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Expériences Asie sud-est et Amérique latine.

Mémoire : Expériences Asie sud-est et Amérique latine.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2014  •  2 916 Mots (12 Pages)  •  1 121 Vues

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A. expériences Asie sud- est et Amérique latine

1. Le succès de l’Asie du sud-est

Les politiques qu’ont suivies les pays d’Asie orientale ont divergé sur des points importants. Le modèle industriel du Japon et de la Corée s’est organisé autour de grands conglomérats nationaux et a délibérément restreint les flux d’investissement direct étranger (IDE) – qui, dans la période 1987-1992 passaient moins de 5% du PIB. En revanche, Singapour et la Malaisie ont élaboré une stratégie consistant a attiré de grandes multinationales étrangères, puis à encourager le développement de grappes d’activités autour d’elles. Dans ces pays, l’IDE représentait plus de 30% du PIB en 1992. Mais, à un niveau plus profond, les pays asiatiques avaient beaucoup de points communs : des taux d’investissements élevés en capital humain et matériel, une vive croissance de la productivité agricole, une baisse de la fécondité… Mais c’est le rôle de l’Etat dans le miracle asiatique qui a suscité le plus de controverses. Aux yeux des adeptes de la pensé économique orthodoxe, la réussite de l’Asie orientale s’explique essentiellement par ça philosophie, par son choix du libre marché. Ils font valoir que les stratégies macroéconomiques dominantes ont visé la stabilité en particulier par des politiques budgétaires et monétaires responsables, une inflation faible et le maintien d’un taux de change réel approprié. Ils soulignent aussi la fiabilité du cadre juridique, qui a garantie la stabilité, stimulé l’investissement et assuré la concurrence.

2. L’Amérique latine et la substitution aux importations

Depuis la période des indépendances de la plupart des nations latino-américaines, qui ont eu lieu durant les deux premières décennies du XIXe siècle, la région a traversé diverses étapes en ce qui concerne ses performances et son modèle de développement économiques. Dans un premier temps, qui correspond à la période 1820-1870, dans laquelle l’Amérique latine ne représentait que 2-2,5 % du PIB mondial, l’écart entre le revenu par habitant de cette région et celui des zones les plus développées du monde s’est amplifié. Le commerce peut favoriser le développement. Dans un deuxième temps, cet écart s’est stabilisé pendant environ un siècle : en moyenne, le revenu par habitant de la région a représenté près de 30 % de celui des zones les plus développées entre 1870 et 1980. Ceci correspond à deux phases bien distinctes. La première, qui va de 1870 jusqu’à la grande crise ouverte en 1929, est celle de l’ouverture et de l’insertion soutenue dans l’économie mondiale à travers notamment l’exportation de produits primaires – miniers et agricoles – vers les grands centres développés de l’époque. Cette phase d’intégration à l’économie mondiale correspond à ce que l’on appelle souvent la « première globalisation », facilitée par la révolution des transports et associée à un essor des investissements étrangers directs britanniques dans la région, notamment dans le secteur des infrastructures. Le dynamisme économique a été particulièrement significatif dans les pays du Cône sud : le Chili, et surtout l’Argentine et l’Uruguay, exportateurs de produits agricoles caractéristiques des climats tempérés et de viande.

B. Le commerce peut-il être un moteur de croissance et de développement ?

1. Développement économique et social : indicateurs, modèles et cadre institutionnel

a- Les indicateurs de croissance et de développement

Du point de vue strictement économique, l'indicateur le plus souvent utilisé est le produit intérieur brut (PIB)4 qui est une somme des valeurs ajoutées sur un territoire. Son chiffrage, qui ressort de la comptabilité nationale, est cependant délicat. le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a mis en place l'Indice de développement humain (IDH), qui prend en compte la santé, l'espérance de vie, l'alphabétisation, etc. D'autres indicateurs économiques existent, tels que l'Indicateur de pauvreté (IPH), également créé par le PNUD ; l'indice de Bonheur national brut (BNB), créé par le roi du Bhoutan6 dans les années 1960 ; le BIP40, ou baromètre des inégalités et de la pauvreté, créé en 1999 par le Réseau d’alerte sur les inégalités. b- Emergence d’un cadre institutionnel pour la promotion du développement

La création de l'ONU et des instances internationales de développement : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), chargée de financer la reconstruction ; la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), chargée de financer la reconstruction ; GATT, OMC…

les différents modèles de développement :

L’industrialisation par substitution d'importations (ISI).la théorie de la dépendance s'oppose à la théorie de la modernisation ou de l'industrialisation, qui prétend que les pays sont à un stade inférieur de leur développement ou que ces pays ne sont pas intégrés dans l'économie globalela théorie de la croissance endogène formulée par Paul Romer et Robert E. Lucas intègre ainsi la notion de capital humain, insistant sur l'importance de l'éducation et la santé pour le développement économique. d- Développement social et croissance économique

En 1991 le rapport mondial sur le développement du PNUD confirme que « la croissance économique est nécessaire au développement humain ». Cependant en 1996 le rapport du PNUD constate que « les dernières décennies montrent on ne peut plus clairement qu’il n’existe pas automatiquement de lien entre croissance économique et développement humain ». Il spécifie que le développement humain est une fin dont la croissance économique est le moyen. Cette distinction entre croissance et développement a été initiée par François Perroux dans les années 1960 et reprise par Amartya Sen. Parce que la croissance peut être indispensable au bien-être elle a été assimilée au progrès social. Mais au-delà d’un certain niveau de PIB par habitant l’augmentation de revenus et de consommation n’augmente plus la satisfaction et le bien être. Le rapport du PNUD de 1990 affirme qu’un niveau de vie modeste peut s’accompagner d’une bonne qualité de vie et qu’à l’inverse celle-ci peut être déplorable à de hauts niveaux de revenus.

Dans ce sens, le Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, plus connu

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