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Cours bts Sam L’amour

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Par   •  11 Juillet 2019  •  Mémoire  •  1 903 Mots (8 Pages)  •  749 Vues

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L’histoire du sentiment amoureux

Chronologie

Antiquité : -3000 av JC – 476

La femme est aimée pour sa beauté extérieure et non pour sa richesse intérieure. Elle est désirée pour la procréation, pour donner à son mari un descendant légitime. La femme à très peu de droit, elle est contrainte à un seul homme tandis que le mari est autorisé à l’adultère. Les relations entre les êtres du même sexe sont  la norme, ces pratiques sont culturelles et très répandues dans les sociétés antiques. Le modèle historique le plus communément accepté sur la base des travaux de Kenneth Dover (1920-2010 universitaire britannique, dont le sujet d'enseignement et de recherche est la Grèce antique) et de Michel Foucault (1926-1984 philosophe français dont la réflexion s'attache aux rapports entre pouvoir et savoir), affirme que le concept d'homosexualité n'existe pas dans l'Antiquité : les relations sexuelles ne sont pas définies selon des critères biologiques (identité ou différence sexuelle des partenaires) mais selon des critères sociaux, à savoir l'adéquation entre l'usage d'autrui pour le plaisir charnel et sa place dans la structure sociale.

Moyen-âge 476 – 1453

Pendant cette époque apparait deux formes d’amour :

  • Les peuples du « tiers-monde » : ne se marient qu‘uniquement entre eux, une dote est versée à la famille de la mariée (bétail, nourriture, argent...) pour celé l’union. Les mariages d’amour n’existent pas ; ce sont des mariages arrangés.

  • La noblesse : les jeunes hommes séduisent les femmes, ils écrivent chantent récitent des poèmes pour leurs dulcinée c’est le finamor = amour courtois. Le but étant de séduire, d’attirer l’attention par les mots et l’esprit et non pour l’acte sexuel. Les mariages d’amour sont rares, plaisir et amour sont condamnés par l’Eglise.

La Renaissance 16ᵉ siècle - 19ᵉ siècle

Lors des salons mondains on enseigne la séduction : perruqués et  maquillés les hommes séduisent les femmes. Les plus imposantes perruques (=postiches) sont considérés comme un signe de séduction de la noblesse, elles sont aussi significatives de rang et de classe sociale. C’est une séduction organisée.

Au 19ᵉ siècle on pensait qu’en période de tristesse le corps produisait de la bille noire, c’est la mélancolie. Elle correspond à ce qu'on appelle aujourd'hui la dépression, c'est-à-dire un sentiment d'incapacité, une absence de goût de vivre pouvant, dans les cas les plus graves, conduire au suicide. Dans un deuxième temps, au fur et à mesure que la médecine se sépare de la philosophie, le terme est aussi repris dans celle-ci et elle caractérise alors un être « lassé existentiellement » qu'on retrouve chez des écrivains, poètes et intellectuels. A cette époque les femmes aimaient des hommes mélancolique : blafard, mal dans la société, artiste incompris, écorché…

Dans le romantisme, l'amour tient une place très élevée, il est idéalisé : « La réduction de l'univers à un seul être, la dilatation d'un seul être jusqu'à Dieu, voilà l'amour » Victor Hugo, Les Misérables, 1862. Cet amour passionnel ou tout au moins intense ne s'exalte pas dans le mariage qui n'est qu'un arrangement froid et réfléchi excluant d'emblée l'exaltation des sentiments.

Néanmoins, l'amour romantique est loin d'être idyllique : la violence de la passion est aussi la violence du désir ; l'acte charnel est parfois décrit comme un viol ou comme un accouplement de deux êtres en rut. Le héros romantique prend ainsi parfois par surprise celle qu'il désire, mais sans préméditation : « Elle était si belle, à demi-vêtue et dans un état d'extrême passion, que Fabrice ne put résister à un mouvement presque involontaire. Aucune résistance ne fut opposée. » Stendhal, La Chartreuse de Parme (parut en 2 volume  1839, 1841).

20ᵉ siècle - 21ᵉ siècle

Lors de cette période on retrouve la notion d’amour sincère et de coup de foudre, les rituels persistes : rencontre, fiançailles, mariage. Au 20ᵉ la femme acquière une indépendance à partir de l’après guerre : droit de vote, droit de travailler, droit d’ouvrir un compte en banque… Elle n’a donc plus besoin d’un mari pour un certain nombre de chose qu’elle est maintenant libre de faire elle-même. La femme retrouve un peu de légèreté dans l’amour.

Au 21ᵉ siècle de plus en plus, les mariages deviennent éphémères et les divorces par consentement mutuel facilitent les démarches et les procédures ainsi accentuent  cette tendance. La contraception se repend et enlève à l’acte sexuel sa notion de procréation obligatoire et le remplace par la notion de plaisir partagé.

Méthodologie : analyse de tableau

Pour simplifier l’analyse d’un tableau la méthode est de passer par un tableau recensent des éléments définis classés en deux catégories :

Critères artistiques

Critères extra-artistiques

Forme

Couleur

Lumière

Perspective

Composition

Plan

Sens

Moral / immoral

Beauté

« Quoi comprendre »

Analyse de texte

Sous le signe du lien, 1989

Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un neuro-psychiatre et sociologue français, surtout connu pour avoir vulgarisé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance), revenir étape par étape sur un traumatisme pour s’en débarrasser.

Sous le signe du lien est un ouvrage de vulgarisation scientifique, inspiré par l’éthologie mais aussi par les concepts de la biologie, la psychanalyse, la sociologie, l’ethnologie... A la lumière de sa démarche, basée sur l’observation éthologique. L’auteur nous livre des éclaircissements sur les liens naturels qui unissent une famille. Notamment sur la notion d’amour, le sentiment amoureux.

Pour B. Cyrulnik l’histoire d’amour est universelle et passe par plusieurs étapes :

  • La rencontre dans une scène publique, « l’émotion par le regard » puis viennent les échanges verbaux, contacts corporels : « la danse interactionnel ».
  • La naissance du sentiment passe par le mouvement, les premiers gestes : aller vers l’autre.
  • Le jeu d’approche et de séduction enrichi ce sentiment naissant, la synchronisation des désirs.
  • Puis l’engagement.

Il évoque dans son ouvrage le phénomène de la « cristallisation ». Le concept de la cristallisation a été inventé par Stendhal dans son ouvrage De l'amour (publié en 1822) pour décrire le phénomène d'idéalisation à l'œuvre au début d'une relation amoureuse : « En un mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu'on aime ». C’est la transfiguration du banal : tout devient sensuel, on ne voit chez l’autre rien d’imparfait.

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