Interaction des animaux

PISCAGLIA
Romain

UE 205 EC 3
PSYCHOLOGIE DES INTERACTIONS

Revue de la littérature sur les bénéfices de l’animal de compagnie sur la santé humaine  

[pic 1]

Source : Google Image

Introduction

Le loup est le premier animal domestiqué et cela depuis 14 000 ans. Depuis, l’être humain ne cesse de domestiquer une multitude d’animaux différents, et cela à des fins diverses. Ces derniers occupent une place importante dans la société. Cependant, comme le soulève le psychologue Nicolas Humphrey en 1983, très peu d’études sont menées sur l’influence d’une relation Homme/animal sur l’Homme. A cette époque aux Etats-Unis, la population possède autant de téléviseur que de chien ou de chat. Bon nombre d’études sont menées sur l’influence de la télé mais aucune sur celle de ces animaux domestiqués. Il est une évidence que les animaux, même domestiqués, représentent un risque sanitaire pour l’être humain. De multiples maladies, bien que celles-ci ne soient généralement pas dangereuses pour l’Homme, sont transmissibles telles que la rage, la toxoplasmose ou encore la toxocarose. Mais qu’en est-il des aspects positifs des animaux sur la santé humaine ? Il semble que ces derniers jouent un rôle invisible et très peu soupçonné d’être bénéfique pour la santé humaine. Dans un premier temps nous nous intéresserons aux stéréotypes existant sur les maitres d’animaux, puis par la suite à l’aide de recherches scientifiques nous observerons les effets bénéfiques des animaux sur la santé de l’être humain.

Les stéréotypes concernant les maitres des animaux

Nous nous sommes d’abords interrogés sur la question suivante, traitée par Cameron et al,  
Les traits de personnalités diffèrent-ils entre les propriétaires d’animaux et les non-propriétaires ? Ont-ils des lacunes qui les prédisposent à rechercher la compagnie des animaux plutôt que celle des humains ?  
Il en résulte que les propriétaires d’animaux semblent aimer davantage les animaux que les humains. En effet, ils se sentent également moins aimés par les personnes qui ne possèdent pas d’animaux de compagnie, ils ont aussi une faible estime d’eux-mêmes. Cependant, ces recherches restent controversées puisque les auteurs ont proclamé que les propriétaires d’animaux ont généralement une moins bonne santé psychologique que les non-propriétaires et ainsi l’animal est utilisé aux détriments des relations humaines. Or ces dires s’avèrent être faux, plusieurs grands humanistes aiment les animaux, John Colam en est l’exemple. De plus, de récentes études et recherches démontrées ont mis à mal l’idée que les propriétaires d’animaux de compagnie n’aiment pas leurs congénères. Un article met en évidence qu’il n’y pas de relation entre le fait d’avoir de l’affection pour les animaux et avoir de l’affection pour les êtres humains.

L’expérience de Friedman a démontré que l’anxiété, la dépression, l’humeur et le comportement ne changeaient pas selon le fait qu’une personne ait ou ait eu un animal de compagnie mais c’est le cas aussi si l’individu n’en a jamais eu. Ces différentes expériences témoignent qu’il n’existe aucune distinction concernant les traits de personnalité d’une personne qui possède ou ne possède pas de chien ou d’animaux de compagnie en général. Cela signifie que l’influence d’un animal sur la santé d’un être humain n’est pas obligatoirement spécifique à certains cas et il est vrai d’envisager qu’il puisse exister un effet bénéfique sur une très grande partie des individus, si ce n’est la totalité des individus.

Dès lors nous allons parcourir les différents aspects bénéfiques d’un animal domestique ssur la santé d’un individu. Les sujets au centre de cette étude sont les personnes âgées. Pour cela nous allons nous appuyer sur des extraits gratuits d’un ouvrage provenant de cairn. Celui-ci est le suivant : Dans La zoothérapie auprès des personnes âgées de Francois Beiger et Gaelle Dibou, publié en 2017.

Les bénéfices des animaux domestiques sur la santé humaine

Bien que les animaux soient bénéfiques à beaucoup de personnes, nous allons voir à quel point ils sont particulièrement importants pour les personnes âgées.
La vieillesse se présente sous différentes formes et toutes ces formes sont destinées à se fatiguer. Nous avons la vieillesse sensorielle, la vieillesse motrice, la vieillesse cognitive et la vieillesse psychique. Il existe un moment dans la vie où un individu se retourne et regarde l’histoire de sa vie derrière lui : c’est l’aboutissement d’un parcours de vie, d’une histoire personnelle, la fin d’un voyage et le début d’un autre. Face à cette situation, les individus sont libres d’appréhender cette période à leur manière et notamment en fonction de qui ils sont. La personnalité ainsi que l’état d’esprit de l’individu sont importants dans ce cas puisqu’ils définiront la manière dont il va vivre cette transition. C’est pourquoi la manière dont il a traversé les bons moments, et au contraire les crises et les traumatismes sont à prendre en considération.

Mais à quel âge sommes-nous officiellement des « personnes âgées » ?
Auparavant l’âge de soixante ans définissait l’âge du départ en retraite soit le moment où un individu devenait « âgé ». Aujourd’hui ce n’est plus pareil. L’augmentation de l’espérance de vie due aux différents progrès, de la médecine notamment et à l’amélioration des conditions de vie, nous avons augmenté notre espérance de vie et donc retardé le moment où nous devenons « âgés ». Dans ce cas, à quel âge sommes-nous « âgés » dans notre société ?
L’OMS emploi le terme de « 4e âge » lorsque la personne devient dépendante et le terme de «5e âge » pour les personnes de 95 ans et plus. La population mondiale est vieillissante et l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, tout comme en France. En revanche, la durée de dépendance reste stable, il s’agit de deux ans. Comme nous l’avons vu précédemment, la vieillesse n’est ni un moment facile à vivre ni à négocier d’un point de vue psychique. Des lors, nous pouvons nous demander quels sont les bienfais de l’animal de compagnie sur la santé vieillissante d’une personne.

...