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TN3_PSY1300

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Par   •  11 Avril 2021  •  Résumé  •  1 473 Mots (6 Pages)  •  405 Vues

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INTRODUCTION

L’étude de la personnalité est une des thématiques qui a fait, et fait, encore l’objet de nombreux travaux au sein de cette discipline. Autant de questions, et bien d’autres encore, avec des réponses multiples qui dépendent des nombreux paradigmes théoriques en psychologie.

Mon travail sera consacré à la réalisation d’une analyse comparative de l’approche béhavioriste (celle de Skinner, chapitre 10) et l’approche sociocognitive (celle de Bandura et de Mischel, chapitres 12 et 13) tout en faisant ressortir leurs similitudes ainsi que leurs différences.

PREMIÈRE PARTIE

La théorie sociocognitive : Bandura et Mischel

1- Concept des croyances et des attentes  

Selon la théorie sociocognitive, les attentes que nous entretenons à propos de l’avenir constituent le principal déterminant de nos actions et de nos émotions. Se sont des anticipations ou des prédictions par rapport aux résultats d’une action dans une situation précise par rapport à nos propres comportements, par rapport aux récompenses ou punitions qui peuvent suivre un comportement ou par rapport aux comportements d’autrui. Quand ils forment des attentes, les individus ont la capacité de regrouper des situations de manière très

particulière, comme par exemple : une personne peut regrouper sa vie sociale vs sa vie scolaire et avoir des attentes très différentes pour ses deux sphères. Un individu peut regrouper les situations selon qu’elles sont anxiogènes ou agréables, peu importe qu’elles aient lieu dans la vie sociale ou scolaire. Les Croyances et attentes font aussi référence au sentiment d’auto-efficacité d’un individu quant à ses capacités à accomplir des tâches et à relever des défis dans divers types de situation. En général, les croyances par rapport à l’efficacité personnelle pèsent lourd que les attentes de résultats d’un comportement vue que les attentes et récompenses associées paraissent inatteignables et du fait que l’efficacité personnelle a une influence sur nos objectifs.

L’auto-efficacité est également reliée aux autres concepts motivationnels que sont la formation de buts et de standards personnels, les attentes de résultats et les attributions causales, avec lesquels elle entre en interaction dans le déclenchement, l’orientation, l’intensité et la persistance du comportement.(Carré, 2004).

2-Concept d’évaluation

Ce sont des normes internes et fondamentales qui permettent de juger de la qualité et de la valeur d’une personne ou d’un événement. La théorie sociocognitive accorde une importance particulière aux normes d’évaluation de soi. Celle-ci sont fondamentales pour la motivation et le rendement, et déclenchent souvent des réactions émotives : réactions d’auto-évaluation. Ces réactions(satisfaction/insatisfaction) créent un auto-renforcement d’où son importance dans le jugement moral. Les normes d’évaluation concernent donc les moyens par lesquels les gens définissent des critères pour évaluer des événements et l’influence qu’exercent ces évaluations sur leurs émotions et leurs actions.

Ces cognitions servent de critères pour juger de la qualité ou de la valeur d’une entité ; ce sont des normes d’évaluation. Les normes se distinguent des croyances dans la mesure où elles ne sont pas objectivement vraies ou fausses ; elles se distinguent des buts dans la mesure où elles n’impliquent pas nécessairement une intention personnelle d’atteindre un état futur donné (Cervone, 2004a).

3-Concept du modelage

La théorie sociocognitive explique que les gens peuvent apprendre simplement en observant le comportement d’autrui. La personne observée est le modèle, et cet apprentissage par observation est également connu sous le nom de modelage. Le modelage n’est pas exactement imitation, c’est plus complexe. On peut apprendre un comportement (réponse) par observation, mais on peut aussi « apprendre » un conditionnement opérant (relation réponse-conséquence) par observation. Observer un modèle (individu), se faire conditionner (recevoir renforcement/punition suite à un comportement) implique qu’on est en train de se faire conditionner soi-même aussi, même si nous-mêmes on n’a jamais reçu directement de renforcement/punition pour ce comportement.

Le modelage a peu à voir avec la simple imitation des réponses : en en extrayant les règles sous-jacentes au style comportemental du modèle, les gens produisent de nouveaux modèles comportementaux proches de ces styles, mais qui dépassent largement ce qui a simplement été vu ou entendu. (Carré, 2004, p. 17).

DEUXIÈME PARTIE

La théorie skinnérienne de la personnalité

 1- Concept des croyances et des attentes  

L’apprentissage par renforcement est un processus qui change la probabilité qu’une réponse donnée soit modifiée par un renforçateur. C’est un événement qui suit une réponse et qui augmente la probabilité qu’elle survienne à nouveau. La relation entre réponses et résultats est spécifiée par une règle déterministe ou probabiliste appelée « programme de renforcement ». Contrairement au renforcement, dans la punition, un stimulus est procuré après la démonstration du comportement et diminue la probabilité qu'un comportement se reproduise.

Le renforcement positif n’est pas le seul moyen d’acquérir des nouveaux comportements. Il existe aussi le renforcement négatif qui est un mécanisme dans lequel la probabilité d’un comportement augmente quand il est suivi par la fin ou la réduction d’un stimulus aversif.(Hansenne, 2018, p. 171).

2-Concept d’évaluation

L’évaluation du comportement est généralement étroitement liée aux objectifs thérapeutiques. Elle repose sur trois éléments : (1) la détermination de comportements cibles; (2) la détermination de facteurs environnementaux précis qui suscitent ou renforcent les comportements cibles; et (3) la détermination des facteurs environnementaux précis sur lesquels on peut jouer pour modifier le comportement. Ce qu’on appelle l’analyse fonctionnelle ou l’évaluation ABC. Par exemple, pour évaluer le comportement d’un enfant qui fait des crises de colère : la mère essaie de l’apaiser en lui donnant ses biscuits préférés (renforçateur). Quand l’enfant fait une crise de colère, la mère doit éliminer les renforcements qui renforcent le comportement indésirable (l’isoler par exemple). Et quand l’enfant se comporte bien, la mère doit lui accorder de l’attention et lui manifester son approbation (lier des renforcements au comportement désirable) ce qui mènera à l’extinction du comportement indésirable.

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