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Explication linéaire du guignon

Compte rendu : Explication linéaire du guignon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2023  •  Compte rendu  •  414 Mots (2 Pages)  •  199 Vues

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Dès le vers 1, le CC de but « pour soulever un poids si lourd », est une métaphore de la difficulté du travail poétique comparée à la dureté de la punition infligée à Sisyphe. L'emploi de l'adverbe d'intensité, « si », amplifie cette souffrance. L'Apostrophe à Sisyphe montre un poète qui semble s'adresser à lui en s'identifiant à sa douleur. L'Emploi du conditionnel, « il faudrait », suggère le fait que le poète n'arrive plus à accomplir sa trop lourde tâche ; ce qui est illustré par la rime « courage »/ « ouvrage », qui prouve la nécessité d'« avoir du cœur » pour le travail de Sisyphe comme celui du poète. L'antithèse du vers 4 «long »/ »court » décrit le manque de temps pour réaliser cette tâche au vu de notre condition humaine, d'être mortel.

L'ampleur et l'ardeur de cette tâche peut mener vers la mort comme le suggère le champ lexical qui lui est attribué : « sépultures », « cimetière », « funèbres »... La comparaison entre « le cœur » et le « tambour » illustre le parallèle entre le rythme et les battements de ceux-ci mais le terme « voilé » insinue la mort, le deuil. Pourtant, les deux verbes d'action consécutifs dans « Va battant », pouvaient apparaître comme une métonymie du cœur qui représente l'amour du poète pour sa tâche et tous les sentiments et la détermination qu'il y met. Alors, le poète doit plonger au fond du gouffre pour y trouver des trésors. C'est une sorte d'introspection : « enseveli », « oubli », « bien loin »; de nombreux indicateurs de lieu soulignent l'éloignement, la difficulté, certains outils indiqueront les efforts demandés pour cette mission et pour parvenir à aller chercher au plus profond de soi : « pioches », « sondes ».

Et alors pourra t-il trouver ces trésors : « joyau », « fleur » avec une personnification de la fleur qui se confie librement (« épanche ») et du « joyau qui dort ». La fleur et le joyau peuvent apparaître comme des allégories de la beauté. La comparaison de la douceur du parfum de la fleur à celui d'un secret peut rappeler les synesthésies et les correspondances que le poète décrypte au sein de la nature.

Ouverture

Dans le poème « Correspondances » Baudelaire affirme : « les parfums, les couleurs et les sons se répondent »). Les messages de la nature seraient à déchiffrer pour mieux la comprendre et se comprendre.

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