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Rapport expérience milgram

Compte rendu : Rapport expérience milgram. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Août 2021  •  Compte rendu  •  785 Mots (4 Pages)  •  455 Vues

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L’expérience de Milgram est néanmoins la cible de nombreuses controverses. De nombreuses critiques ont fait surface quant aux résultats de l’expérience. En effet leurs propos voudraient dire que les actes abominables n’étaient pas simplement justifiés par un acte d’autorité supérieur.

En effet D’après Ruwen Ogien, l’expérience de Milgram est trop réductrice pour confirmer cela. En effet, il suffisait d’introduire quelques variations pour faire élever considérablement le taux de refus des « candidats » (à qui l’on demandait de déclencher les chocs électriques) : par exemple, la présence d’autres personnes qui encouragent à ne pas obéir, ou des détails alimentant la méfiance à l’égard de celui qui donnait des ordres. Parler de soumission à l’autorité serait donc erroné.

L’experience de milgram peut être mise en parallèle avec « les Bourreaux volontaires d’Hitler » (1996) de Daniel Goldhagen. Cette étude montrerait que les tueurs nazis n’étaient en rien des hommes ordinaires et notamment qu’ils étaient mus par la conviction qu’il fallait exterminer les Juifs et en rien semblable à des témoins d’expérience qui pour la plupart souffraient, transpiraient et se montraient nerveux.

De plus si nous prenons en considérations d’autres configuration de l’expérience comme par exemple :

• f1 : feed-back « à distance » : le participant ne voit et n’entend la victime que par des coups donnés sur la cloison

• f2 : feed-back « vocal » : le participant entend les plaintes vocales de la victime

• f3 : feed-back « proximité » : le participant voit et entend la victime

• f4 : feed-back « contact » : le participant touche la victime

[pic 1]

ET bien les résultats sont complètement différent : en effet on s'aperçoit sur le graphique que plus la personne est visible et proche du participant plus la personne désobéit. ce qui est en accord avec ce qu’exprime Ruwen Ogien, le taux de refus varie considérablement selon la configuration, et les variations différentes de l’expérience. Enfin dernière critique, selon Gina Perry, psychologue « les affirmations que le monde a acceptée comme des faits de la part de milgram sont fragilisés ».

d’une part car au départ il était entendu qu’un sujet refusant quatre fois d’appliquer des chocs électriques à la victime était considéré comme « résistant » et l’expérience était arrêtée. Cette condition a ensuite été abandonnée, et une fois, une femme a dû subir 26 fois l’insistanc

e du chercheur avant de finalement céder. Autre problème, les participants étaient-ils aussi naïfs que Milgram le supposait ? Certains ne se doutaient-ils pas qu’il s’agissait d’une simple mise en scène ? En fait, Milgram l’a remarqué lui même : il a avoué que 56 % seulement des sujets croyaient à l’authenticité de l’opération. Et dans une étude non publiée, il reconnaît que les participants qui doutaient de la réalité de l’expérience étaient ceux qui avaient tendance à accepter de distribuer le plus facilement les chocs électriques ;

 le pourcentage de l’expérience de Milgram est donc supérieur et ne représente pas forcément de potentiels bourreaux dépourvus d’humanité s’ils avaient été soumis à l’autorité du régime nazis.

De plus, une étude publiée dans le British Journal of Social Psychology par quatre chercheurs américains, anglais et australiens, Alex Haslam, Stephen Reicher, Kathryn Millard et Rachel McDonald. Delon eux, les participants ressentaient un devoir au moment de réaliser l’experience car cela constituait une avancée scientifique.

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