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Blocus industriel et économique à Bouaké - Des usines de tabac et de textiles ferment !

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Par   •  2 Février 2012  •  1 084 Mots (5 Pages)  •  1 194 Vues

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Blocus industriel et économique à Bouaké - Des usines de tabac et de textiles ferment !

jeudi 20 janvier 2011

Au fur et à mesure que le temps passe, la crise post-électorale oblige à Bouaké des industriels à licencier leur personnel. Malgré tout, certaines usines résistent. Pour combien de temps encore? .

La crise post-électorale est en train d'engouffrer les activités industrielles dans la ville de Bouaké. Après les banques, ce sont les usines qui sont en perte de vitesse. On assiste à une série de difficultés dans les entreprises. Les licenciements, les questions d'approvisionnement en matière et de mévente sont à l'ordre du jour. Les employés d'Olhéol Industries Côte d'Ivoire (Ex-Trituraf) spécialisée dans la trituration de l'huile de coton, sont sans doute les premières victimes de l'impasse politique dans laquelle, Laurent Gbagbo s'accroche tant bien que mal au pouvoir, refusant ainsi de passer la main à Alassane Ouattara, le président élu du scrutin présidentiel du 28 novembre. On se souvient que le 30 septembre dernier, au cours d'une cérémonie officielle de reprise des activités de l'entreprise, Alexan¬dre Charles Kéita, Pdg du groupe Sofi Proteol auquel appartient Olhéol industries, avait rappelé 168 employés sur les 347 ex-employés en chômage de la défunte Trituraf et parmi lesquels, il y a eu malheureusement des cas de décès.

Les activités en baisse

Le nouveau patron avait fait à cette occasion une promesse de taille: Dès le mois de novembre, les travailleurs vont reprendre le boulot. Et en janvier 2011, nous aurons la première bouteille d'huile. Mais, cette profession de foi va être trahie par les résultats du second tour de l'élection présidentielle. De fait, avant cette date, le Dg Tintori Francis se rend en France avec son Daaf, Olivier Jumeau pour des contacts en vue du redémarrage effectif prévu pour janvier. Mais en son absence, la situation politique se détériore. La violence post-électorale fait qu'il ne peut revenir à temps comme prévu. Surtout que son pays, la France déconseille la destination Côte d'Ivoire à ses ressortissants. Sans ses administrateurs, Olhéol est plombée. Les 168 employés qui devraient reprendre du service sont appelés à rester chez eux en attendant que la situation politique s'améliore, entend-on du côté des responsables syndicaux. Pour les nécessités d'entretien du matériel de production et de l'outil de travail, seulement 60 personnes sont retenues sur les 168. Reste donc une centaine de désillusionnés sur le carreau en attente d'une visibilité politique et économique. C'est vrai qu'on avait prévu reprendre en janvier. Mais, il y a juste un retard, précise Anderson Kouassi, l'un des leaders syndicaux. L'ex-Trituraf n'est pas seule dans le cas. Les Etablissements Robert Gonfreville (Erg), la plus vieille unité industrielle de la ville est tombée dans un coma à cause des effets néfastes du conflit politique né après la présidentielle. Sa situation est allée s'aggravant. Employant plus de 1000 personnes dans ses années de vache grasse, cette société qui tâtonnait encore avant le blocage politique du 28 novembre, a complètement arrêté ses activités parce qu'elle n'arrive plus à vendre ses produits (draps) et est surtout confrontée depuis lors à des problèmes récurrents de gestion. Il n'y a plus d'espoir de reprise. Les quelques compartiments qui fonctionnaient encore, ont arrêté de le faire. C'est la faillite, lâche un ex-employé reconverti

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