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Introduction aux relations internationales

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Par   •  10 Novembre 2025  •  Dissertation  •  2 576 Mots (11 Pages)  •  9 Vues

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POL 1010        TRAVAIL FINAL

Introduction aux relations internationales

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POL 1010

Introduction aux relations internationales

Travail final

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Partie 1. Résumé exécutif

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Au cours des dernières décennies, le réchauffement climatique a considérablement accéléré, affectant de manière disproportionnée certaines régions du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud. Selon une étude internationale récente, certaines zones deviendront pratiquement inhabitables dans les cinquante prochaines années en raison de la hausse des températures, de la raréfaction de l’eau et des phénomènes météorologiques extrêmes (Dupré, 2024, p. 112). Cette crise environnementale ne se limite pas à des enjeux écologiques : elle a également des répercussions géopolitiques, économiques et humanitaires majeures. Les pays affectés, notamment l’Inde, le Pakistan, l’Arabie saoudite et l’Iran, doivent faire face à des pénuries d’eau, des sécheresses prolongées et à l’intensification des conflits régionaux liés aux ressources. L’accélération du changement climatique met en évidence la vulnérabilité de ces États, souvent fragilisés par des tensions politiques internes ou des infrastructures limitées. Les acteurs internationaux, tels que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Banque mondiale et l’ONU, ont un rôle central dans la coordination des interventions et le financement de mesures d’adaptation. Le Canada, en tant qu’État engagé dans la diplomatie environnementale et membre de plusieurs forums multilatéraux, doit préparer une réponse proactive et nuancée afin de soutenir la région tout en protégeant ses intérêts stratégiques.

D’un point de vue théorique, la crise peut être analysée à travers le prisme du réalisme et du libéralisme. Le réalisme souligne la compétition pour les ressources limitées et la primauté des intérêts nationaux. Dans cette perspective, le Canada devrait prioriser la sécurité énergétique et la stabilité politique de ses partenaires stratégiques, tout en se tenant prêt à agir face à l’instabilité régionale qui pourrait avoir des conséquences sur ses propres approvisionnements en énergie ou sur la migration de populations (Dupré, 2024, p. 145). Le libéralisme, en revanche, met l’accent sur la coopération internationale, les institutions et la gouvernance collective. Selon cette approche, le Canada devrait encourager la collaboration multilatérale, soutenir le renforcement des capacités locales et promouvoir l’innovation technologique pour l’adaptation au changement climatique. Cette perspective favorise également le financement de projets transfrontaliers de gestion de l’eau et de résilience climatique, dans le respect des normes internationales.

L’argument principal à retenir est que le Canada doit adopter une approche duale, combinant la prudence réaliste et la coopération libérale. Sur le plan pratique, cela implique de renforcer ses partenariats diplomatiques avec les États affectés, d’investir dans des programmes de développement durable et de contribuer à des initiatives multilatérales visant à atténuer les effets du réchauffement climatique. La position canadienne devrait refléter son engagement envers la protection de l’environnement mondial tout en sauvegardant ses intérêts nationaux et sa crédibilité en tant qu’acteur responsable sur la scène internationale. Ainsi, la ministre de l’Environnement pourrait défendre une stratégie intégrée au PNUE et au G7, favorisant la résilience climatique, la prévention des conflits liés aux ressources et le soutien aux populations vulnérables.

Partie 2. Rapport principal

Présentation des faits

La crise environnementale qui touche le Moyen-Orient et l’Asie du Sud est le résultat de plusieurs problèmes qui s’accumulent. L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, la surexploitation des nappes d’eau et les pratiques agricoles non durables ont beaucoup contribué à la situation. Selon Dupré (2024, p. 120), « les températures dans certaines régions d’Asie du Sud pourraient dépasser les seuils de tolérance humaine d’ici 2050, rendant certaines zones presque inhabitables ». Les pays les plus touchés sont l’Inde, le Pakistan, l’Arabie saoudite et l’Iran, où l’accès à l’eau et à l’électricité devient de plus en plus difficile. Cette crise ne touche pas seulement l’environnement : elle crée aussi des tensions pour les ressources et rend les populations les plus pauvres encore plus vulnérables. Dupré (2024, p. 123) précise que « les tensions liées à la rareté de l’eau sont souvent un catalyseur de conflits locaux et régionaux, surtout lorsque les institutions étatiques sont faibles ».

Plusieurs acteurs sont impliqués dans cette crise, chacun avec ses responsabilités et ses intérêts. Les gouvernements doivent gérer la sécurité alimentaire, les migrations internes et les tensions sociales. Des organisations régionales comme l’OCI ou le CCG peuvent aider à coordonner les réponses entre pays. Au niveau international, le PNUE, la Banque mondiale et l’ONU peuvent apporter des financements et des conseils techniques. Les relations entre ces acteurs peuvent être coopératives ou conflictuelles selon les situations. Par exemple, l’Inde et le Pakistan se disputent souvent l’eau du bassin de l’Indus, mais doivent collaborer face à des sécheresses extrêmes.

La situation politique et économique complique encore la crise. La croissance rapide de la population, la dépendance aux énergies fossiles et l’instabilité politique rendent la gestion des ressources difficile. La crise climatique peut pousser plus de gens à migrer, déstabiliser les économies locales et créer des tensions diplomatiques. Des événements passés, comme les sécheresses prolongées en Syrie et au Pakistan, ont déjà entraîné de gros mouvements de population et des conflits sociaux. Pour résoudre ce problème, la coopération entre pays, l’innovation technologique et l’aide internationale sont indispensables. Mais des obstacles existent : rivalités géopolitiques, corruption et infrastructures limitées.

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