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Devenir Adulte

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Par   •  17 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 708 Mots (7 Pages)  •  1 543 Vues

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  • II/ Comment concilier les esprits contradictoires
  • A/ Certains n'y parviennent pas : echec scolaire, frequentations, société, parents(On relativise, on consteste, on complète, on change de pdv)
  • B/ La plupart réalisent un compromis : l'art e vivre est négocié avec les parents et avec les enseignants.
  • CCL : Elle traduit les contradictions du monde contemporain entre l'aspiration individuelle au bonheur et les contraintes collectives et sociales entre le système éducatif et la violence du monde économoque et sociale.

Comment concilier les esprits contradictoires ?

        Par esprits contradictoires, j'entends cette opposition au quelle le jeune fait face chaque jour de sa vie. Cette opposition entre ce besoin de réussir, de travailler et de se concentrer sur son futur, et d'un autre côté ce désir de liberté, d'absence de but, de vivre le présent sans penser au lendemain. Il est évident que c'est un combat qui peut sembler perdu d'avance, lorsque l'on est tiraillé entre deux vies opposées l'une à l'autre.

        En premier lieu on peut s'intéresser à la majorité des jeunes qui essayent sans y arriver de joindre les deux bouts. Beaucoup finissent par abandonner et se laisse aller au final, d'un côté ou de l'autre. Un exemple flagrant serait les jeunes en échec scolaire, on ne parle pas ici de ceux ayant des difficultés ou n'étant pas adaptés au système mais ceux ayant perdu la volonté de travailler pour s'abandonner à une certaine forme d'hédonisme. On peut lier ça aux fréquentations, à la rivalité qui oppose l'adolescent à ses parents, qui poussent beaucoup d'entre eux à faire l'exact opposé de ce que  leurs géniteurs désirent dans le seul but de leur déplaire, de prouver qu'ils sont une personne et non plus l'objet d'un père et d'une mère.

        Comme dit précédemment les fréquentations aussi peuvent jouer, mais ces fréquentations ne pourraient influencer ces jeunes et faire pousser en eux la « mauvaise herbe » si une graine n'était pas déjà présente en eux. On appellera cette « graine », l'attrait de la facilité et du plaisir, que ce soit des fréquentations qui mènent à la délinquance ou simplement à la fainéantise ou à des plaisirs secondaires comme des jeux videos, elles ne font qu'exploiter un sentiment déjà présent au plus profond de l'adolescent. Ce sentiment, présent en chaque homme, se doit d'être refoulé dira-t-on.

        C'est ce genre d'idées qui poussent au deuxième type d'échec sur la conciliation des esprits contradictoires. Pour beaucoup, le fait d'être en échec sur plan scolaire ou du travail est le seul échec possible. Pourtant l'échec peut aussi se présenter sous la forme d'un échec social. Un échec dont on parle trop peu, un échec que peu de personnes voient comme un échec car il représente aussi une réussite. Nombreux sont les travailleurs ardus qui ne jurent que par le travail et refusent toute interraction autres que celles du professeur à élève. Néanmoins, en s'enfermant ainsi on brise aussi, d'une certaine manière, les capacités futur de l'adolescent qui se retrouvera inapte socialement. Pourtant, le fait de le voir si talentueux, pousse souvent les gens à l'encourager, sans se rendre compte que cela le pénalise d'une certaine manière.

        Évidemment on dira qu'il existe des inaptes sociaux qui se remettent de cela, pourtant, quelqu'un n'aura jamais côtoyé de manière durables d'autres personnes au fil de son adolescence, qui n'aura pas appris à vivre ensemble, aura autant de mal à l'apprendre que quelqu'un qui se serait fait de scolarisé aurait du mal à retourner en cours. Il est vrai qu'on peut douter du fondement de ce genre de propos, de remettre en cause cette « idée » qui présente le fait de travailler comme néfaste. Néanmoins, si on prend l'exemple du PACES, soit la première année d'études de médecine, nombreux sont les étudiants qui finissent en dépression à cause d'un enfermement forcé et d'une surcharge de travail. C'est une question de mental dira-t-on, mais tout est question de mental. Que l'étudiant ne supporte pas une charge de travail, ou qu'il ne supporte pas l'appel au procrastinage, tout se joue sur le mental de l'étudiant face aux épreuves que lui présente sa vie d'adolescent voir de jeune adulte. D'humain en construction.

        C'est ce mental qui joue dans le fait que certains, réussissent à faire la part des choses. Ces adolescents qui arrivent à séparer travail et social dans deux cases bien distinctes sans que l'une ne prenne le dessus sur l'autre. Néanmoins, on peut remettre en doute l'égalité de chacun devant cette capacité. Un adolescent naturellement « intelligent » dira-t-on, qui aura plus de facilités à comprendre les choses, aura moins besoin de travailler et pourra plus se concentrer sur sa vie sociale ou juste personnelle. Tandis que dans le cas contraire, un adolescent dont les facultés de compréhension sont plus faibles aura plus de mal à laisser le travail de coté pour se concentrer sur sa vie en dehors des cours. C'est d'ailleurs ce qui peut pousser certains à l'abandon de la scolarité.

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