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Démocratie et pouvoir

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Par   •  26 Avril 2021  •  Cours  •  2 533 Mots (11 Pages)  •  281 Vues

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1ère partie : Les principes fondamentaux de la démocratie & du pouvoir politique

Chapitre I :

L’approche démocratique du pouvoir

I/ La démocratie & son histoire

Les origines de la démocratie sont occidentales & elle fut le fruit d’une réflexion au niveau des consciences nationales. Cet aspect occidental de la démocratie a été à l’origine dans les années 60 dans la contestation des pays du tiers-monde car il lui a été reproché son caractère de modèle politique central qui paraissait déjà imposé de façon artificiel aux pays périphériques (pays du tiers-monde aujourd’hui pays en développement).

Les premières lueurs de la démocratie apparaissent en Grèce vers le IVème ou Vème siècle, à l’époque il s’agit d’un gouvernement de forme oligarchique donc un petit nombre de personne qui se portent porte-parole d’un petit nombre de personne (se représente entre soi). Ainsi à cette époque ceux qui considérait le droit de cité & cela par naissance sont pourvu de droit pô & ne constitue qu’une minorité.

Parallèlement, les domestiques, esclaves etc. forment une majorité privé de toute influence s/ la scène pô. AU départ le terme de démocratie possède un sens différent de sa signification actuelle : il s’agit d’un dispositif de gouvernement qui est fondé davantage s/ le tirage au sort des responsables que d’un véritable système électif. Dans l’Antiquité le terme démocratie tend à désigner un petit état ou une cité qui se gouverne par elle-même sans se trouver soumise à des despotes étrangers. Pour les philosophes grecs, la démocratie telle que nous la concevons ne représente pas le régime souhaitable car pour eux, le bon régime serait d’avantage un régime aristocrate ou encore un régime dit de l’oligarchie éclairée.

De leurs côtés Platon & surtout Aristote perçoivent la démocratie comme un mode de domination éphémère de masse inculte, envieuse qui se ferait sur élites beaucoup + digne du pouvoir.

La démocratie apparaît comme une menace de tyrannie du part de la plèbe que ces philosophes trouvent peu estimable & pour cela lorsqu’il existe une procédure électorale celle-ci ne ressemble pas à celle que nous connaissons. En effet, il s’agit d’un jeu de clientélisme qui sont maîtrisé par des patrons & qui exclus tout choix individuel réel de leur électeur. Ainsi la conception de souveraineté populaire n’apparaît que beaucoup + tard, elle commence a percer dans la doctrine chrétienne médiévale (doctrine du droit naturelle) laquelle va énoncer les 1ers éléments du droit de l’homme face au prince & qui va déboucher avec Thomas D’AQUIN sur l’idée d’un devoir & garanti réciproque entre la masse des gouvernés & le monarque + la reconnaissance des révoltes légitimes des mauvais gouvernements.

Grand tournant prit par l’Europe se faire avec Guillaume OCKHAM qui va donner l’idée selon laquelle l’Eglise n’est pas une collectivité organique soumise au pape mais un rassemblement d’homme & de femme ayant une relation de foi personnelle avec Dieu & suggère qu’il doit y en aller de même avec le pouvoir  pô. A partir de là, le pouvoir légitime va se fonder s/ le consentement individuel de chaque sujet & selon ce mécanisme, l’Eglise va introduire le système représentatif dans la sphère civile.

A partir du XIIème siècle apparition des assemblées associant le clergé, la bourgeoisie & le peuple appelé les états-généraux ou diètes. Peu à peu ces assemblées ont eu des prérogatives pô de + en + importante face au roi, face au prince & les impôts ne pouvaient plus ê perçus sans leur consentement

  • Les bourgeois de cette époque faisait partie du peuple, or le terme bourgeoisie peut revêtir une connotation peu flatteuse notamment en France car il est synonyme de conformisme alors que dans la langue allemande le terme même de Burger reste synonyme de citoyen, certaine idée de civisme & le goût de la liberté plutôt que celui d’un conformisme souvent égoïsme de la part des possédant

Concernant l’existence d’un contrat social & pour comprendre l’idée d’une démarche démocratique on reviendra aux années 1680 avec les pensées d’un juriste anglais John LOCKE lequel reformule l’idée du contrat social & en même temps invente le concept de gouvernement représentatif avec en parallèle la notion de citoyenneté. Cependant, cette notion de citoyenneté va ê réservée à ceux qui possèdent & on en arrive à l’idée d’un suffrage censitaire. Cette restriction ne l’empêche pas de jeter les bases d’un régime parlementaire qui sera adopté par la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest & qui inspirera fortement les USA. Cependant à l’époque de LOCKE le système démocratie ressemble d’avantage à une oligarchie qui est une véritable démocratie. Parallèlement à cela, dans les sociétés anglo-saxonnes du XVIIIème il apparaît une idée religieuse qui s’appelle l’idée du « convenant » : il s’agit d’un dévouement sans limite à une cause commune, dévouement motivé par l’obéissance au dessin de Dieu ce qui correspond à une éthique de responsabilité. Cette éthique prendra le nom de morale civique & cette morale au bénéfice de la communauté, va s’étendre au domaine du pô & elle va annoncer l’origine d’une conscience démocratique. A ce sujet, TOCQUEVILLE observe à cette époque & à propos des américains « la religion est la 1ère des institutions pô ». Peu à peu on arrive à l’influence du siècle des Lumières & à la Révolution fçaise.

En rance, les philosophes sont assez partagés entre la vertu pô du peuple ainsi que sur l’étendue des droits que l’on peut leurs accorder. A ce sujet, VOLTAIRE que l’on pourrait qualifier d’élitiste, est effrayé par la notion même de démocratie & préfère même à celle-ci ce qu’il appelle le despotisme éclairé de EKATERINA VELIKA ou encore le roi de Prusse. ROUSSEAU rêve dans son contrat social d’une démocratie directe qui serait très différente du gouvernement représentatif des riches comme le souhaitait LOCKE. Ainsi donc ROUSSEAU proclame sans restriction le principe de souveraineté populaire, le pouvoir appartenant au peuple & demande une démocratie ouverte à tous bien que tempéré par le génie pô des législateurs. Surtout ROUSSEAU préfigure la conception de la démocratie comme une véritable valeur & non plus comme un pur mécanisme de gouvernement. De plus, il s’agit pour ROUSSEAU de créer un homme nouveau uniquement préoccupé du bien commun & cela à l’aide d’une démocratie d’éducation & dans son univers, il n’y a plus de place pour des volontés particulières qui seraient contraire à la volonté générale.

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