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Suivi De L'actualité

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Par   •  4 Avril 2014  •  2 662 Mots (11 Pages)  •  819 Vues

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Une démocratie dysfonctionnelle

États-Unis – Après seize (16) jours de fermeture partielle du gouvernement fédéral, les centaines de milliers de fonctionnaires qui ont été forcés de prendre des congés non-rémunérés retrouvent enfin une vie normale. Seize (16) jours qui auront donc été nécessaire afin d’arriver à une entente «temporaire» entre les Républicains et les Démocrates. En effet, les compromis obtenus le 16 octobre dernier ne font « que mettre en œuvre des solutions temporaires» à cette problématique. Cette entente conclue in extremis prévoit donc, de seulement rouvrir le gouvernement jusqu’au 15 janvier prochain et de relever le plafond de la dette américaine jusqu’au 7 février 2014. Plusieurs des fonctionnaires qui ont été touchés, étaient familiers avec le problème puisque nombre d’entre eux étaient en fonction lorsque le gouvernement fédéral avait fermé ses portes il y a presque vingt(20) ans entre le 14 novembre 1995 et le 6 janvier 1996. D’un point de vue, Barack Obama s’est dit heureux qu’un accord entre le Sénat et la Chambre ait enfin abouti. Toutefois, le président a ajouté que « [Les États-Unis doivent] sortir de l’habitude qui consiste à gouverner par la crise, et de crise en crise». Le président a répété a de nombreuse reprises durant les seize(16) jours, qu’il était en colère puisque les républicains «bloquaient» l’avancement politique américain suite aux projets de l’assurance santé entre autre. Au final, c’est le radicalisme des deux (2) partis politique (Républicain et Démocrate) qui «monopolisent le pouvoir» aux États-Unis et l’obsession des politiciens républicains à propos de la dette de 17 000 milliards et du programme démocrate «Obamacare», qui auront causé cette paralysie.

Obama et les dommages collatéraux

États-Unis – La chancelière Angela Merkel à fortement réagit lorsque qu’elle a appris que les États-Unis et la NSA (National Security Agency), agence d’espionnage, avaient ses conversations. Pourtant, la chancelière est loin d’être seule puisque des milliers de personnes, en particulier des politiciens et diplomates, ont été espionnés par la NSA. Ce scandale survient très peu de temps après l’affaire Snowden, de laquelle les États-Unis ne sont pas sortis. Le président américain n’a pas eu a se défendre seul puisqu’il a été assisté des démocrates évidement, mais aussi des majoritaire républicain, qui sont en faveur de cet espionnage. Ils se sont donc défendus en disant que les États-Unis «ne font pas plus d’espionnage que leurs alliés et que l’espionnage américain s’inscrit dans la lutte contre le terrorisme» Un programme accepté de la majorité des américains.

La tempête parfaite

Canada - Les conservateurs ont beaucoup de misère avec leurs alliés ces temps-ci. Après les Mike Duffy, Patrick Brazeau et Pamela Wallin voilà que Rob Ford fait parler de lui pour les mauvaises raisons. Les «déboires» du maire en ont étonnés plus qu’un! Après une conférence de presse où le maire ne s’est aucunement défendu, le quotidien Torontois «Le Sun» a déclaré : «Quelqu’un qui n’a rien à se reprocher se serait défendu...» Le journal en rajoute en disant que Toronto a besoin d’un homme qui peut aider la ville mais malheureusement «… elle n’a plus besoin d’un homme qui nuit à la cause». Avec les comportements de Ford, on remet en doute le jugement du Premier Ministre du Canada Stephen Harper qui, 1 mois auparavant insistait pour être pris en photo avec Ford à l’annoncement du prolongement du métro Torontois. De plus, pas très loin des scandales et des mauvaises nouvelles, traîne Nigel Wright que Stephen Harper a renvoyé après avoir longuement laissé croire qu’il avait démissionné. Warren Kinsella (Edmonton Sun) croit que le règne Harper tire à sa fin avec autant de controverse. Avec tout ça s’ajoute aussi la montée de Justin Trudeau ; un politicien au charme certain, jeune, positif, progressiste, dit Kinsella.

Chartes des Valeurs - Le silence de Fatima

Québec - Fatima Houda-Pépin, députée de La Pinière, est la seule femme musulmane à l’Assemblée Nationale du Québec et pourtant c’est la seule qui n’a pas encore donné son point de vue sur la charte de valeurs québécoises que présente le Parti Québécois. Elle n’a pas donné son opinion sur un sujet qui, pourtant l’intéresse beaucoup et la touche particulièrement. Beaucoup aimerait entendre Mme Houda-Pépin qui, habituellement n’a pas la langue dans sa poche. Justement pourquoi elle fut silencieuse. C’est que la députée de La Pinière avait avouée en 2012 ne pas «épouser» la positon de son parti sur la laïcité de l’État. Mme Houda-Pépin vient d’une famille très croyante et très pratiquante dit-elle, ça été un choc pour elle de voir le radicalisme des femmes ici. Il est à noter que c’est elle qui a fait adopter une motion à l’Assemblée Nationale, à l’intention des autres provinces, pour interdire la charia et les tribunaux islamiques. « Ce qui dérange, ce n’est pas le voile en tant que tenue vestimentaire, mais plutôt ce qui a rapport avec l’intégrisme, parce que [le voile] est devenu un symbole politique pour l’intégrisme, affirmait-elle à l’époque. Il est davantage inquiétant par ce qu’il cache que par ce qu’il révèle, parce qu’en arrière du voile, il y a tout un comportement imposé aux petites filles, aux femmes. » Au final la seule députée ne pourra malheureusement pas faire avancer le débat puisque la ligne de parti l’en empêche.

Les Nations Unies de Stephen Harper

Canada - Une fois de plus Stephen Harper participera a l’assemblée des Nation Unies mais ne prononcera pas le discours du Canada. Pourquoi? Un désintérêt de son gouvernement envers les réunions internationales. Pourtant une fois de plus, les conservateurs se sont défendus et statistiques à l’appui que « … les premiers ministres précédents n’allaient pas plus souvent que leur patron parler aux 193 pays membres réunis en Assemblée générale.». Il est vrai quand on se fit aux statistiques que les anciens premiers ministres n’ont presque pas parlé. Malgré tout, des spécialistes estiment que mêmes si les messages sont passés autrement on ne peut pas mépriser les Nations Unies. Le hic, c’est que Stephen Harper en profite pour faire des ‘’petites’’ réunions avec les autres chefs d’États alors que le siège des N-U n’est qu’a

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