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Sciences Politique

Note de Recherches : Sciences Politique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2015  •  10 101 Mots (41 Pages)  •  815 Vues

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SCIENCE POLITIQUE :

INTRODUCTION :

I. Droit et science politique :

A) L’enseignement du droit et de la science politique

1. L’analyse du politique dans les facultés du droit depuis le XIX° :

On remarque dans les facultés de droit apparut au Moyen Age (au XVème à bordeaux) l’enseignement du droit est dominé par l’approche philosophique. Le droit est un système de normes beaucoup plus ouverte qu’aujourd’hui et repose en partie sur des règles écrite mais aussi sur de la coutume et de la tradition orale. Le recourt au raisonnement philosophique est plus fréquent de même pour la théologique mais également à la philosophie grec et romaine. Cette orientation de faculté de droit est infléchie à partir du XIXème siècle vers l’exégèse. La méthode de l’exégèse va dominer dans le XIX°, il s’agit de donner la signification qui est contenu dans le texte. L’exégèse est une sorte de personne neutre un interprète neutre. Au XIX°, la doctrine juridique est largement dominée par les idéo libéraux né de la révolution française notamment par l’intérêt général par la question de la séparation des pouvoir, de la souveraineté nationale, du mandat représentatif et du droit de propriété. La notion du droit de propriété est fondamentale pour le droit de la société industrielle. Le constitutionnalisme du XIX° se fond sur une assimilation entre le politique et une forme de pouvoir particulière : l’état. Pourtant, depuis le XVIII°, on peut faire une distinction entre le politique et l’état : le XVIII° est le théâtre historique de la philosophie du contrat. En Angleterre, on connait Hobbes qui est un tenant du contrat (mais aussi Rousseau). Tous les philosophes sont d’accord sur l’idée que l’état n’est pas l’organisation naturelle de la collectivité de l’état mais au contraire est institué par la volonté humaine : c’est le contrat social. L’état n’a pas toujours existé il résulte d’une volonté humaine. il faut pensé ce qu’il y a avant l’état : c’est l’état de nature ; notamment la théorie de Rousseau, l’état de nature est un état de jeunesse du monde, de liberté initiale, c’est un état appelé la société (pas encore formée). Pour Rousseau, c’est l’état qui est responsable d’une certaines déchéance de cette liberté, c’est l’organisation en société qui corrompt la nature humaine : les premiers mots du contrat social sont « l’homme est né libre et partout il est dans les terres ». Il faut penser un contrat social qui permet de prolonger la liberté initial de l’homme dans l’état. L’état a dégradé la liberté et il faut donc repensé les bases initiales de l’état pour qu’elle se prolonge dans l’organisation étatique de l’état. Selon Hobbes, on est à l’inverse, c’est un état qui se caractérise par la guerre de tous contre tous, c’est la violence initiale. « L’homme est un loup pour l’homme », c’est une formule qui exprime l’idée d’extinction. Il faut que l’on procède à un double-contrat :

- Premier contrat : le contrat dans lequel les individus s’unissent, un corps politique, une association d’individus.

- Deuxième contrat : c’est le contrat par lequel les individus vont abandonner tous leur droit au bénéfice de l’état de tel sorte que dans cet état ils n’ont plus de droit naturel à faire valoir.

Pour Rousseau, la liberté n’est pas créer par l’état mais doit être respecté par celui-ci. L’état soit considérer comme une création. Quand le constitutionnalisme du XIX s’attache aux éléments, conceptuellement l’hypothèse existe mais on est convaincu alors que l’état issu de la révolution est un progrès. Cette distinction va être critiqué par le développement des sciences sociales et elle n’est que théorique, mais en pratique le pouvoir est menée sur la scène médiatique.

A partir du XIXème siècle, l’apparition des sciences sociales qui ne s’intéresse pas qu’au fonctionnement de l’état, qu’au fonctionnement de la société. La plus grande préoccupation de la sociologie est de trouver et d’identifier des lois générales créée par la société qui permettent d’expliquer le fonctionnement de ces sociétés. C’est le début du marxisme, qui propose un cadre de général de compréhension du pouvoir en distinguant l’infrastructure économique et superstructure politique. Les règles fondamentales du pouvoir sont considérées par les marxistes comme la superstructure mais pour Marx la relation qui existe est une relation de causes à effet. Le propriétaire des moyens de production (qui constitue l’infrastructure) créée des instruments étatiques juridiques et intellectuels pour justifier leur domination économique. L’infrastructure est le lieu de moyens de production dont une partie des individus sont propriétaire. Les moyens de production se dotent eux même d’instruments de pouvoir à moyen de justifier leur domination économique. Le politique a une base économique. Ce marxiste change toute l’orientation de l’enseignement. Pour étudier l’état, on étudie la conséquence et non pas la cause. Et l’approche juridique qui domine dans les facs de droit ne font pas très bon ménage.

Emile Durkheim cherche des lois générales sociales qui puissent expliquer les comportements individuels. C’est la prétention de l’époque, il faut trouver la clef qui explique tout. Dans l’ouvrage le suicide, illustre très bien la pensée de l’auteur ; Durkheim met en évidence des lois générales par le corps social qui vient s’imposer à tous même à l’état. L’état est une sorte de résonnance du pouvoir, les véritables règles ne sont pas produits par l’état mais par la société et traduite en règle par l’état. Le rôle de l’état pour Durkheim est purement formel. La société veut donner des théories et des explications à toutes les choses.

A partir de la première moitié du XXème, à la faculté de droit de Bordeaux, Duguit se propose d’intégrer les apports de cette nouvelle sociologie dans son enseignement du droit constitutionnel. C’est le premier professeur de droit à le faire. Cette intégration est en deux formes : une négative c’est-à-dire une critique des théories classique de la souveraineté de l’état jugé excessivement formel et ne permet pas à la compréhension des mécanismes réels des pouvoirs, une critique des théories démocratiques car elles sont toutes aussi formelles car elles attribuent l’origine d’une volonté à un corps d’individu ; une positive c’est-à-dire il y a un élément

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