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Le " vrai " Communisme, La nécessité De Demain

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Par   •  17 Avril 2013  •  1 050 Mots (5 Pages)  •  727 Vues

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L’idée d’un monde libre fait de femmes et d’hommes libres perdure. Ainsi au XVe siècle, Thomas More, philosophe anglais et historien, imagine dans son œuvre, Utopia, un monde idéal sans savoir comment le concevoir.

Le capitalisme lui, permet de penser à un nouveau monde, possible. Des éléments nouveaux l’introduisent: la production devient jusqu’au XIXe siècle de plus en plus sociale. On produit de moins en moins pour soi. Avec le développement de la manufacture, il faut désormais de plus en plus coopérer pour produire. Dans la production industrielle il est alors impératif de coopérer. Les patrons organisent alors le travail. De là se développe ainsi une classe de travailleurs salariés qui ne peuvent vivre qu’en vendant leur force de travail, c’est à dire la capacité de travailler du travailleur. Il s’agit, de la force musculaire pour le travail manuel, mais aussi de la capacité de réflexion pour le travail intellectuel. Ce système est d’après Marx à l’origine de l’insatisfaction des ouvriers, et pense qu’il ruine l’esprit de ces derniers.

Emile Zola dans Germinal – qui est un ouvrage qui critique la société du XIXème siècle – confirme la thèse de Marx en critiquant les conditions de travail des mineurs. Ainsi Marx constate en effet que « l’Homme se dépossède », c’est à dire qu’il n’appartient non plus à lui mais à son employeur, telle une machine. Cela vient du fait que ouvriers et employeurs ont des intérêts antagonistes: l’un voudrait s’épanouir dans son travail, y déployer une « libre énergie », tandis que l’autre le contraint à travailler au maximum dans le but de réaliser un maximum de profit.

Il s’agit de la « lutte des classes ».

Ainsi le capitalisme n’a pu se développer qu’en ne considérant pas d’une part le travail de la personne qui le fait, d’autre part ses besoins, pour le définir comme une dépense d’énergie mesurable et échangeable contre n’importe. Le travail n’est qu’une marchandise dont le patron fixe le prix.

Cette thèse est encore vraie aujourd’hui car dans notre époque actuelle, on constate que lorsque le travailleur commence à réclamer des droits et un meilleurs salaire, les employeurs délocalisent les moyens de production. En effet dans le siècle actuel, l’esclavage, précurseur du monde libéral, a été mis à neuf par l’idéologie capitaliste, dans le but de s’accorder avec la démocratie, et les droits de l’Homme.

C’est donc que l’on constate aujourd’hui un néo-esclavagisme, qui tend à , non plus utiliser l’esclave noir africain de l’époque, mais d’une manière générale, le travailleur rentable, possédant le moins de droits possible, et cela, dans l’optique évidente de le payer le moins cher possible, pour réaliser du capital. Il s’agit de la doctrine capitaliste.

« There is not alternative « , le capitalisme, qu’est ce que c’est ?

L’économie de marché est différente du capitalisme, mais le capitalisme ne se développe pas sans l’économie de marché. Dans la société humaine il y a échange de choses. D’après Denis Durand, économiste, l’économie de marché, c’est » l’échange de n’importe quoi », et la valeur est le point commun des marchandises qui sont toutes différentes.

Au VIe siècle avant Jésus Chris, Crésus créait la pièce d’or. Jusqu’en 1914 en France on pouvait échanger de la

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