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La décroissance une menace ?

Dissertation : La décroissance une menace ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 366 Mots (6 Pages)  •  250 Vues

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La décroissance menace réelle pour la survit de nos sociétés

L’absence de croissance généralement associée à la décroissance

A la veille d’un monde à l’agonie, il faut cesser de vouloir s’enrichir puisque le temps de la décroissance et du nouveau monde est venu. Voilà le constat qui surgit de toutes parties du globe. Les prophéties de la décroissance doivent être prises au sérieux afin que l’on puisse voir le dessein de leur utopie présupposé sur six arguments. La décroissance se définit d’abord comme le refus de la croissance, qui détruit les conditions de vie sur Terre. Pour ses détracteurs, la décroissance est synonyme de dépression économique, donc de chômage, de misère et de déclin.

Effectivement, en tout premier lieu la croissance serait inconciliable avec la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité, en second lieu, elle ne rendrait pas les gens heureux, ce qui donnerait une bonne raison d’essayer autre chose, en troisième lieu la vraie croissance, celle qui compte, ne serait pas la croissance des richesses mais celle du bien-être, puis, la finalité de l’action de l’Etat serait donc le bien être des citoyens, ensuite, un autre monde, meilleur que le monde actuel, radicalement différent, serait possible et, enfin, dans ce nouveau monde, la nature aurait des droits.

Une résurgence actuelle peut être expliquée par des circonstances

La crise qui résulte de l’apparition du coronavirus et qui paralyse l’économie mondiale motive de plus en plus d’appels à un autre monde. D’un côté, la croissance détruit les conditions de vie sur Terre. De l’autre, la croissance est indispensable à l’emploi, au bien être et au maintien d’une économie viable.

La militante écologiste Greta Thunberg symbolise la montée en puissance du débat sur la décroissance et des critiques de plus en plus audibles dénonçant l’impossibilité d’une « croissance infinie dans un monde fini », pour reprendre la formule inspirée par l’économiste Kenneth Boulding. Les grandes figures écologistes appellent à sortir du dogme mortifère de la croissance. Près d’un siècle après le club de Rome, les ressources planétaires ne sont pas encore épuisées par la société de consommation, mais la biodiversité est en berne, les sols se meurent, gavés de pesticides et le dérèglement climatique s’emballe, un bilan écologique confirmant que ce monde moderne n’est pas durable.

L’idée de développer une croissance durable, dématérialisée et donc moins gourmande en ressources grâce à l’économie numérique s’avère là aussi être une fausse piste. Très gourmande en métaux rares et en électricité, la transition numérique accélère la consommation de ressources naturelles et d’énergie au lieu de la freiner. La France a d’ailleurs été condamnée par la cour Européenne des droits de l’Homme en 2021 pour ne pas avoir respecté les objectifs de seuil de pollution afin de préserver la planète.

Par ailleurs, la croissance économique justifiée comme vecteur de progrès social et de bien être bat de l’aile. Le lien entre croissance et emploi n’est plus automatique. En effet, presque tous les pays ont vu les inégalités se creuser, puisque la croissance ne s’accompagne plus d’une hausse équitable des revenus de la majorité de la population, montre l’économiste, mais tend à profiter surtout aux plus riches et accroit les inégalités, sources de tensions sociales exacerbées.

L’inscription de la décroissance dans les évolutions de fond de nos sociétés justifie la nécessité d’agir

Des évolutions profondes pourraient continuer de favoriser la décroissance

Alors que la notion de progrès en est venue à désigner le seul progrès matériel, la consommation de masse a fini par nous donner l’illusion que notre société était en mouvement, alors qu’elle était sociologiquement figée. C’est de ce constat que part Daniel Cohen pour remettre en question l’idée que la croissance perpétuelle serait le vecteur essentiel et unique du progrès. Les lumières avaient annoncé une société de liberté et au lieu de ça, avec la croissance matérielle on a eu une société industrielle fondamentalement hiérarchique. La loi d’airain prédit une faillite des entreprises et du système global en cascade lorsque la croissance disparait. Constat inquiétant, voire même dramatique.

Pour juguler les effets catastrophiques

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