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Freud, thèse sur la libido

Thèse : Freud, thèse sur la libido. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2017  •  Thèse  •  606 Mots (3 Pages)  •  888 Vues

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Freud, le concept de libido.

Introduction par définition de la libido.

Terme latin signifiant « désir amoureux ». Le psychisme est irrigué par un flux d’énergie d’origine corporelle qui va former les pulsions. La libido est l'énergie fondamentale de l'être vivant qui se manifeste dans la sexualité. Freud en fait l'expression de l'instinct de vie. La libido est l’énergie psychique sous tendant les pulsions notamment sexuelles, mais pas uniquement, elle n’est pas exclusivement sexuelle, elle peut se traduit par la volonté ou la force avec laquelle on accomplit une tache. La libido agit sur la sexualité adulte mais est aussi présente dans la sexualité infantile. Les aspects par lesquels cette libido se traduit sont l’imaginaire, le rêve, la pensée, les désirs, la volonté ainsi que les pulsions. Une pulsion est une tendance psychique inconsciente qui cherche à se réaliser, qui ne connaît que la poursuite de la jouissance par le principe de plaisir.  Leur multiplicité, contrainte à coexister dans le même corps, est source d’une guerre sans fin. Comme chez Nietzsche, le conflit est leur façon d’être.

Par quels aspects la libido influence-t-elle notre vie et ce depuis l’enfance et que faire de cette libido?

On peut sublimer ou censurer sa libido. Cette volonté d’avoir le contrôle sur notre libido donne lieu a un concept, le concept de sublimation, une façon de répondre a ses pulsions/désirs de manière dérivée, en les sublimant c’est a dire en utilisant cette énergie pour accomplir quelque chose qui soit profitable au groupe.

Cela provoque des refoulements, qui découlent de tous les interdits fondamentaux qui forment une barrière psychique inconscient appelé par Freud le sur-moi, qui est chargé de refouler les pulsions en exerçant une censure sur ces dernières, mais peut aussi laisser passer quelques pulsions en les sublimant, c’est à dire en les rendant socialement acceptable et même utile.

Des le plus jeune âge, la libido se heurte et s’exprime face à de nombreux interdits fondamentaux propre à chaque culture.

La psychiatrie s'intéresse également par exemple à la baisse de libido dans la dépression.

Quelques précurseurs à s’interroger sur la libido.

Freud, fut l’un des premiers à se questionner sur le sujet, il pense ainsi que le psychisme est en grande partie inconscient, mais que les pulsions elles ne le sont pas.

Ici l’origine ou la cause n’est pas révèlable au sujet mais la conséquence si.

La notion libido est fortement influencée par la philosophie de la volonté de Nietzsche. Comme on le sait, la volonté de puissance est omniprésente, elle est le monde ou l’ensemble de l’être dont la façon d’exister est celle de l’Éternel Retour. Chez les deux auteurs, le plaisir apparaît comme but en soi, il n’en poursuit aucun autre que celui d’être, voire de croître.

La ressemblance des deux auteurs se prolonge ainsi même dans le statut qu’ils accordent au plaisir sexuel. Chez les deux, il n’y pas de liaison entre le plaisir et la procréation. Ces thèmes pourraient bien avoir atteint leur plus haut développement dans Freud, comme beaucoup l'ont suggéré, mais ils ne pas commencer par lui, ni même avec Schopenhauer.

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