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Spaces An Exchanges

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Par   •  1 Mai 2015  •  497 Mots (2 Pages)  •  811 Vues

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De manière commune, le sens attribué aux mots sorcier(e) et sorcellerie est très négatif, c'est une personne qu'on croit en liaison avec le diable et qui peut opérer des maléfices. L’interprétation des effets de la sorcellerie est la capacité de guérir ou de nuire, par des procédés et des rituels magiques. 

La Wicca revendique être la plus ancienne religion du monde en affirmant que les sorcières sont les héritières d’un culte et de pouvoirs spécifiques féminins dont l’origine remonte à la Préhistoire. Les cultes de ces antiques Déesses-Mères légués par la préhistoire se retrouvent en Grèce à Éleusis avec Égérie, Circé et Médée. 

 

Au Moyen Âge, en Europe, on parle déjà de pacte avec Satan, reflet de l’Église d’édicter les limites entre le bien et le mal. Au 11e siècle, la chrétienté démarre la chasse aux hérétiques dont l'inquisition va augmenter le phénomène.Jusqu’à la fin du 16e siècle, les sorciers et sorcières étaient considérés comme des devins et guérisseurs, ils étaient donc indispensables dans les villages où les habitants étaient superstitieux. On ne connaissait rien du corps humain ni de la nature, c’est pourquoi les maladies, la famine, les tempêtes, la mort étaient vus comme des phénomènes surnaturels qu'il fallait combattre, ainsi, ceux qui avaient le pouvoir d’entrer en contact avec ces forces étaient utiles pour protéger les villageois.

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On sait que la plus mauvaise période pour les sorcières fut de la deuxième moitié du 16e à la fin du 17e siècle, mais leur chasse s’éteint progressivement à partir du 17-18e siècle, lorsqu'on se rend compte que les sorcières sont des inventions du gouvernement relayant ou amplifiant les croyances du peuple, réalisant que des faits tels que le sabbat ou le transport sur un balai ne sont que des histoires imaginaires et impossibles car, si les vraies sorcières existaient, elles auraient pu échapper au bûcher par quelques tours.

Historiens et chercheurs estiment aujourd’hui le nombre des victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles, où tant les tribunaux de l’Inquisition que ceux de la Réforme, les conduisent au bûcher. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l’époque.

Au 19e siècle, on connaît les lois de la nature et on ne rejette plus les malheurs du monde sur l’existence du diable, on emploie désormais le mot "magie".

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A notre époque, la sorcière ne fait plus peur. Que ce soit au cinéma, dans la littérature ou dans les vitrines pour Halloween, la sorcière a plus une image magique que maléfique.

Wolfgang Behringer, Professeur d'histoire à l'Université de la Sarre, dit que le mouvement ésotérique a le vent en poupe. Il existe en Angleterre des mouvements qui professent le culte de la magie, ainsi que des cultes néo-païens aux États-Unis, dont certains ont obtenu le statut de religion reconnue.

C'est la représentation de la sorcellerie moderne, où la sorcière devient un personnage positif auquel peuvent s'identifier les femmes et les hommes, avec les stéréotypes

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