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Psychologie, sociologie, anthropologie UE 1.1 Compétence 6

Étude de cas : Psychologie, sociologie, anthropologie UE 1.1 Compétence 6. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2021  •  Étude de cas  •  1 649 Mots (7 Pages)  •  798 Vues

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IFSI Henri-Mondor [pic 1][pic 2]

AP-HP  

Année 2021

 

 

       

 

             Psychologie, sociologie, anthropologie

[pic 3]

 

 

 

 

   

  

 

 

 

 

Sujet : Patrick Obertelli (coordinateur) et alii, 2015 : Evolution des relations soignants – malades au regard des pratiques d’éducation thérapeutique, Rapport de recherche, Mars, CNAM/ Centre de Recherche sur la Formation/Centrale Supélec, 131 p.

Q1 : Expliquez en quoi « La relation établie avec les soignants est basée sur des soins techniques et le corps du patient est un prolongement du matériel médical.» vous renvoie en tant que futur(e) soignant(e) au concept de représentation (15 lignes minimum attendues) - 5 points

Q2 : Choisissez un concept (hormis celui de la Question 1) que vous expliquez avec vos mots à partir de vos connaissances théoriques en socio-anthropologie et d’éléments issus du texte (15 lignes minimum attendues) - 7 points

Q3 : A partir de vos expériences, présentez une situation que vous avez vécue ou observée et argumentez le lien avec le texte. (20 lignes minimum attendues) – 8 points

Q1 : Dans cette situation, le point de vue du malade témoignant de la relation établie avec les soignants est très révélateur.  Elle renvoie d’une part à la représentation sociale du corps dans le milieu hospitalier et d’autre part à la relation soignant-soignée réduit simplement  à une activité « soins techniques » de la part du soignant et souvent associée à l’identité professionnelle. Le malade se compare lui-même  à un « prolongement du matériel médical ». Il a le sentiment d’être réduit à un objet, ce qui suggère que le groupe social de l’équipe soignante incluant les médecins, infirmières, aides-soignants ne laisse pas de place à l’humanitude. Le corps, selon le malade est alors considéré comme l’aspect matériel de l’organisme et prolongement du dispositif médical. Cette représentation sociale du corps diffère selon l’individu, son vécu, sa culture, sa maladie, sa douleur, le regard d’autrui et donc de l’équipe soignante. L’infirmière peut donc contribuer à améliorer la représentation sociale du corps. En tant que future infirmière, mon regard sera tourné vers le patient lui-même,  j’utiliserai mes compétences liées au « care », afin de  ne  pas considérer le patient exclusivement sur la pathologie, mais en tant que sujet, personne singulière avec ses propres désirs et besoins que je prendrais en soin dans sa globalité avec sollicitude. Selon, L’OMS, « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et sociale », dans les soins de confort, j’adopterai alors une attitude bienveillante et valoriserait l’image corporelle en respectant son intimité et sa pudeur, sa dignité car le corps social participe au bien-être psychique, c’est l’image que nous renvoyons à la société à nous-même. La relation étant un élément de réponse aux besoins du patient, je favoriserai une relation de qualité empathique et d’écoute afin de rendre le soin humanisant en informant et expliquant les soins prodigués.

Q2 : Le concept de domination est une position de force, de pouvoir, c’est lorsqu’un individu impose son autorité face à un autre. Il peut être lié à l’individu, son institution, son identité, à sa position hiérarchique, son statut social c’est-à-dire la place qu’il occupe dans un groupe. Par exemple, on parle   « d’abus de pouvoir » lorsqu’un employeur exerce son pouvoir d’autorité  sur l’employé pour satisfaire une volonté personnelle. Le dominant est celui qui s’attend à être obéi lorsqu’il commande, c’est celui à qui on reconnait un droit, une capacité, une aptitude, une compétence face au sujet dominé selon des faits établies (des règles institutionnelles, normes) qui soit les accepte soit se révolte. Dans ce rapport de domination, l’expérience de Milgram[1] montre le degré d’obéissance et le processus de soumission à l’autorité. On  comprend que l’obéissance à des règles, une autorité, une hiérarchie et elle est l’un des fondements de notre société car elle permet à l’individu de vivre ensemble et empêche leurs besoins et désirs de mettre à mal la structure de la société. L’obéissance s’avère dangereuse lorsqu’elle est suivie aveuglément, il faut  savoir désobéir et refuser la proposition si elle ne nous convient pas. Pour cela, nous avons en réponse : le droit, qui permet au patient de refuser un soin[2] et réaffirmer sa place en tant qu’acteur. Dans le texte,  le malade évoque le fait que dans la relation avec le soignant, il n’a pas le libre choix d’action.  « Il y a ici la verbalisation de la perte d’humanité(…) qu’il n’y a pas de libre choix d’action et de décision du patient. » On peut noter un rapport de domination du soignant sur le malade qui ne tient pas compte de ses dires. La posture adoptée par le soignant lorsqu’il entre en relation avec le malade «  sans tenir compte de son expérience » il y a une attitude de domination suscitant l’envie d’une révolte de la part du patient « (…) une forme d’infantilisation qui semble entraîner, chez lui, une envie de se révolter (..) ». La qualité de la relation soignant-soigné est essentielle. Dans l’expression relation « soignant-soignée » faisant penser à « dominant-dominé », nous pouvons déduire une attribution de rôle, une position face à l’autre de domination mais il ne faut pas en abuser car elle peut susciter une révolte ou l’impression d’infantilisé. Ma position en tant que future infirmière sera l’équilibre, ne faisant pas subir des soins aux patients, j’adopterai une position égalitaire vis-à-vis d’un patient collaborateur car le malade ne souhaite plus de paternalisme.

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