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FICHE DE LECTURE

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Par   •  8 Juin 2020  •  Résumé  •  531 Mots (3 Pages)  •  482 Vues

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FICHE DE LECTURE

Témoignages à l’appui, Marie de Hennezel nous fait part du discernement des malades. Ceux-ci se sentent parfois incompris, humiliés, délaissés….

Ces malades veulent connaître la vraie vérité sur leur état de santé afin de se sentir digne, et de trouver les moyens et la force d’y faire face.

Marie de Hennezel admet un dysfonctionnement au cœur des hôpitaux.  Elle compare l’hôpital à une usine à soins regroupant plus d’administratifs que de soignants ayant pour but une rentabilité économique.  Cependant, elle laisse émerger une lueur d’espoir sur l’amélioration du système car elle croit en l’être humain.

Problématique :

Dans cet ouvrage, Marie de Hennezel s’interroge sur le rôle de l’humain dans le soin. Pour Marie de Hennezel le soignant doit être plus à l’écoute du soigné, doit passer plus de temps avec lui, échanger afin d’instaurer une confiance et un respect mutuel.

Le métier de soignant n’est-il pas une vocation ? La formation à ce métier doit être basée sur le savoir-faire et le savoir être.

De plus, la législation ne permet pas toujours un bon fonctionnement de l’hôpital : les horaires de travail (35h par semaine), le manque de personnel (personnel non remplacé en cas de congés payés, arrêt maladie ou départ à la retraite) et les travaux administratifs incombant aux soignants.

Thèses défendues :

En premier lieu, Marie de Hennezel préconise l’accompagnement du soigné avec du respect, de la pudeur, de l’humilité, de la compassion, de la dignité et une certaine « tendresse ». « C’est par l’accompagnement des actions justes qu’on devient juste à ne pas les accomplir nul ne saurait jamais devenir bon ». (Aristote)

Par ailleurs, elle souligne le fait que de suivre une formation améliorée pour les soignants (le suivi personnel et l’affect) leur permet de s’épanouir sur le plan personnel et professionnel.

« Quand on est dans l’angoisse, soit on est fusionnel, et c’est catastrophique, soit on est dans une telle distance qu’on en devient inhumain. L’angoisse est source d’inhumanité. C’est pourquoi aider les soignants à transformer leur angoisse, c’est les aider à être plus humain. »[1]

En second lieu, la priorité est au patient comme le souligne aussi le Docteur Pelloux lors d’un témoignage où il considère que le patient est au centre des soins. « L’erreur politique majeur de ces 30 dernières années a été de croire que l’hôpital appartient au médecin, il faut inverser cela. »[2]

En effet, la priorité est au patient, il faut respecter ses choix.

De plus, dans la prise en charge d’un patient l’écoute et l’observation sont primordiaux. Il faut faire passer les rapports humains avant les rapports techniques. Car aujourd’hui, il y a de plus en plus de technologie dans les hôpitaux, et il est donc plus simple et plus rapide d’établir un diagnostic avec celle-ci plutôt que d’écouter le patient et de le manipuler.

Enfin, Marie de Hennezel met l’accent sur le concept d’humanitude.

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