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Kant, Critique de la Raison Pure

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Par   •  25 Septembre 2017  •  Commentaire de texte  •  18 152 Mots (73 Pages)  •  1 302 Vues

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La critique de la raison pure

Première partie : GENESE DE LA “CRITIQUE”

I - La dissertation de 1770

De la différence générale entre les sensibles et les intelligibles

Kant s'oppose aux dogmatiques (Descartes/Leibniz) et sceptiques (Hume).

Pour eux, une science du sensible est impossible. Il s'agit toujours de tenter de traduire le sensible en intelligible. Le sensible serait confus et l'intelligible un concept clair. Il s'agit de voir quel intelligible se cache sous le sensible.

Kant soutient une thèse révolutionnaire : affirmation d'une existence d'une rationalité du sensible : de lois du sensible en tant que telle, donc une science du sensible.

Le sensible est rationnel d'une autre manière que l'intelligible.

Kant introduit le rapport forme-matière pour résoudre une aporie.

On distingue : sensibilité comme reception d'une représentation

                        l'entendement spontané qui constitue des concepts par la définition.

=> entre les deux la différence est de nature pas de degré (comme Leibniz)

Les représentations sensibles sont données et les intellectuelles sont créées (concepts).

Dans chacun il y a une forme et une matière.

Intelligible :

La forme : le principe de contradiction, la liaison des concepts

La matière : le concept lui-même

Sensible :

Forme : l'espace et le temps

Matière : les sensations

DES PRINCIPES DE LA FORME DU MONDE SENSIBLE

Donc dans le monde sensible :

  • la matière : produite par la sensation
  • la forme : produite par l'espace et le temps

Dc Kt peut répondre à la q° : « comment est il possible d'avoir une intuition de l'espace et du temps qui ne soit intuition d'aucun objet ? » (puisque espace et temps ne sont pas des objets)

Le PB : si l'intuition = « affection par qqch » comment peut-elle être pure (à priori), ct peut-elle être une intuition qui ne provient de rien ?

La solution = l'intuition pure est la forme de l'intuition.

Càd : la façon dont la sensibilité ordonne les sensations.

L'espace & le temps sont intuitions pures car ne sont pas des réalités en-soi, pas des ppts de l'objet, mais des ppts de la sensibilité du sujet.

PQ ?

  • L'space n'est pas une sensation parmi d'autres (Berkeley).

Indéfendable.

• L'espace n'est pas une chose empirique, un être : car une sensation a besoin d'extériorité pour ê percue en tant que telle.

• L'espace n'est pas un concept : car un concept est une synthèse de ppts, une unité de diversités.

Ex : le concept de triangle = ce qu'il y a de commun (unité) entre tous les triangles (diversité).

OR l'espace est une unité qui précède la diversité.

=> l'espace n'est pas ce qui est commun à toutes les parties de l'espace, c'est l'inverse : chaque partie de l'espace ne peut être représentée que par l'espace environnant, et ainsi de suite.

La totalité est première, alors que pour le concept : la totalité est le résultat.

CCL : l'espace est donc une forme à priori, càd la façon dont la sensibilité se donne à l'objet.

À priori car elle est condition d'apparition de l'objet, et dc ne saurait venir de l'objet.

  • Le temps n'est pas une chose. (Leibniz)

Le temps n'est pas une succession des états intérieurs. Le temps n'est pas qqch qui se succède mais la forme pure de la succession.

Les instants sont des limites mais pas des parties.

Si le temps était succession, il ne serait rien.

=> en effet on ne pourrait distinguer succession et simultanéité. Si le tps était succession on ne ne pourrait penser que la succession et jamais la simultanéité.

Point important pour l'objectivité.
Ok on appréhende selon la succession, mais si on regarde une table de droite à gauche, ça ne veut pas dire que la gauche existe après la droite.

Le temps est donc forme de ce qui est successif.

=> temps et espaces sont des intuitions (=des façons d'être affecté)

Nouveau pb : comment penser une intuition qui n'est l'intuition de rien : ni des ê, ni des choses.

La solution : ce ne sont pas des intuitions de qqch, mais des formes de la sensibilité : càd les façons dont l'esprit structure les objets sensibles.

// « forme » ?

il ne faut pas le comprendre comme un moule à gâteau, ms par analogie avec la forme logique.

Distinguons :

  • la forme : la structure des raisonnements, les règles qui structurent (logiquement)
  • la matière :  les concepts mis en œuvre dans le raisonnement

=> Kant transpose cette distinction dans l'ordre de la sensibilité.

Les phénomènes, cette fois, ne sont pas reliés par une structure logique, mais par l'espace et le temps.

Attention : il ne s'agit pas d'innéité bizarre à la Descartes.

Ce n'est pas une « apriorité » chronologique mais logique.

Toutes ces choses sont simultanées et n'existent pas l'unes sans l'autre, simplement, comme le logicien on peut décomposer.

//

Conséquences :

  1. une sciences des phénomènes est fondée

Les lois de la sensibilité sont les lois de la nature phénoménale

Une science des phénomènes est possible, indépendamment de la métaphysique.

...

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