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Les acteurs contemporains en géopolitique

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Par   •  4 Janvier 2019  •  Cours  •  2 423 Mots (10 Pages)  •  569 Vues

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: L’acteur politique en RI

Acteur international = entités dont les décisions et actions affectent les activités transfrontalières.

Approche réaliste Approche transnationaliste

Freund, Schmitt, Dussouy Laski, Scelle, Badie, Rosenau, Bigo

Théorie de l’étaticité / State Actor Approach (Wolfers) Théorie de l’intersocialité / Individual Actor Approach (Wolfers)

=

Théorie pluraliste de l’Etat (Laski sociologie de l’Etat) + individualiste (Scelle sociologie juridique, le droit est construit à partir du sujet de droit, encore moins de l’Etat)

Etat = acteur souverain → acteur central

Autonomie des RI : rationalité

Acteurs sociaux, individuels et collectifs qui interagissent, non étatiques → Etat et souveraineté relativisés

Sociologie intégrée dans les RI : rationalité limitée

193 sujets de DI

7 milliards de personnes sujets de DI

Acteurs liés à la souveraineté et acteurs libres de souveraineté Rosenau

OIG : s’intéresse aux causes de l’existence des OIG OIG : s’intéresse aux effets des OIG

Primauté de l’Etat car souverain

Primauté intersocialité, d’autres acteurs peuvent être reconnus par leurs qualités politiques

L’Etat n’est qu’une forme historique de gouvernementalité Bertrand Badie

L’Etat n’est pas universel, non exclusif (persistance des communautés non-étatiques), systèmes politiques hybrides (UE, Etats-membres) → caducité d’une hypothèse d’un système stato-centré.

Autres modes de domination politique, d’organisation de la société civile, et d’identification que la nation.

Système international transnational avec des acteurs de type privé.

 Contre-argument réaliste : Ancienneté des phénomènes trans-étatiques

Flux migratoires, groupes identitaires, FMN, ONG, etc : concurrencent les Etats mais ne sont pas nouveaux → les acteurs hors souveraineté ont toujours existé.

Les processus d’étatisation ne sont pas exclusifs aux mouvements transfrontières : constitutionnalisme, marxisme

 Contre-argument réaliste : dualité des systèmes internationaux

Système interétatique avec des acteurs de type public : les Etats ont le jus tractatum (D conclure des traités) et le jus belli ac pacis (D de faire la paix) → le système inter-étatique domine le système transnational : importance des figures du soldat, du diplomate (Aron) et du douanier → forte intersocialité des flux mais absence de législation contrôlant les flux et toujours un contrôle aux frontières par les autorités douanières → pas de société globale.

L’étaticité n’est une croyance à déconstruire Didier Bigo

Quadruple monopole de l’Etat : Droit positif, allégeance citoyenne, force légitime, politique étrangère du fait de la souveraineté de l’Etat → communauté politique la plus significative.

Mais pour Bigo, la souveraineté est une fiction juridique → L’Etat n’est qu’une forme de gouvernementalité, l’analyse de pouvoir devrait s’orienter vers les pratiques → Relativisation de l’Etat = relativisation de sa souveraineté (VS Max Weber, Etat a le monopole).

Approche pluraliste (Laski = Etat n’est qu’un conglomérat de groupes sociaux) et individualiste (Scelle = Etat est un groupe social parmi d’autres, instances occupées pas des individus responsables devant le DIP) → Théorie de la réfutation / désintégration de la puissance publique → Individus ont plusieurs allégeances, l’Etat ne prime pas forcément.

 Contre-argument réaliste : la supériorité politico-juridique de l’Etat = la souveraineté Schmitt

Droit de l’Etat de légiférer, faire des traités, impôts, guerre : l’Etat n’est pas un simple groupe social mais une unité souveraine, une communauté décisive.

Schmitt reconnaît que l’Etat est une forme historique d’unité politique et n’est pas le seul acteur de la politique internationale (existence de « pseudo Etat » ou Etat mortel selon Hobbes).

Violence et violence légitime :

Approche réaliste Approche transnationaliste

Ordre intérieur : Etat organisé (jardin)

Négligence des rébellions ou des répressions internes

Guerre et paix non déterminés par les gouvernements

• Des groupes prennent les armes

• Pas de convergence systématique des allégeances envers l’Etats

Désordre extérieur (jungle) : RI anarchiques

L’Etat n’a pas le monopole du rapport à l’étranger mais aussi Eglises, diasporas, entreprises = échanges transfrontières

Les RI ne commencent pas et ne finissent pas avec les relations avec les Etats

Intersocialité : augmentation et intensification des échanges et communications avec la mondialisation → les flux se substituent aux territoires, sont transnationaux → relations transfrontières → société globale régit par DI commun supra-étatique autour OIG, ONG pour gérer des problèmes internationaux.

Primauté du multilatéralisme, inter-étaticité n’est qu’une partie du système transnational.

La belligérance interétatique ne peut pas être au centre de la violence politique Bigo : si les Etats ne sont plus centraux, la guerre entre Etat n’est plus polémologique → Clausewitz dépassé : obsolescence belligérance / rébellion selon DIP/DPI.

Les conflits armés contemporains sont caractérisés par les dynamiques transfrontalières Lindemann : collectivités non étatiques puisent dans solidarités transfrontalières et déclenchent ou poursuivent des conflits → consécration par ONU

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