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Approche fondée sur l'apprentissage et l'approche sociocognitive

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Par   •  11 Août 2019  •  Dissertation  •  2 158 Mots (9 Pages)  •  805 Vues

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Psychologie cognitive

Approche fondée sur l'apprentissage et l'approche sociocognitive

TRAVAIL NOTÉ 2

J’ai sélectionné deux approches théoriques qui ont bouleversées certaines de mes idées préconçues et qui ont nécessité une plus longue analyse de ma part. J’ai également choisie ces théories auxquelles j’ai inconsciemment appliqué certain concept dans ma vie personnelle. J’ai également établie mon choix en fonction de théories que je considérais comme applicables et qui peuvent perdurer à travers le temps car elles sont modulables, complémentaires et évolutives. J’ai effectué une analyse plus poussé afin de bien assimiler les tenants et aboutissants de chacune d’elles et enfin de comprendre comment elle pouvait m’aider à comprendre la personnalité dans son ensemble.

J’ai choisie l’approche fondée sur l’apprentissage. Dès mon plus jeune âge j’ai toujours été attiré vers les animaux et les modes d’apprentissage de ceux-ci, me passionnait. A cette époque, mon père élevait des chiens et je m’amusais à leur montrer divers tours. J’avais décidé d’apprendre à mon chien le nom de plusieurs légumes présent dans le jardin. J’alignais ainsi les divers légumes en les nommant par leur nom. Je permettais au chien de manger le légume que je nommais, retirant les autres lorsqu’il tentait de les manger. A force de patience et d’essai-erreur, mon chien est parvenu à reconnaître la majorité des légumes et ne faisait plus d’erreurs d’identification. Ce faisant, j’ai reconnu mon expérience personnelle a travers la description des approches fondées sur l’apprentissage et évidement le tout à piqué ma curiosité, me donnant ainsi l’envie d’en  connaître d’avantage sur le sujet.

J’ai également choisi l’approche sociocognitive. Cette dernière présente une application clinique intéressante que j’ai eu la chance également d’expérimenté sans réellement la connaître.

J’avais une amie qui avait une peur phobique des araignées. J’ai donc acheté une tarentule me disant que si elle pouvait s’habituer à la présence  de celle-ci, la peur d’une petite araignée domestique devrait s’atténuer d’elle-même. L’amie en question s’est habituée graduellement à la présence de cette tarentule que j’ai nommé phobie. Quelques mois plus tard, elle acceptait que l’araignée géante marche sur sa main et n’éprouvait plus aucune peur des petites araignées domestique.

Après avoir réalisé que ces deux expériences personnelles étaient reliées à des théories connues, ma curiosité à atteint son apogée. Elle établissait le pont entre la théorie et une application positive. Bien que je ne crois pas que je puisse tirer de grandes conclusions à partir de ses expériences, elles m’auront cependant permis de pousser mon analyse plus loin.

L’analyse des deux théories choisies.

Les approches fondées sur l’apprentissages. 

La structure des approches fondées sur l’apprentissage est commune : la réponse. Nous appellerons : réponse, un comportement observable qui sera en lien avec des facteurs environnementaux. La réponse se manifeste sous différentes formes, elle peut-être simple, tel un reflexe comme de cligner des yeux lorsqu’un objet s’approche un peu trop ou atteindre une dynamique complexe  lors d’une agression physique. C’est suite à un stimuli rencontré qu’une réponse sera déclenchée. La réponse pourra être différente d’un individu à l’autre. L’association des réponses aux événements environnementaux deviendra pour l’individu un mode d’apprentissage.

L’apprentissage d’un comportement se fait sous forme de conditionnement. Le processus de conditionnements peut se regrouper sous trois formes principales : Le conditionnement classique; par essais et erreurs; opérant.

Le conditionnement classique se base en bonne partie sur les mécanismes réflexes observable tant chez l’humain que chez les animaux. Il serait donc basé sur la réduction des pulsions primaires innées d’après le concept des stimulus-réponses.

 Dans le cas du conditionnement par essais et erreurs, la personne ou l’animal qui face à un problème, effectue une série d’essais infructueux jusqu’à ce sa conduite s’affine afin d’éliminer progressivement les comportements les moins efficaces pour aboutir de plus en plus rapidement vers la solution.

Le conditionnement opérant se base en bonne partie sur des renforçateurs positifs mais aussi sur les renforçateurs de fuite ou d’évitements qui pousseront le sujet à éviter un stimuli aversif. La réponse sera donc déterminée ou influencé par les conséquences.

Dans le cadre de la croissance et du développement des comportements et de la personnalité, la fréquence d’une réponse associée à un comportement peut-être stimulé par un renforçateur. Le renforçateur suivra la réponse en créant un stimulus positif ce qui aura pour effet d’augmenter la probabilité que l’individu reproduise ce comportement de nouveau. Un renforçateur quasi universel pour l’être humain serait l’argent. On dira alors qu’il est généralisé car il permet d’obtenir une panoplie d’avantages selon ses choix.

L’apprentissage pourra ainsi être facilité par l’ajout de renforcements qui seront considérés comme positifs, récompensant ainsi le comportement à privilégier. Ainsi un comportement complexe pourra être appris grâce au processus d’approximations successives. Le processus s’effectuera en exécutant une série d’éléments liés aux comportements désirés qui une fois assemblés façonneront le comportement désiré final.

La croissance et le développement serait également encouragé par des programmes de renforcement. Ces programmes cible et récompense les comportements désirés afin d’en accélérer l’acquisition et aussi permet de les faire perdurer dans le temps. L’individu peut également acquérir des comportements par imitation en particulier si ce comportement est perçue comme positif ayant été renforcé de façon préalable et générale. L’imitation elle-même prendra la caractéristique d’un renforçateur.

La théorie de l’approche sociocognitive.

L’approche sociocognitive s’appuie sur une structure bien définie. Elle présente  plusieurs aspects durables de la personnalité sans cependant les considérés comme fixés définitivement à l’intérieur de l’individu.

La théorie sociocognitive s’intéresse aux attentes et aux normes personnelles que se fixe les gens en relation avec les évènements qu’ils vivent ou prévoit de vivre dans un futur envisageable.

Les attentes que les gens entretiennent face aux évènements et envers eux même joueront un rôle important à l’établissement des aspects de la personnalité. L’individu possède également des attentes envers lui-même. Nous pouvons penser à l’évaluation de sa propre capacité à relevé un défi, d’accomplir une nouvelle tâche et ce dans différents types de situations.

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