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Dossier : Etude sur le comportement des consommateurs et les nouveaux modes de consommateurs

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Par   •  30 Mars 2018  •  Cours  •  1 723 Mots (7 Pages)  •  788 Vues

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Dossier : Etude sur le comportement des consommateurs et les nouveaux modes de consommateurs

  • expliquer en quoi la crise économique a modifié le comportement des consommateurs
  • répondre en analysant les causes de ces nouvelles tendances de consommation
  • présenter les conséquences de la modification du comportement des consommateurs (au niveau des entreprises notamment).

        Bien plus qu'économique, la consommation revêt une approche que l'on pourrait qualifier de sociale. Véritable acte symbolique, elle ne se réduit pas à l'action d' utiliser un bien ou encore un service pour satisfaire des besoins individuels ou collectifs. Consommer, c'est aussi affirmer son appartenance à un groupe social, à une certaine caste, dont les contours sont définis par des critères tels que l'age, le sexe, la catégorie socio-professionnelle ou encore la famille pour ne citer que ceux-ci.

        De tous temps, l'Homme consomme ; il consomme autant qu'il évolue. Outre l'évolution sociale, sociétale, environnementale, la transformation dans les modes de consommation caractérise ce constant développement. D'une consommation basée sur les produits de la chasse, de la cueillette ou encore de la pêche et jusqu'à cette hyperconsommation caractérisée par ces « temples de la consommation », l'Homme a toujours été un consommateur, ceci est indéniable.

        Pour revenir à des temps plus actuels, ancrés entre périodes de crise (plus ou moins sévères) et relances économiques (plus ou moins durables), c'est au regard de ces diverses périodes que nous tenterons d'analyser le comportement nouveau du consommateur ; peut être pourrions nous avancer le fait qu'il s'agit davantage d'un « consommateur nouveau » d'ailleurs, tant les disparités qu'il ressort de notre analyse nous amène à modifier cette lexicographie. Pour autant, la problématique annoncée est claire et il s'agira alors de se demander en quoi la crise (les crises) économique(s) a (ont) modifié le comportement des consommateurs. En somme, il conviendra de s'interroger sur la façon dont ce dernier s'est acclimaté face à ce phénomène, sur la façon dont il tente d'y faire face.

        Pour tenter de répondre au mieux à cette problématique, il semblerait qu'une confrontation entre causes et conséquences soit la façon la plus adaptée. C'est pourquoi, avant de s'attarder sur les conséquences de cette modification dans le comportement des consommateurs (II), notre première partie se devra d'en analyser les principales causes (I).

I- Les causes des nouvelles tendances de consommation

        Il est indéniable qu'à chaque conséquence sa cause. C'est ainsi que ne pourraient être expliquées les nouvelles tendances de consommation sans s'attacher au concept de crise, facteur premier selon nous (A). Pour autant, une large place doit être faite à cette prise de conscience générale qu'a été celle du gaspillage, qu'il soit alimentaire ou non d'ailleurs (B).

A- Le concept de crise, facteur premier dans la modification du comportement des consommateurs

        A l'évidence, toute crise, et quelle qu'elle soit, a un impact sur les modes de consommation. Elle peut, à l'instar d'un climat de « terreur », l'amenuiser ; elle peut plus encore, et de façon plus surprenante, la relancer.

        Le champ lexical de ce vocable « crise », aussi péjoratif soit-il, nous amène pourtant à nous interroger sur un phénomène qualifié d' « hyperconsommation ». Que signifie-t-il, et comment le mettre en relation avec le terme, antinomique à première vue, de crise ? A vrai dire, qui dit crise dit pouvoir d'achat en berne, pessimisme dans les finances ; pour autant, à en croire certains auteurs, la consommation a évolué à la hausse en 2008 et 2009 (soit au plus fort de la « crise de 2008 »). Nonobstant ce phénomène d'évolution de la consommation malgré la crise, il ne faut pas tirer de conclusion à la hâte : la crise a bel et bien eu un impact certain sur le comportement du consommateur. Ce dernier, consomme certes davantage, mais différemment : ainsi, ce sont davantage les besoins que l'on pourrait qualifier de « récréatifs » qui sont privilégiés au détriment des besoins élémentaires, et ceci peut paraître surprenant.

        Autre phénomène, moins surprenant puisque déjà consacré lors des différentes crises, que celui des « mouvements décroissants de croissance ». Selon ce « théorème », il consisterait à affirmer que consommer moins et mieux rendrait plus heureux. A rapprocher ce phénomène du précédent, on comprendrait plus aisément la recrudescence de la satisfaction de besoins plus rétractifs : ainsi, le consommateur achète certes moins, mais mieux (qualité oblige), ce qui le rend plus heureux. Triste constat que celui de crise, où l'on sait que ces besoins élémentaires pourraient être tout autant assouvis si le gaspillage n'était pas doctrine courante...  

B- Une prise de conscience : consommer différemment, consommer mieux ?

        Nous l'avons évoqué, triste constat que celui des habitudes du consommateur s'agissant du gaspillage alimentaire. « Véritable scandale éthique, environnemental, et économique », il est d'autant plus alarmant à en regarder les chiffres.

        Lorsque l'on sait qu'une personne sur six dans le monde souffre de malnutrition, il est temps de tirer les conséquences du gaspillage massif, industriel d'une part, mais corroboré par l'individu lui-même (rappelons qu'un tiers des aliments produits chaque année sont jetés) qui jette en moyenne vingt kilos d'aliments par an.

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