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Printemps Arabe

Mémoires Gratuits : Printemps Arabe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2013  •  1 014 Mots (5 Pages)  •  892 Vues

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Comme le disait si justement au XVI siècle "Etienne de la Boétie" , le tyran est un être vivant qui n’a rien de surhumain et qu'on peut renverser aisément ; il suffit de ne plus le soutenir et de ne plus avoir peur de son autorité. La révolution tunisienne a rendu possible toutes les autres ; lorsque le mur de la peur s’est effondré, le peuple a réalisé que le roi était nu. L’Egypte se débarrasse de Moubarak (au pouvoir depuis 1981), le Yémen dénonce le pouvoir d’Ali Abdallah Saleh, et en Syrie malgré une répression très violente, le régime de Bachar al Assad est contesté…

Depuis Décembre 2010, un grand nombre de pays Arabes est sujet à de grands soulèvements politiques. Un fait divers banal mais dramatique, l'immolation par le feu d'un marchand ambulant dans un village pauvre de Sidi Bouzid Tunisie a constitué l'étincelle d'une révolution rampante et irréversible.

L’effet domino a voulu que la révolution se propage dans d’autres pays tels que l’Egypte, la Libye… Cette conjoncture est connue sous le nom de « Printemps Arabe ». Après plusieurs années de dictature, de répression et de souffrance, ces peuples ont, finalement, osé se dresser contre leurs dirigeants et exiger un départ imminent. … Ces soulèvements ont approximativement les mêmes causes et se sont déclenchés dans des contextes similaires.

En premier lieu, la jeunesse et à travers principalement les réseaux sociaux a eu un poids et un rôle déterminant dans le déclenchement des révolutions. Elles ont été conduites par des jeunes intellectuels, pour la plupart.

Par ailleurs, les régimes Arabes sont connus pour être à caractère autoritaire et soutenus par l’armée, comme ils sont majoritairement touchés par la corruption et la censure. De plus, ce qui caractérisent ces chefs d’états est leur capacité à donner sens à des équilibres instables, ainsi que de faire perdurer une pyramide d’intérêts variés se basant sur le clientélisme et la cooptation entre le régime, les bourgeoisies urbaines et les impérialistes occidentaux. Par conséquent, les populations sont appauvries, marginalisées et privées de leurs droits et libertés.

Dans le but de contenir les contestations, des mesures ont été mises en œuvre, heurtant les mobilisations massives à la capacité du régime à organiser des contre-manifestations. La situation, dans l’ensemble des pays, a pris la même tournure sanglante et violente. Le nombre de morts et de blessés a atteint des sommets sans précédent, en quelques jours seulement, suite aux combats opposants manifestants et les forces de l’ordre. L’exemple égyptien montre que la quantité d’appareil sécuritaire n’est pas synonyme de qualité et d’efficacité (la censure peut être contournée, la police peu motivée…). En cas de débordement large, comme le montrent les contestations dans d’autres pays, l’arbitrage de l’armée est essentiel (refus de l’armée de tirer ou de participer et voire même d’imploser). La Syrie est un cas très différent de la Tunisie ou de l’Egypte, car l’osmose y est très forte entre l’armée et le pouvoir politique : le commandement opérationnel de l’armée est fortement pénétré par les logiques du régime (recrutement très contrôlé, appartenance, allégeance au président…).

Le printemps arabe a

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