Psychologie générale : l'introspection

1. Après avoir défini l'introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est l’étude de sa propre conscience par soi-même. Il s’agit de psychologie en première personne où on observe sa propre conscience par soi-même.

Cette méthode d’observation permet de se regarder de l’intérieur pour analyser ses états mentaux et ses émotions, d’être attentif à ses propres sensations, à ses pensées, et à son état de conscience et donc de se connaître soi-même.

Son principal inconvénient c’est qu’elle est trompeuse. L’esprit ne peut pas réfléchir et s’observer simultanément. Il est presque impossible de pouvoir s’observer soi-même en étant totalement neutre. C’est pourquoi le sujet qui observe et l’objet observé doivent être distinct l’un de l’autre pour que l’observation soit la plus exacte possible.

2. Expliquez le rôle des émotions dans l’introspection. Comment peuvent-elles influencer la perception de soi ?

Les émotions nous permettent de prendre conscience de ce qui est important pour nous, de ce qui nous dérange, de ce qui nous motive. Elles nous aident à comprendre nos besoins et nos valeurs.

Les émotions peuvent altérer les phénomènes observés car un état émotionnel intense est incompatible avec l’observation. Elles interfèrent dans notre capacité d’introspection. Elles façonnent la manière dont on se voit soi-même.

3. Définissez la conjecture.

La conjecture est une opinion, un jugement ou une supposition fondée sur des probabilités ou sur des apparences mais qui n’est pas prouvé par des faits. La conjecture n’est pas basé sur du concret.

4. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Le souvenir est à la fois plus pauvre car avec le temps, il se déforme, il perd en couleur, en précision, en intensité. Il n’est plus fidèle à ce qui s’est réellement passé.

Il est à la fois plus riche car nos pensées et nos sentiments qui se sont déroulés après, modifient la façon dont on interprète cet événement.

5. Après avoir défini l'analogie, expliquez, en donnant deux exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est la compréhension de l’autre en établissant un lien entre deux situations et en mettant en évidence leurs ressemblances. Elle se définie par une similitude d’une chose à une autre.

Exemple 1 : Ma fille rentre de l’école avec le visage triste, elle me dit « bonjour » du bout des lèvres, elle est renfermée. J’en déduis qu’elle a passé une mauvaise journée, qu’un évènement la rendue triste car c’est comme ça que je réagirais si c’était le cas pour moi.

Exemple 2 : Ma belle-sœur reçoit le cadeau de ses rêves pour son anniversaire. Elle rayonne de bonheur, elle sourit, ses yeux pétillent, elle est euphorique. J’en conclus qu’elle est heureuse parce que si j’étais à sa place, j’aurais eu la même réaction.

6. Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

Pour Scheler, la vraie pitié c’est la sympathie authentique

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