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La Guerre Civile Algerienne

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Par   •  10 Octobre 2014  •  1 618 Mots (7 Pages)  •  1 019 Vues

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1993 

En octobre est créée une Commission du dialogue national. Les trois civils et les cinq généraux qui la composent sont chargés d'engager des négociations avec les partis d'opposition. Mais la direction clandestine du FIS refuse tout contact avec les militaires et appelle à la poursuite de la lutte armée.

21 mars : Attaque d’une caserne près de Médéa (41 militaire tués).

13 avril : Embuscade à M ‘Sila (9 policiers tués).

21 septembre : Assassinat de 2 géomètres français à Sidi Bel Abbès.

16 octobre : Assassinat de 2 officier instructeurs russes à Laghouat.

19 octobre : Enlèvement et assassinat de 3 techniciens italiens près de Tiaret.

24 octobre : Enlèvement à Alger de 4 fonctionnaires français (libéré le 31 octobre).

14 décembre : Assassinat de 12 croates sur un chantier à Timezguida (Médéa).

1994

Liamine Zeroual est nommé président de la République par le Haut Comité d'Etat. Ce général prône le "dialogue" avec les islamistes : s'il exclut de négocier avec les plus radicaux d'entre eux, il espère, à long terme, en réintégrer certains dans le jeu politique. Il est l'instigateur d'une voie moyenne, maniant alternativement dialogue et répression. Les intégristes naviguent entre trêves et surenchère sanglante.

1995

En novembre, Liamine Zeroual est élu au suffrage universel, au terme d'un scrutin pleins d'irrégularités. Le taux de participation atteint 75 %, malgré les consignes de boycott des islamistes. Les candidats déchus sont cependant intégrés au gouvernement, notamment Mahfoud Nahnah, un islamiste modéré, fondateur du Mouvement pour la société islamique (MSI-Hamas), qui récolte une partie des voix du FIS.

1996

En janvier, les fondateurs du FIS appellent sans succès les groupes armés (GIA) à cesser le combat. Depuis 1992, la guerre civile a déjà fait entre 20 000 et 30 000 victimes. En mars, sept moines français sont enlevés à Tibérine puis exécutés. En novembre, a lieu le premier massacre de villageois par le GIA. Deux semaines plus tard, une nouvelle Constitution – qui prévoit un renfort des pouvoirs du président et l'interdiction des partis religieux – est largement approuvée par référendum. Là encore, des fraudes sont constatées.

1997

Les violences atteignent leur apogée. Les massacres de villageois se multiplient à mesure qu'approchent différentes élections (législatives et locales), toutes entachées d'irrégularités. A chaque fois, le parti au pouvoir – ex-FLN – remporte le scrutin. En septembre, 400 personnes sont assassinées à Bentalha, près d'Alger : c'est le plus sanglant massacre du conflit. Les doutes persistent sur l'identité des responsables : le gouvernement met en cause les islamistes, mais l'armée pourrait elle-même être impliquée. L'événement révèle à l'opinion publique internationale l'étau dans lequel est prise la population algérienne.

1999

En avril, Abdelaziz Bouteflika est élu dès le premier tour président de la République après que Liamine Zeroual a démissionné sous pression des généraux, notamment à cause de sa politique de "dialogue". Le Quai d'Orsay se dit "préoccupé" par les conditions du scrutin. En septembre, après l'annonce par l'AIS de l'arrêt de la lutte armée, M. Bouteflika lance un référendum sur la "concorde civile". Approuvée avec plus de 98 % des suffrages, elle prévoit d'alléger les peines des islamistes qui rendront les armes. 80 % des groupes armés cessent les combats, mais les violences sporadiques continuent.

2005

Le 14 août, M. Bouteflika annonce la tenue d'un référendum en septembre sur une nouvelle "charte pour la réconciliation nationale". Celle-ci prévoit "l'extinction des poursuites judiciaires" pour les islamistes armés qui ont mis fin à leurs activités. Le projet rejette cependant "toute allégation visant à faire endosser par l'Etat la responsabilité" des disparitions de personnes soupçonnées de soutenir les groupes armés islamistes. A cette date, la guerre civile a fait près de 150 000 morts.

Le 29 septembre, la Charte pour la paix et la réconciliation est entérinée à plus de 97 % par référendum. Le texte vise à tourner la page de treize années de guerre civile. Il propose aux combattants islamistes ayant déposé les armes l'abandon des poursuites judiciaires et l'indemnisation des familles de victimes du terrorisme.

Les acteurs politiques

Identification des acteurs politique de la guerre civile algérienne.

Les différents acteurs politiques présents durant la guerre civile sont :

Le FIS - Front islamique du

La GIA – Groupes islamistes armées

La DRS - Direction du Renseignement et de la Sécurité

Le GSPC (Groupe Salafiste pour la prédication et le combat).

Les différents objectifs de ces acteurs politiques

Les militaires se lancent dans une véritable guerre contre l’opposition islamique, puis contre l’ensemble de la population. Ile le feront avec autant de succès que leur entreprise va, recueillir le soutient de l’ensemble de la communauté internationale. Dans cette « sale guerre » les généraux algériens vont utiliser toutes les méthodes de guerre « contre-insurrectionnelle » mises au point par l’armée française durant la première guerre d’Algérie. Arrestation massives, exécutions extrajudiciaires et usage systématique de la torture auront pour but d’affaiblir l’opposition mais aussi de radicaliser la base de l’opposition

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