cathéter rose, un robinet à 3 voies (à la demande de l‘anesthésiste), des compresses stériles, de la chlorexidine, un opsite transparent, un garrot, un petit champs en papier, un évacuateur à aiguilles et des gants (organisation, invariant qualité). Je dépose tout ce matériel sur la table désinfectée. Comme c’est un acte invasif, l’asepsie doit être irréprochable. J’ouvre ensuite tous les emballages (ergonomie) et imbibe les compresses stériles de chlorexidine. Ensuite, je baisse la barrière du lit de Madame S. du côté droit car c’est de ce côté ci que l’anesthésiste veut que les voies veineuses soient posées

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