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Les inégalités

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Par   •  23 Février 2022  •  Dissertation  •  4 102 Mots (17 Pages)  •  289 Vues

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De nos jours, les inégalités sont de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. En effet que ce soit dans le monde du travail ou dans la scolarité, nous sommes tous victimes d’inégalités selon notre genre au sein de notre société.
Les inégalités désignent un traitement différent envers une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres en établissant des hiérarchies sociales.
Le genre désigne les différences non biologiques entre un homme et une femme, imposées par la société.
Nous pouvons donc dire que les inégalités du genre représentent les différences de traitement auxquels un individu a droit, en fonction de son sexe et des à priori en découlant.
Par exemple, selon l'INSEE, le salaire d'un homme en général en 2013 serait de 2 389 euros et celui d'une femme de 1 934 euros, soit un écart de 455 euros, ce qui équivaut à presque un demi-smic. Pourtant les performances intellectuelles ne dépendent pas du sexe de la personne. De plus d’après le Ministère de l’éducation nationale, il y aurait près de 73% de filles en filière Littéraire contre 30,1% en filière Scientifique. Cela prouve que les femmes sont encore assimilées aux lettres et les hommes aux sciences, malgré le fait que le cerveau d'un homme n'est pas plus conditionné aux mathématiques que celui d'une femme. Il s'agit donc bien d'une différence liée au genre et non au sexe. Par ailleurs, nous pouvons formuler plusieurs hypothèses par rapport aux inégalités homme/femmes. D’abord, nous pouvons émettre le fait qu’une famille va dès la naissance de l’enfant le conditionner, à savoir si l’enfant est une fille du rose et un garçon du bleu, également pour les jouets, nous pouvons émettre l’hypothèse que les jouets destinés aux petits enfants sont présents afin de la conditionner à sa vie future. De plus, beaucoup de préjugées estime que les garçons sont beaucoup plus performants dans les matières scientifiques et les filles en matière littéraire. Enfin nous pouvons émettre une dernière hypothèse, à savoir que les métiers sont également destinés à un homme ou à une femme, et qu’une femme à moins de chance d’avoir un poste qu’un homme. À partir de toutes ses hypothèses, nous pouvons nous demander quelles sont les origines des inégalités hommes/femmes et quelle forme prend-t-elle ?

Pour commencer nous allons étudier les origines des inégalités dans la société à travers la famille et l’école.

Tout d’abord, le droit de vote est accordé aux femmes depuis 1944, faisant d'elles des citoyennes à part entière, et devait enfin les rendre égales aux hommes. Pourtant, force est de constater que les inégalités sont toujours présentes en France et pas seulement du côté des femmes. Un fait consternant expliqué par la socialisation primaire, très souvent sexuée, que les enfants reçoivent. En effet, alors que l'enfant n'est pas encore né, dès l'annonce de son sexe, les parents le conditionnent inconsciemment en décorant sa future chambre et en choisissant ses jouets en fonction de son genre. Une fois né, il commence immédiatement son "instruction" qui aura des répercussions sur la vie future de l'enfant. Le comportement des parents diffèrent selon qu'il soit un garçon ou une fille et cela se traduit en premier lieu par les jouets qui constituent l'un des facteurs d'apprentissage les plus forts. Ainsi, les fillettes se voient cantonnées à la sphère "privée" avec les poupées, la dînette, le maquillage tandis que le garçon est confronté à un panel bien plus large tel que les voitures, le bricolage, le sport, les sciences.. La famille les prépare donc, de manière indirecte, aux rôles qu'ils devront jouer dans la société. Malheureusement, ces rôles renvoient à de vieux clichés: la femme au foyer qui s'occupe du ménage et des enfants avec le père qui travaille et qui s'intéresse au sport. Les mœurs véhiculées par les jouets et la famille sont souvent sexistes et réductrices d'un sexe à l'autre. Très souvent, les parents n'ont pas conscience qu'ils se comportent différemment avec leur enfant, s'il est une fille ou un garçon, tout simplement car ces stéréotypes ont la vie dur et réduisent le champ de vision des enfants qui ne possèdent pas un panel de jouets aussi large qu'il le devrait. Pour illustrer se propos dans le livre dans un livre Égaux sans ego, l'une des histoires présente les stéréotypes du genre à travers les préjugés de la fille garçons manqué qui est bonne en sport et le garçon effémine qui est bon en physique. Ces deux là vont faire connaissance et s'aider entre eux pour surpasser les moqueries physique des camardes et couper les préjugés physique.

Cependant, lorsque nous nous rendons dans un magasin de jouets, la nature de ces derniers n'est pas ce qui attire notre œil en premier lieu. Le plus frappant reste les couleurs : des rayons majoritairement roses pour ceux des filles tandis que ceux des garçons sont bleus. Il s'agit là d'un exemple flagrant de discrimination sexuée et nous pouvons nous demander pourquoi telle couleur est plus associée à un sexe qu'à un autre ainsi que les origines de cette tendance. Vers l'antiquité Grèce, avoir un garçon était profitable car il pouvait travailler très tôt et ramener plus vite de l'argent au foyer. Les filles, elles, coûtaient cher car elles ne travaillaient pas, et les familles devaient même donner de l’argent à son gendre lors de son mariage. Ainsi avoir un garçon était considéré comme béni des Dieux, ce qui explique qu'on leur attribuait la couleur bleue, couleur du ciel et donc de la résidence des Dieux. Du côté des filles, aucune couleur ne leur était attribuée.

C'est vers le moyen Âge que le bleu devient la couleur de la Vierge Marie et est par conséquent associé aux filles tandis que le rose devint le symbole de la virilité et fut donc attribué aux garçons. Au bout d'un certain temps, il fut finalement décidé de tout uniformiser et la couleur « uniforme » choisie fut le blanc, symbole de la pureté et de l’innocence. C'est finalement sous le règne de Louis Xv que Philippe Rouet, un peintre belge, invente un nouveau rose pâle qu'il utilise pour la porcelaine ainsi que pour la manufacture royale. Madame de Pompadour, maîtresse de Louis XV a un véritable coup de cœur pour le rose et l'impose à toutes les petites filles de la cour de Louis XV. Depuis cela, le rose est associé aux valeurs dites féminines telles que la beauté et la douceur tandis que le bleu est redevenu la couleur des garçons.

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