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"Le rire" d'Henry Bergson

Commentaire de texte : "Le rire" d'Henry Bergson. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  636 Mots (3 Pages)  •  1 155 Vues

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Dans cet extrait de l’œuvre « le rire » d’Henri Bergson, la thèse principale de cet auteur sont les limites et similitudes du langage entre les Hommes. Rappelons tout de même que le langage est la faculté de communiquer la pensée par un système de signes ou par le moyen de la langue associé à la parole, il est de plus universel. Cependant, si nous nous référons à la thèse d’Henri Bergson, nous ne percevons le langage que sur la forme générale et extérieure des choses. Causant alors l’incapacité de communiquer certains de nos sentiments comme l’amour par exemple. De ce fait, le langage peut-il être un obstacle à l’expression de nos pensées et donc de nos sentiments ? Afin d’y répondre, nous nous intéresserons tout d’abord au passage situé aux lignes 1 à 7 [« Nous ne voyons pas les choses mêmes […] qui ont crée les mots en lui-même »], dédié au fait que langage permet seulement à définir la forme extérieur des objets. Puis, nous verrons ensuite, lignes 8 à 12 [« ce sont aussi nos propres états d’âme […] quelque chose d’absolument nôtre ? »] que le langage est particulier car il peut être dans l’incapacité d’exprimer les sentiments de l’Homme tels qu’ils sont réellement. Et enfin, des lignes 13 à 17 [« Nous serions alors tous […] les mêmes conditions pour tous les hommes »] nous verrons que le langage des Hommes n’est qu’une expression générale mais qu’elle est peut être similaire d’un Homme à un autre.

Dès la première ligne, Bergson émet une critique négative nous renvoyant à une certaine réalité étant le fait de ne pas pouvoir reconnaître diverses émotions et sensations que peuvent nous offrir les objets extérieurs à nous car nous les avons déjà classés d’où le terme « étiquettes ». En effet pour Bergson, « nous nous bornons » et donc nous simplifions ou encore banalisons la réalité de ces objets car « l’influence du langage » les a déjà classés ce qui nous fait perdre l’émotion de la découverte. Le langage classe les choses et les banalisent, ou encore, son influence affaiblie notre perception du monde extérieur par « les mots (à l’exception des noms propres) » qui « désignent des genres » et font donc ressortir une fausse représentation de la réalité du monde qui nous entoure. De plus, Bergson affirme encore une fois que notre perception simpliste de la réalité est accentuée par la banalisation des choses et « sa fonction la plus commune », pouvons-nous toute fois émettre l’idée que la société peut en être la cause ? Car Bergson évoque le terme de « genre » donc le masculin et le féminin des mots, cependant est-ce la même chose mondialement parlant ? La réponse est non car le langage dépend principalement de la langue appartenant à la culture de chaque population et qui, de ce fait repose sur différentes sociétés de diverses cultures (par exemple certaines sociétés utilise « neutre » contrairement à d’autres comme la nôtre ce qui renforce le terme « d’étiquètes » et limite notre perception). Donc ce n’est pas vraiment la faute de l’individu mais plutôt les sociétés où naît l’individu. Nous pouvons alors en déduire que c’est en effet la société dans laquelle nous apprenons la langue depuis l’enfance qui créer certaines limites de la perception. Or l’Homme est un être culturel et à besoin de communiquer en société

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