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La Socialisation Politique

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Par   •  14 Février 2013  •  4 401 Mots (18 Pages)  •  1 059 Vues

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CHAPITRE 4. La socialisation politique

On va se demander comment peu à peu, du premier au dernier jour de notre vie on acquiert des connaissances et compétences qui vont faire de nous des citoyens plus ou moins intéressés à la politique.

Comment savons-nous ce que nous savons politiquement ? Comment nous sont venues nos préférences politiques ? D'où vient le rapport que chacun d'entre nous a aux politiques ? Quelles sont les origines de ce rapport, à quel moment, à quelle condition a-t-il pris racine? Nous ne sommes pas des créateurs incréés, nous sommes des êtres sociaux qui avons la capacité de penser, d'agir. Nous sommes en quelque sorte des créatures sachant crée mais qui ont été créés par d'autres. Qui nous a socialisés? Qui nous a créés ? Ce qui se joue pendant l'enfance est déterminant pour chacun des individus d'une société.

I. la socialisation.

A. qu'est-ce que la socialisation?

Ensemble des processus par lesquels l'individu est construit (on dira « formé»; «façonner», «conditionner») par la société globale et locale dans lesquels il vit, c'est un processus au cours duquel l'individu acquiert (apprend, intériorise, incorpore, intègre) des façons de faire, de penser, et d'être qui sont situés socialement, c'est la façon dont la société forme et transforme les individus.

Contrairement à ce qu'on croit, ce que sont les individus, leur manière d'être, de penser, de sentir, dépend de la société à laquelle ils appartiennent. La Socialisation traite de la même question : la manière dont peut vivre un individu dans une société. Illusion héroïque qui consiste à penser que ce qu'on est ou ce que l'on pense est le fruit d'une rationalité exclusivement personnelle. La Sociologie et l’Anthropologie montre que les types d'identités, les ressentis qu'ont les uns et les autres sont d'abord le résultat d'un ensemble d’apprentissage que les individus connaissent dans des milieux sociaux donnés.

Inévitablement, en devenant un être social qui sait vivre dans un monde social, on prend le pli de la société. On s'inspire des traits de la société et on en fait sien. Grâce à l'apprentissage, aux apprentissages, on sait s'orienter dans le monde social sans trop de dommages. Manière de penser et de ressentir emprunte largement aux traits généraux de la société à laquelle on appartient. En nous socialisant on ressemble de plus en plus à la société dans laquelle on s'est socialisé.

Dans ce sens on parle de façonnage, de conditionnement. Si la culture définissant la société nous a plus que façonné on a toujours des marges d'initiatives, cette capacité individuelle à vivre sur un mode toujours singulier.

La Socialisation permet-elle de dépasser l'état de nature ?

La Socialisation ne nous arrache pas à l'état de nature pour nous emmener à l'état de culture. Dès que l'on est dans le ventre de notre mère, on reçoit des messages de la société. On reçoit déjà des messages à l'état de culture. Dans une société il n'y a pas d'état de nature. La nature est comprise comme l'environnement qui n'est même pas un état de nature au sens propre du terme car l'homme depuis des siècles travaille cette nature.

D'un autre côté, oui au sens où la Socialisation nous fait devenir un être pleinement social. Elle nous a éloigné d'un état non pas vraiment de nature mais d'abandon, d'incapacité à maîtriser la culture.

On peut distinguer deux types de socialisation.

La Socialisation primaire

Socialisation dès l'enfance, la naissance voire avant, va fournir aux individus l'essentiel de ce qu'ils doivent savoir pour vivre en société. On dit que c'est la Socialisation primaire qui est la plus déterminante, la plus lourde d'effets, car c'est celle qui a d'abord lieu à propos d'individus malléables, plastiques, elle donne tous les rudiments et déterminent le caractère, l'attitude des individus.

En vieillissant, on ressent plus le poids de notre passé et de notre enfance comme moment de Socialisation.

La Socialisation secondaire

Elle prendrait le relais de la Socialisation primaire. Elle commencerait à la sortie de l'adolescence. On utilise la notion de socialisation secondaire pour mesurer ce que l'entrée dans le domaine professionnel peut apporter par rapport à la socialisation primaire. On se pense autrement. L'identité professionnelle va profondément marquer l'individu c'est pourquoi on parle de socialisation secondaire. Cette identité va elle aussi nous construire façonner, modifier nos conditions de vie, et donc de vues, de pensée.

La Socialisation secondaire vient renforcer, modifier et pourquoi pas dans certains cas contrarier la socialisation primaire. Contrarier dans le sens de situations assez rares dans le domaine social : rupture biographique (drame, situations qui vont changer la vie des individus). Ces événements vont nous conduire à adhérer à des cultures différentes de notre culture d'origine.

b) Les différentes approches de la Socialisation

1. La théorie de Jean Piaget (1896-1980)

Ses travaux font parties des premiers travaux qui vont aider à comprendre comment un enfant va se développer, se construire.

Les enfants avaient un niveau cognitif. Leur choix, préférences sont déterminants.

Ethos à Manière d’être au monde d’une philosophie implicite.

Pour Piaget, la construction des identités est continue, n’est pas linéaire. Une forme de déséquilibre entre les besoins d’un individu et ce que son environnement peut lui apporter et qu’il aura à résoudre. Pour Piaget, le développement mental de l’enfant a une double dimension, elle est individuelle et sociale.

Par ce qu’elles vont devoir s’ajuster à l’environnement à Vont devoir se soumettre à ce dernier.

On devient un être social à partir du moment où l’on emprunte des manières de penser et de croire.

Ce qui fait un être, dépend beaucoup plus de son environnement,

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