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La libération d'Orléans

Cours : La libération d'Orléans. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2020  •  Cours  •  3 422 Mots (14 Pages)  •  290 Vues

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La cité d'Orléans représente un point important puisque cette ville est un enjeu stratégique entre les possessions anglaises et celle du dauphin Charles puisqu'elle tient un pont unique sur la Loire. Cette bataille d'Orléans eu donc de nombreux échos que ce soit dans le royaume ou même à travers l'Europe. Ces extraits de texte furent rédigé pour sa première partie à Marseille et dans sa seconde à Bruges le 10 mai 1429 par un marchand qui écrit à son père, vivant à Venise. Ces ensembles de lettres issuent de lieux different en Europe furent collecté par le chroniqueur et marchand Antonio Morosini. Il fut membre du Grand conseil de la République de Venise depuis 1388. Au cours de sa vie il a collecté et retenu dans son Journal un grand nombre de lettres d'affaires et d'informations envoyées à Venise par les marchands et nobles vénitiens depuis la France et d'autres pays. À travers cette collecte d'écrits épistolaires ou de nouvelles reprises du monde, il met en place une Chronique sans même contrôler ni vérifier l'information. À travers sa Chroniqu Antonio Morosini tente de mettre de mettre en avant le ressenti de ce qu'il se passe dans le monde aux yeux des Venitiens. Ce témoignage des exploits opérés par Jeanne d'Arc lors de la bataille d'Orléans va créer la fascination et l'admiration que suscitaient partout les prophéties ainsi que les actes et succès guerrier de Jeanne d'Arc. Son travail en dialecte venitien à travers un vaste ouvrage historique se compose d'une chronique de Venise dont le début manque dans le manuscrit original et s'arrête à l'an 1403 et dans une seconde partie, un Diario d'avril 1404 à Juin 1434. Son travail fut longtemps inconnu et fut utilisé pour la première fois dans une publication italienne sur Jeanne d'Arc paru en 1895 et signalé par le P. Ayroles à M. Delisle qui put examiner le manuscrit original, aujourd'hui à Vienne. Cette œuvre à une valeur considérable pour l'Histoire du Xve siècle et plus particulièrement pour celle de Jeanne d'Arc, puisque les fragments relatifs à la pucelle furent publiés de 1896 à 1897, notamment par P. Ayroles , et la partie comprenant l'histoire de France fut publié à Paris de 1898 à 1902. Ces extraits issut de la Chronique d'Antonio Morosini relate une période qui s'inscrit dans la guerre de cent ans, à une période où les Anglais tiennent la moitié nord du royaume de France alors que le dauphin Charles VII garde le sud qui lui est resté fidèle. Dans cette situation la Loire fait la frontière entre les deux et de rares pont subsistent entre ces deux parties comme celui d'Angers et Orléans qui comprend 20 000 habitants et une fortification assez solide. Pour pouvoir continué à progresser il faut donc que les anglais prennent une de ces deux villes. Dans un contexte de guerre avec un ennemi exterieur le royaume de France voit également des luttes intestine et interne à son royaume entre les Bourguignons et les Armagnacs et suite au décès de Jean sans Peur, le 10 septembre 1419, le duc de bourgogne fait donc alliance avec les anglais alors que les armagnacs restent fidèle au roi. Ces tensions interne et externe au royaume ammène au siège et à la bataille d'Orléans au cours des années 1428 et 1429 qui mit en avant la personne de Jeanne d'Arc. Une image sera donc mise en avant suite à cette bataille par la cour de Charles VII, celle de Chinon, dès mars 1429 à la suite de ces examens opéré par des théologiens et rendu publique partout en Europe. Un portrait apologétique est donc construit par Charles VII et sa cour pour mettre en avant les vertus du roi légitime au trône et du royaume à travers la figure de Jeanne d'Arc.

On peut alors se demander en quoi ce texte témoigne t-il de la construction de l'opinion mené par Charles VII et la cour de Chinon autour de Jeanne d'Arc après la libération d'Orléans ?

Pour cela nous étudierons dans un premier temps un portrait idéalisé de Jeanne en revenant sur ses origines et son caractère puis nous analyserons la construction de son identité chevaleresque depuis le départ de son village jusqu'à son arrivée à Orléans. Enfin nous mettrons en exergue la bataille d'Orléans avec d'un côté la mise en avant par l'auteur de la victoire de Jeanne d'Arc sous entendu française et de l'autre la défaite et l'impuissance anglaise.

Ce portrait idéalisé de Jeanne d'Arc est réalisé à travers ses origines, ce qui permet de mettre en avant son caractère qui fait office de modèle. Dès le début des présentations des origines de Jeanne d'Arc, l'auteur la présente comme étant jeune à la ligne 9 « Ladite pucelle est âgée de dix-huit ans ou environ » cette approximation autour de son âge a longtemps été un débat et permet d'entretenir un flou sur ses origines, ce qui lui donne un caractère mystique. Quant à son origine géographique elle est donné dès la ligne 9 egalement « elle est née dans le pays de Lorraine, aux confins de France ». Elle naquit donc en Lorraine et fut « fille d'un homme de village », elle entretient donc des activités paysannes familiale puisque « elle était petite gardeuse de moutons ». Jeanne d'Arc était issut d'une famille de paysans laboureur, cette observation met donc en avant l'idée que Jeanne était issut d'une famille pauvre et modeste mais en réalité le simple fait de posséder des terres et des bêtes, tout comme une maison en pierre prouve que les origines de Jeanne ne pouvait être si modeste. Son éducation a tout d'une femme ordinaire puisqu'elle apprend à entretenir sa maison en faisant le ménage et la cuisine tout comme les actictivités qu'elle suit comme le tissage ou l'entretient des animaux. De plus son côté pieux permet d'entretenir et de construite un opinion sur son caractère tout comme son côté innocent. Cette « pucelle » est décrite comme étant jeune, très pieuse et sobre, puisque l'auteur met en avant l'importance de la prière dans sa vie puisque « elle pria Dieu » dès le départ de son domicile et elle fut guidé par des « inspirations divines » comme le cite l'auteur à la ligne 13. Cette image de femme pieuse est accompagné d'une image de femme fragile, ce qui est visible dans le vocabulaire employé comme à la ligne 10 « elle était petite gardeuse de moutons » ou encore à la ligne 37 avec l'utilisation de « Jeanette ». Cette utilisation du suffixe « ette » met en avant le caractère fragile de Jeanne sui semble representer le modèle de la femme d'époque. Mais en réalité on sait que c'est une femme robuste et assez forte et que « la

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