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Arnaud Desjardins

Commentaire d'oeuvre : Arnaud Desjardins. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  665 Mots (3 Pages)  •  885 Vues

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Né au sein d'une famille protestante, Arnaud Desjardins reçoit une éducation assez stricte. Sous l'influence de son père, homme de principes et d'idéal, longtemps commissaire national des Eclaireurs unionistes de France - autrement dit dirigeant national du mouvement scout fondé par Baden-Powell -, des pasteurs et de son milieu familial, le jeune Arnaud fait sien un idéal élevé de pureté et de droiture. Bien qu'il se soit dégagé du protestantisme en tant que conditionnement socio-religieux, Desjardins a su conserver les aspects positifs de cette formation et en garde aujourd'hui encore certaines empreintes. Très tôt fasciné par le théâtre, il devient à vingt ans élève du fameux cours Simon tout en poursuivant ses études à l'Institut des sciences politiques. Très marqué par René Simon, il rêve de devenir comédien professionnel mais ses parents s'opposent catégoriquement à cette vocation. Face à ce refus, le jeune homme se trouve contraint, la mort dans l'âme, de renoncer à l'art dramatique.

En 1949,1a vie lui inflige deux terribles chocs : atteint de tuberculose, il voit ses fiançailles brutalement rompues par le père de sa promise, calviniste vertueux mais néanmoins peu soucieux d'avoir un malade pour gendre... Cette rupture porte un coup fatal à son idéalisme protestant. Au sanatorium des étudiants, Arnaud découvre les spiritualités orientales à travers les livres de Jean Herbert. Il lit également l'ouvrage Fragments d'un enseignement inconnu dans lequel Ouspensky expose la doctrine de Gurdjieff.

De retour à Paris, il adhère aux groupes Gurdjieff, y trouvant une formation humaine et spirituelle que jamais il ne reniera. Entré à la télévision, il devient l'assistant des grands réalisateurs, dont Stellio Lorenzi et Marcel Bluwal. C'est au sein des groupes Gurdjieff qu'il fait la connaissance d'une décoratrice et artiste-peintre qu'il épouse en 1956. Denise Desjardins, avec laquelle il aura deux enfants, le suivra dans ses voyages et partagera son admiration pour les sages qui jalonneront leur route. Devenu réalisateur, il fait en 1959 son premier voyage vers l'Inde en voiture. Là-bas il y tourne le film Ashrams - un document exceptionnel dans lequel figurent, entre autres, Ma Ananda Moyi et Swami Ramdas - et se spécialise dans les grands reportages sur les spiritualités vivantes de l'Orient. II devient aussi le premier cinéaste explorateur, tournant seul en 16 millimètres des films destinés au petit écran. Ces expéditions, qui lui permettront de concilier son métier et sa quête intérieure, font de lui un grand voyageur, partant durant de longs mois avec femme et enfants pour sillonner l'Asie en voiture à la rencontre des sages. Sa sincérité lui vaut d'approcher et de filmer les plus grands maîtres spirituels de l'hindouisme, du bouddhisme tibétain et zen, ainsi que du soufisme afghan. Il entretiendra avec nombre de ces sages une relation privilégiée. Les documentaires tirés de ces voyages connaissent en France un vif succès auprès des téléspectateurs et établissent sa réputation de cinéaste, conférencier et écrivain au service de la sagesse.

En 1965, il quitte les groupes Gurdjieff et rencontre, à l'écart des grands circuits, un sage qu'il considérera comme son maître, Swami Prajnanpad

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