Nabilla Benattia

Nabilla Benattia a des origines algérienne et italienne8 : sa mère, Marie-Luce Grange, a la triple nationalité franco-italo-suisse9, et son père, Khoutir Benattia, est un fonctionnaire de l'ONU français d'origine algérienne8,9.

Elle voit le jour à Ambilly ; elle déclare par la suite dans une interview être née et avoir grandi à Genève5 mais sa fiche d'état-civil, consultée par Le Figaro, confirme sa naissance à Ambilly3,4. Elle grandit ensuite à Juvigny, un petit village de Haute-Savoie. Les parents de Nabilla se séparent alors qu'elle est âgée de treize ans ; elle s'installe alors avec sa mère et son petit frère aux Eaux-Vives, un quartier populaire de Genève3. Notamment élevée par sa grand-mère10, elle dit ne conserver aucun lien avec la culture d'origine de son père et n'avoir jamais visité l'Algérie11.

Nabilla dira par la suite avoir suivi des études supérieures et obtenu « un diplôme en anglais avancé dans une école de langues »11 mais confiera, dans des interviews ultérieures, avoir « zéro diplôme »12 et avoir arrêté sa scolarité au brevet13. Durant son adolescence, elle fréquente assidûment les boîtes de nuit de Genève et Lausanne. Elle dit avoir travaillé durant deux mois dans une agence de mannequins en Corée du Sud alors qu'elle avait « à peine quinze ans », mais avoir été peu convaincue par une ambiance de travail « glauque »6.

À l'âge de seize ans, elle apparaît dans le clip de Willy Denzey featuring Prodyge Crew, Turn Me Up14 ainsi que dans leur film À la vie éternellement tourné en Suisse15.

En juillet 2009, elle est interpellée à l'aéroport de Genève-Cointrin par la police judiciaire suisse, pour avoir participé aux activités d'une bande d'escrocs qui dérobaient à Genève des ordres de paiement afin de les falsifier et d'encaisser à leur profit les sommes concernées ; le rôle de Nabilla consistait à retirer l'argent à la banque sous une fausse identité, à l'aide d'un passeport volé. Accusée d'escroquerie, faux dans les titres et faux dans les certificats, elle avoue les faits le jour de son arrestation. Placée en détention pendant un mois, principalement dans les établissements pénitentiaires de la Clairière et de Champ-Dollon, elle est condamnée en juin 2010 à un mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants de Thonon-les-Bains16,17.

En mars 2011, un travail d'hôtesse au stand Peugeot du Salon international de l'automobile de Genève lui permet d'être élue « Miss Autosalon » et de faire parler d'elle dans la presse pour la première fois18,19.

Débuts médiatiques

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