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La réalité n’est que mensonge

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Par   •  20 Janvier 2013  •  468 Mots (2 Pages)  •  980 Vues

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La réalité n’est que mensonge.

« Ma vie est un mensonge »

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Les nuages défilent, lentement dans ce ciel bleu sans frontières. Comme la vie. Elle aussi défile lentement, il lui arrive parfois d’actionner un coup d’accélérateur, mais elle reste lente. Et puis elle aussi est sans frontières, c’est nous qui lui imposons des limites. On le fait inconsciemment, comme ça, automatiquement ; mais jamais de plein gré. On se donne des limites, on s’interdit certaines choses, on se stoppe quand on pense qu’on a dépassé la limite. Ah cette maudite limite ! Elle nous suit décidemment partout… Ou presque ; Car malheureusement, certains n’ont pas de limites, les frontières, pour eux, n’existent ou ne servent pas. Mais qu’elle est donc cette limite ? C’est ce qui nous sépare de notre définition de l’interdit. Manger du chocolat fait grossir ; grossir est interdit. Mentir n’est pas sans conséquence ; les conséquences sont parfois désastreuses, c’est interdit. L’alcool nous rend ivre ; être ivre est interdit. Fumer nuit à la santé, ce qui nuit à la santé est interdit. Blesser les autres rend la victime malheureuse ; répandre le malheur est interdit. Manquer de respect dévalorise ; humilier est interdit. Il y a tellement de choses que l’on s’interdit. Bien souvent on se tient à ses frontières, mais parfois il nous arrive de déraper, de laisser cette foutue limite sur le côté, et on fonce ; tête baissée dans la souffrance, tête baissée dans l’inconnu. Au fond, on se fait souffrir tout seul, on se détruit soi-même, nous sommes nôtre propre ennemi. Voyez-vous … Le ciel… La vie… Les limites… L’interdit… L’inconnu… La souffrance… Notre ennemi… Nous même. Voyez-vous ce cercle sans fin ? Chacun de nous le vit à sa façon. Cette fille par exemple, elle se noie profondément dans les abysses de son propre mal-être. Ce garçon au contraire préfère retranscrire toutes ses peines en musique, il garde tout cela pour lui. Et ce garçon, lui aussi souffre, mais il préfère de loin amuser ses proches pour éviter de penser le moins possible. Et puis il y a moi, comme beaucoup d’autres je dois dire, qui ne fait que sourire à longueur de journée, tout le temps 24H sur 24, constamment. Mon seul répit ? La nuit ; elle, elle me comprend. Elle est la seule à m’écouter, à m’entendre pleurer, à m’observer d’un œil présent lorsque je hurle ma peine dans mon oreiller, c’est la seule. Il n’y a qu’elle à qui je confie cette douleur omniprésente en moi. Dans mes membres, dans mon cerveau, dans mes muscles, dans mon cœur ; elle me ronge petit à petit. Et pourtant, je trouve le moyen de me lever chaque matin et de dissimuler cette souffrance sans fin. « Ma vie n’est que mensonge »

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