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Le Stress

Note de Recherches : Le Stress. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2015  •  1 461 Mots (6 Pages)  •  782 Vues

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Introduction

Pour répondre à la question posée je dois définir le stress.

D’après Selye, le stress est « une réaction biologique générale de l’organisme aux stimuli physiques et psychiques ».

D’après Max Pages le stress est « une rupture entre un individu et son environnement social ». Il existe le stress léger et le stress lourd.

Le stress est en quelque sorte une réaction automatique non consciente et involontaire, qui met l’ensemble du corps en alerte pour répondre à une pression de l’environnement. Nous pouvons considérer que le stress est une réaction physiologique ressentie lorsqu’une adaptation est nécessaire pour faire face à une situation nouvelle, imprévue ou non anticipée.

Les entreprises pour survivre doivent être performantes et innovantes. Afin d’atteindre leurs objectifs certaines utilisent un nouveau mode de management : « la mise sous tension ». Cette mise sous tension revient à utiliser le stress comme carburant pour la performance.

1ère partie

« Les entreprises demandent toujours plus, toujours mieux, toujours plus vite ». Cette situation est forcément génératrice de stress. Pour relever des défis incessants, les entreprises fixent des objectifs toujours plus ambitieux, des délais toujours plus courts etc.

Ce système de fixation d’objectifs proposé par l’entreprise, dans lequel les employés acceptent et signent, les encourage au dépassement permanent.

Les bilans de développement obligent les individus à songer à leur avenir, à leur progression, les projettent dans le futur et implicitement les poussent à l’ambition. Le système de rémunération avec une partie variable attribuée au mérite (en fonction des objectifs remplis et de la manière dont ils ont été remplis), motive les employés à atteindre leurs objectifs. Même les actions de formation de type « Outdoor » ont vocation à stimuler les individus à se dépasser et à s’auto-«évaluer.

Tout à vocation à tirer les individus vers le haut, par conséquent, à faire de l’entreprise un lieu ou le stress est une situation normale de marche courante.

Les entreprises vont parfois trop loin, ont-elles tout à gagner à procéder ainsi ?

2ème Partie

Certains individus supportent très bien le stress. Il s’agit d’un état dans lequel ils sont capables de monopoliser au maximum leurs capacités et de fournir un travail de très bonne qualité. Le stress est alors extrêmement positif, car il permet de mobiliser toutes les forces nécessaires et de canaliser toute l’énergie indipensable, pour passer à l’action et relever des défis.

Certains éprouvent même une réelle addiction face à cet état d’excitation intense et le recherchent régulièrement. Ces situations de stress, liées à l’imminence de la situation, à la pression ou au besoin de se surpasser, pour se faire valoir et/ou répondre à la demande de l’entreprise, ou du marché deviennent leur principal moteur. Ils se mettent en situation de se surpasser, pour retrouver cette situation d’adrénaline dans laquelle la peur de l’échec est présente et qui les conduit à la réussite en suscitant l’admiration. Ils éprouvent alors un sentiment de réussite auquel ils sont parfois devenus dépendants.

Ils sont appelés les « Gagneurs ». Les entreprises ont besoin d’eux dans tous les domaines d’activités. Ces « Gagneurs » possèdent des caractéristiques bien spécifiques proches de celles des sportifs de haut niveau. Ils savent contrôler leur anxiété et surtout gérer leur stress. Plus encore, ils savent le transformer en propulseur. Au sein d’une entreprise qui utilise le stress comme « carburant » de la performance, de tels individus sont en mesure de fournir le meilleur d’eux même. Ils atteignent certainement l’état de symbiose mentionné dans le système « Managinaire ».

Si quand le gagneur est stressé, il se dépasse, porte avec lui l’entreprise vers le succès, alors pourquoi ne pas le positionner régulièrement en situation stressante ou le laisser s’y mettre lui-même ?

3ème Partie

Tous les individus ne réagissent pas de la même manière au stress. Si le stress peut générer une attitude combative, il peut également entrainer des comportements d’évitements. Les individus en mode de défense, peuvent être tout à fait inhibés. Parfois même, leur état psychologique peut atteindre la sidération ; un état végétatif dans lequel il est impossible de réagir et de bouger dans lequel la raison a laissé place à l’émotion.

Le stress léger entraîne des désagréments de type : insomnie, fatigue et irritabilité mais le stress lourd lui peut conduire à une incapacité d’investir et à une

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